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Le marché se stabilise et surveille nerveusement Morgan Stanley

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  • Le marché se stabilise et surveille nerveusement Morgan Stanley

    Londres (AWP/AFX) - Les prix du pétrole se stabilisaient jeudi matin, sur un marché très fébrile et toujours focalisé sur les difficultés du secteur financier, avec dorénavant la banque Morgan Stanley en ligne de mire.

    A 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent pour livraison en novembre s'échangeait à 95,83 dollars, en hausse de 99 cents sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.

    A la même heure, le "light sweet crude" pour livraison en octobre valait 98,50 dollars, en hausse de 1,34 dollar à New York.

    Après que le sauvetage de l'assureur américain AIG par la Fed américaine eut apporté une bouffée d'optimisme à l'ensemble des marchés financiers, les cours du pétrole ont repris 6,01 dollars mercredi à New York et 5,62 dollars à Londres.

    Jeudi, les cours semblaient marquer une pause, le système financier mondial restant sur des charbons ardents alors que la consolidation du secteur bancaire s'accélérait et que les Banques centrales mondiales tentaient d'enrayer la panique par des actions concertées.

    "Les préoccupations du marché se tournent à présent vers Morgan Stanley et vers ce qui pourrait être la prochaine surprise du week-end", a commenté Olivier Jakob, analyste du cabinet Petromatrix.

    La presse américaine se faisait en effet l'écho de rumeurs de rachat de l'une des deux dernières banques d'affaires de Wall Street Morgan Stanley par la banque commerciale Wachovia.

    "Morgan Stanley est un très important pourvoyeur de liquidités pour les marchés de l'énergie de gré à gré et son effondrement pourrait avoir davantage de répercussions sur les échanges pétroliers que ce ne fut le cas pour Bear Stern ou Lehman", précisait M. Jakob.

    Depuis l'annonce lundi du dépôt de bilan de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, les cours du pétrole sont embarqués dans la tourmente financière et les échanges ne sont plus dictés par les nouvelles sur l'offre ou la demande mais plutôt par la sensibilité générale au risque et la crainte que la crise financière n'assombrisse encore les perspectives de demande pétrolière dans le monde.

    "Dans la tourmente financière en cours, les échanges de matières premières sont exposés à une série extraordinaire de facteurs exogènes, pouvant générer des vagues d'achats ou de liquidations, sans lien avec les fondamentaux propres à chaque matière première", expliquait ainsi M. Jakob.

    Les investisseurs n'accordaient ainsi qu'une attention distraite au Nigeria, deuxième producteur de brut africain, en proie à une violente vague de violences depuis dimanche, où le Mend, principal groupe armé du sud du pays, a déclaré dimanche une "guerre du pétrole" sous le nom de code "Ouragan Barbarossa".

    Par ailleurs, le thème des approvisionnements énergétiques restaient au centre de la campagne présidentielle américaine. Le candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain et sa colistière Sarah Palin ont prôné mercredi l'indépendance énergétique des Etats-Unis et les forages offshore, qui ont été autorisés mardi par la Chambre des représentants.

    afx/rq
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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