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Présidentielle 2009: la candidature de Bouteflika toujours d’actualité ?

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  • Présidentielle 2009: la candidature de Bouteflika toujours d’actualité ?

    Un flou des plus épais qui soient entoure toujours l’élection présidentielle d’avril 2009. L’indécision présidentielle, à six mois à peine de l’échéance, rajoute une couche à l’illisibilité forcément déroutante aussi bien pour la classe politique, les observateurs que les partenaires étrangers.

    Les campagnes, hautement tapageuses, orchestrées dans un passé pas lointain par des leaders partisans intéressés par un prolongement de règne du président Bouteflika, ont cessé net. Comme pour obtempérer à un ordre ferme et indiscutable. Abdelaziz Belkhadem, qui éleva le plus la voix pour réclamer une révision de la Constitution devant permettre une candidature supplémentaire de Bouteflika, se résigne, notamment depuis son éjection de son siège de Premier ministre, au silence sidéral.

    Un mutisme qui donne à comprendre qu’il est lui-même dans le doute, du moins qu’il éprouve une peine énorme à percer le mystère des atermoiements présidentiels. En effet, depuis le début de l’été, voire même bien avant, le président Bouteflika s’est interdit le moindre accent qui trahirait en lui une velléité de postuler à un troisième mandat consécutif. C’est à croire qu’il se retrouve prisonnier d’une hésitation paralysante.

    Une hésitation qui laisse inévitablement sans mouvement non point ses seuls collaborateurs et courtisans mais aussi l’ensemble des acteurs politiques. A six mois de la présidentielle, la scène politique demeure orpheline de la moindre frénésie qui aurait planté un soupçon de décor adéquat à une période de précampagne électorale. Tout se déroule comme si la perspective est suffisamment éloignée dans le temps et autorise donc le farniente. A cela, il y a évidemment une raison : l’indécision présidentielle. Celle-ci agit sur la classe politique en général et essentiellement sur les potentiels candidats qui restent comme tétanisés par le flou ambiant. Car, il leur importe vraiment de savoir dans quel type de compétition ils devront concourir mais aussi qui s’aligneront sur la ligne de départ. Et le plus important d’entre les éventuels compétiteurs reste indubitablement le président Bouteflika.

    Les stratégies et les engagements électoraux seront nécessairement fonction de cette candidature. Or, celle-ci hésite toujours à se décliner, libérant, du coup, toutes les spéculations. Il n’est plus désormais insensé, comme au temps des velléités franchement affirmées, de penser que le président Bouteflika ne voudrait pas tant renouveler le bail pour le palais d’El- Mouradia. Il n’est pas si candide que cela que de se laisser convaincre par cette assertion qui voudrait que le président en exercice passerait son temps à résister à la sollicitation qui travaillerait ardemment à le faire sortir de son hésitation.A supposer que cette assertion soit vraie, il n’est certainement pas définitivement établi que le président aura raison de l’obstination de ceux qui aimeraient le voir rempiler un autre mandat.

    En tout cas, il est tenu par l’impératif de se déterminer dans un proche avenir. Le temps presse. A moins, a contrario, qu’il ne se soit jamais départi de son ambition à pérenniser son règne et que son silence procède d’une attitude réfléchie. Il s’agirait, dans ce cas de figure, d’un choix stratégique et tactique dont la finalité serait de maintenir désorientés les potentiels concurrents et, partant, les désavantager. Seulement, ce procédé ne serait pas loyal au regard de l’importance de l’échéance.

    D’autant qu’il faudrait satisfaire d’abord au préalable de la révision constitutionnelle. Même s’il doit s’accomplir par voie parlementaire, le rafistolage constitutionnel sera, quoique certains s’en défendront, à la hussarde. Ca sera, étant donné le temps qui nous sépare d’avril 2009, forcément une révision à la Syrienne. La crédibilité de l’élection présidentielle en prendra un sérieux coup. Bouteflika ira-t- il au bout d’une ambition qu’on lui a prêtée, malgré tout ? Là est la véritable question. Une question que le silence présidentiel maintenu jusque-là rend inévitable. Les chancelleries et les diplomates étrangers se la posent aussi. Certes pas ouvertement, eu égard aux convenances en la matière, mais ils la laissent deviner en filigrane du propos.

    La secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, qui a observé il y a quelques jours une escale diplomatique à Alger, s’est suffi d’évoquer la coopération dans la lutte antiterroriste. Point d’imprudence commise à évoquer la présidentielle, même sous le générique de processus démocratique. On ne saura donc, ni de Rice ni d’un autre diplomate, quelle appréciation les capitales occidentales se font d’une éventuelle candidature de Bouteflika. Peut-être faudra-t-il pour cela que l’intention présidentielle s’affiche nettement. Et si Bouteflika n’était plus emballé par l’idée de sa propre succession ?

    Par le soir

  • #2
    une marionette de plus

    tout le monde connait le systeme
    une marionette et des acteurs dans l'ombre et biensur des spéctateurs


    a toi de démasquer ces personnages...

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