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OSLO - Les revendications territoriales dans l'Arctique doivent être avancées dans le strict cadre du droit de la mer déjà existant, a estimé jeudi la Norvège, réagissant à la volonté de la Russie de délimiter son espace maritime dans la région.
"Norvège et Russie partagent jusqu'à présent des positions très proches, à savoir le recours au droit de la mer et aux principes en vigueur", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Stoere lors d'un point de presse.
"J'imagine que c'est aussi à la base de son raisonnement lorsque (le président russe Dmitri Medvedev) dit que la Russie travaille sur cette question", a-t-il ajouté.
Mercredi à Moscou, M. Medvedev avait demandé l'élaboration d'une loi "pour tracer la frontière extérieure du plateau continental" de son pays "afin de garantir à long terme les intérêts nationaux de la Russie dans l'Arctique".
"C'est naturel. Lorsqu'il parle de l'importance de clarifier les questions qui pourraient encore être en suspens, c'est quelque chose qui tient à coeur dans tous les pays", a réagi M. Stoere.
Très convoitée par les cinq pays riverains (Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège et Danemark), la région pourrait receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel non-découvertes de la planète, selon les géologues de l'Institut de surveillance géologique des États-Unis (USGS).
Une Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 permet à un pays ayant une façade maritime d'étendre ses droits pour l'exploitation des ressources naturelles de 200 milles à 350 milles s'il peut prouver que cette extension constitue "la prolongation naturelle du plateau continental".
La Russie a déposé en 2001 sa requête pour revendiquer l'extension de son territoire maritime estimant que la dorsale de Lomonossov, une chaîne de montagne sous-marine qui s'étend du Groenland à la Sibérie, est une extension de son plateau continental.
"Jusqu'à présent, les Russes ont très minutieusement documenté leurs revendications", a affirmé M. Stoere.
"Ce serait peu sage d'utiliser d'autres moyens que ceux que le droit de la mer nous donne. Je présume que la Russie s'y tiendra et je n'ai aucune raison de croire autre chose", a-t-il dit.
Le Groenland, territoire autonome danois, et le Canada affirment pour leur part que la dorsale de Lomonossov est le prolongement naturel de leurs plateaux respectifs.
(©AFP / 18 septembre 2008 13h32)
"Norvège et Russie partagent jusqu'à présent des positions très proches, à savoir le recours au droit de la mer et aux principes en vigueur", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Stoere lors d'un point de presse.
"J'imagine que c'est aussi à la base de son raisonnement lorsque (le président russe Dmitri Medvedev) dit que la Russie travaille sur cette question", a-t-il ajouté.
Mercredi à Moscou, M. Medvedev avait demandé l'élaboration d'une loi "pour tracer la frontière extérieure du plateau continental" de son pays "afin de garantir à long terme les intérêts nationaux de la Russie dans l'Arctique".
"C'est naturel. Lorsqu'il parle de l'importance de clarifier les questions qui pourraient encore être en suspens, c'est quelque chose qui tient à coeur dans tous les pays", a réagi M. Stoere.
Très convoitée par les cinq pays riverains (Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège et Danemark), la région pourrait receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel non-découvertes de la planète, selon les géologues de l'Institut de surveillance géologique des États-Unis (USGS).
Une Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 permet à un pays ayant une façade maritime d'étendre ses droits pour l'exploitation des ressources naturelles de 200 milles à 350 milles s'il peut prouver que cette extension constitue "la prolongation naturelle du plateau continental".
La Russie a déposé en 2001 sa requête pour revendiquer l'extension de son territoire maritime estimant que la dorsale de Lomonossov, une chaîne de montagne sous-marine qui s'étend du Groenland à la Sibérie, est une extension de son plateau continental.
"Jusqu'à présent, les Russes ont très minutieusement documenté leurs revendications", a affirmé M. Stoere.
"Ce serait peu sage d'utiliser d'autres moyens que ceux que le droit de la mer nous donne. Je présume que la Russie s'y tiendra et je n'ai aucune raison de croire autre chose", a-t-il dit.
Le Groenland, territoire autonome danois, et le Canada affirment pour leur part que la dorsale de Lomonossov est le prolongement naturel de leurs plateaux respectifs.
(©AFP / 18 septembre 2008 13h32)