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Londres (AWP/AFX) - Le baril de pétrole est repassé au-dessus de 100 dollars à New York jeudi vers 12H00 GMT (14h00 HEC), touchant 102,24 dollars, après un accès de faiblesse du dollar et sur fond de craintes entourant l'état des stocks américains et la production au Nigeria.
Le light sweet crude pour livraison en novembre cotait 108,80 dollars, en hausse de 3,64 dollars, vers 13H00 GMT.
Tombé mardi à 90,55 dollars à New York, le cours du pétrole a regagné plus de 11 dollars en deux séances, dans un environnement extrêmement volatil en raison de la crise financière et bancaire.
Ce dernier mouvement a été dicté par une chute du billet vert, qui est repassé au-dessus d'1,45 dollar pour un euro, en baisse de plus d'1 cent par rapport à sa clôture de la veille (1,4326 dollar).
Tout recul du billet vert rend les achats d'or noir, libellé en dollars, moins cher pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les investisseurs étaient d'autant plus enclins à racheter de l'or qu'ils digéraient encore l'annonce d'une brutale chute des réserves aux Etats-Unis la veille.
"Les cours du pétrole ont inversé la tendance récente au déclin alors que le marché était soutenu par une baisse plus forte qu'attendu des réserves pétrolières américaines", estimaient ainsi les analystes de la banque Barclays Capital.
La semaine dernière, les réserves de brut ont fondu de 6,3 millions de barils, celles d'essence de 3,3 millions de barils.
Les cours étaient également soutenus par les menaces touchant la production au Nigeria. Le deuxième producteur de brut africain est en proie à une violente vague de violences depuis que le Mend, principal groupe armé du sud du pays, a déclaré dimanche une "guerre du pétrole" sous le nom de code "Ouragan Barbarossa".
Enfin, certains analystes commencent à évoquer le retour vers les matières premières et notamment le pétrole en manière de protection contre le risque, lui donnant un rôle de valeur-refuge que le dollar semble perdre.
afx/fah
Le light sweet crude pour livraison en novembre cotait 108,80 dollars, en hausse de 3,64 dollars, vers 13H00 GMT.
Tombé mardi à 90,55 dollars à New York, le cours du pétrole a regagné plus de 11 dollars en deux séances, dans un environnement extrêmement volatil en raison de la crise financière et bancaire.
Ce dernier mouvement a été dicté par une chute du billet vert, qui est repassé au-dessus d'1,45 dollar pour un euro, en baisse de plus d'1 cent par rapport à sa clôture de la veille (1,4326 dollar).
Tout recul du billet vert rend les achats d'or noir, libellé en dollars, moins cher pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les investisseurs étaient d'autant plus enclins à racheter de l'or qu'ils digéraient encore l'annonce d'une brutale chute des réserves aux Etats-Unis la veille.
"Les cours du pétrole ont inversé la tendance récente au déclin alors que le marché était soutenu par une baisse plus forte qu'attendu des réserves pétrolières américaines", estimaient ainsi les analystes de la banque Barclays Capital.
La semaine dernière, les réserves de brut ont fondu de 6,3 millions de barils, celles d'essence de 3,3 millions de barils.
Les cours étaient également soutenus par les menaces touchant la production au Nigeria. Le deuxième producteur de brut africain est en proie à une violente vague de violences depuis que le Mend, principal groupe armé du sud du pays, a déclaré dimanche une "guerre du pétrole" sous le nom de code "Ouragan Barbarossa".
Enfin, certains analystes commencent à évoquer le retour vers les matières premières et notamment le pétrole en manière de protection contre le risque, lui donnant un rôle de valeur-refuge que le dollar semble perdre.
afx/fah