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Le GPRA a tracé les contours d’un État algérien

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  • Le GPRA a tracé les contours d’un État algérien

    «Je crois que les grands événements qui ont marqué notre guerre d’indépendance doivent sortir du cadre des festivités. Il faut les soumettre à un débat public pour l’intérêt des générations futures». C’est en ces termes que Abdelhamid Mehri, un des cinq membres sur les 19 de la première composante du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) actuellement en vie, a conclu sa brève intervention sur les circonstances de la naissance du GPRA.

    L’intervention de Abdelhamid Mehri a eu lieu au centre de presse d’ El Moudjahid,à l’occasion de la commémoration de la disparition de Ferhat Abbas et Benyoucef Benkhedda, deux personnalités historiques ayant marqué la naissance du GPRA. La rencontre, organisée conjointement entre l’association Machaâl Echahid et le journal El Moudjahid,a vu la participation également de Lamine Khène et la présence de plusieurs personnalités dont M. Dahou Ould Kablia, le ministre délégué aux Collectivités locales. Abdelhamid Mehri, qui a traité le sujet d’un angle purement historique, a fait savoir que «plusieurs enseignements peuvent être tirés de l’idée de la création du GPRA.»

    Selon lui, le plus important de ses enseignements réside dans le fait que l’annonce en ellemême a soulevé plusieurs questions à travers notamment l’aspect appellation ou encore le choix du nom qui est inscrit dans une stratégie globale de la mise sur pied d’un futur Etat algérien. Il a tracé les contours de cet Etat.

    «La stratégie dans laquelle s’est inscrite la proclamation du GPRA était celle de permettre à tous les Algériens de participer à l’édification de leur Etat, comme ils l’ont fait lors de la Révolution armée. Le GPRA a donné à la révolution des moyens de travail et des prérogatives d’un Etat avant même que notre pays n’accède à son indépendance, sachant que la principale problématique était de savoir comment faire admettre à la France un vis-à-vis dans un pays qui n’a pas encore accédé à son indépendance», s’est interrogé celui qui fut ministre des Affaires d’Afrique du Nord dans la première formation du GPRA (1958- 1960).

    Le conférencier évoqua également la question de la reconnaissance dudit gouvernement par les pays «frères et amis». A ce propos, il fera savoir que la proclamation de la naissance du GPRA a eu lieu à partir de trois capitales à savoir Tunis, Rabat et le Caire. Toutefois, Abdelhamid Mehri fera savoir que «le gouvernement égyptien hésitait à reconnaître le GPRA pour des raisons géopolitiques et croyez-moi, les choses n’étaient pas faciles». Cela étant, le conférencier ajoute que «le GPRA symbolisait la mobilisation du peuple algérien pour accéder à son indépendance, il a fallu donc nommer des ministres de l’Intérieur du pays pour démontrer à l’opinion publique internationale l’adhésion d’un peuple autour de son gouvernement. Je crois que le plus important est que notre révolution a mobilisé et interpellé tout le peuple algérien pour l’édification d’un Etat une fois l’indépendance acquise». L'annonce officielle de la constitution du gouvernement provisoire de la République algérienne eut lieu le 19 septembre 1958. Le même jour, fut rendue publique la première déclaration du président du GPRA, définissant les circonstances de la naissance de celui-ci et les objectifs visés par sa création. Ce gouvernement est intervenu en exécution des décisions prises par le CNRA lors de sa réunion tenue au Caire du 22 au 28 août 1958, au cours de laquelle le CCE fut chargé d'annoncer la création d'un gouvernement provisoire, pour parachever la mise en place des institutions de la Révolution et la reconstruction d'un Etat algérien moderne. Le gouvernement provisoire avait mis les autorités françaises devant le fait accompli alors que celles-ci prétendaient ne pas avoir d'interlocuteurs pour négocier. Enfin, il est à noter qu’entre 1958 et 1962, il y eut trois formations du gouvernement provisoire de la République algérienne.

    Par le Soir

  • #2
    Pourquoi Mehri ne se présente pas à la présidence?
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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    • #3
      Faut-il qu’en ce pays, en matière de terrorisme, le crime paie ?
      Parce qu'il est occupé à gérer ses usines de bières, ses hotels aux émirats et à chercher du bon sable de désert pour sa villa de Neuilly

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      • #4
        Parce qu'il est occupé à gérer ses usines de bières, ses hotels aux émirats et à chercher du bon sable de désert pour sa villa de Neuilly
        j'ai oublié tout ça mais je le trouve bien, un grand homme d'affaires, donc capable de gérer l'économie un politicien de première heure, et il a la légétimité historique avec laquelle ils nous gavent tout le temps.

        c malheureux de voir qu'il n'y a aucun condidat potentiel, la scène politique est vierge on dira pas qu'on est à 6 mois des éléctions présidentielles
        ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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        • #5
          ne confondez pas le mehri du gpra avec celui de neuilly
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            ne confondez pas le mehri du gpra avec celui de neuilly
            pourquoi il y en a deux??
            moi je parle du propriètaire de l'hotel royale d'oran celui qui est originaire de oued souf
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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            • #7
              pourquoi il y en a deux??
              Oui Lamia, il y' en a deux, Djillali, l'homme d'affaires est d'El Oued alors que Abdelhamid le politicien est de Guelma:
              http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=77763

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              • #8
                Il y a 50 ans le GPRA

                Cinquante années sont passées depuis la proclamation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra). C’était un 19 septembre 1958. Qui s’en souvient? Qui sait, parmi la génération post-indépendance, l’impact qu’a eu sur la cause algérienne, la proclamation d’un gouvernement algérien, au moment où le peuple algérien entamait sa cinquième année de lutte pour recouvrer sa liberté? Un rapide sondage nous a vite édifiés quant à l’effarante méconnaissance par la jeune génération des repères qui ont marqué la Révolution de Novembre 1954 et constitué autant de ses temps forts.

                La proclamation du GPRA en a été l’un des plus décisifs car il redonnait vie à l’Etat algérien en otage depuis 128 ans. Or, sur une vingtaine de personnes interrogées -dans les alentours du journal- pour savoir ce que représentait pour eux le 19 septembre 1958, seuls deux savaient à quoi correspondait cette date qui est celle de la création du Gouvernement provisoire algérien. Le 25 août 1958, c’est quoi encore? Rien! Walou! Personne ne savait que cette date est celle du déclenchement, ou plutôt du prolongement, de la Guerre de Libération nationale en territoire français.

                Lutte dans laquelle la Fédération de France du FLN joua un rôle prépondérant. Pourtant, le cinquantième anniversaire du 25 Août 1958 est passé totalement inaperçu de l’opinion publique nationale et ignoré par l’histoire officielle, tout comme, d’ailleurs, par les historiens qui rappellent chichement la participation de l’émigration algérienne au combat libérateur, remarquablement évoqué par Ali Haroun dans son ouvrage, La 7e Wilaya. Pourtant l’Histoire d’un pays, ses repères et son identité intrinsèque, est jalonnée de dates qui disent sa permanence et son authenticité. Or, ces dates, 8 Mai 1945, 1er Novembre 1954, 20 Août 1955, 11 Décembre 1961, marquées par le sang des Martyrs ont rendu possibles d’autres dates, notamment celles du 19 Septembre 1958 (proclamation du Gpra) du 19 Mars 1962 (cessez-le-feu) et enfin du 1er Juillet 1962 (référendum du peuple algérien pour l’Indépendance reconnue par la France, le 3 Juillet 1962). Les annales d’un pays, ce sont encore et avant tout ces dates qui marquent ses hauts faits d’armes comme ses défaites et sont autant de repères dans la lisibilité de sa marche vers la pérennité et l’Histoire. Le 5 Juillet 1830 marquait le début d’une occupation, celle du 3 Juillet 1962 inscrivait celle de la libération. Entre ces deux dates, combien importantes pour la mémoire nationale, il y en eu d’autres qui ont jalonné les 132 ans qui mirent entre parenthèse l’Algérie et son Histoire. De notre Histoire.

                Aussi, commémorer ces repères comme le 19 Septembre 1958, dont on célèbre demain le cinquantième anniversaire, est, outre un devoir de mémoire, une obligation envers tous ceux qui, durant la longue nuit coloniale, ont participé à maintenir ce pays debout et à lui restituer son identité.

                N. KRIM
                L'Expression

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                • #9
                  Amar Bouzewar,

                  Parce qu'il est occupé à gérer ses usines de bières, ses hotels aux émirats et à chercher du bon sable de désert pour sa villa de Neuilly
                  Il me semble que tu fais confusion entre Djillali Mehri, l'industriel et Abdelhamid Mehri le politique.

                  .

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                  • #10
                    Au temps pour moi,
                    j'ai aussi tout confondu et donc je retire tout ce que j'ai dit
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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