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La petite Amira Hamzaoui est portée disparue depuis vendredi dernier. Agée d’à peine trois ans, la petite fille jouait devant la maison de ses parents, une ferme située à Aïn Tagouraït, wilaya de Tipaza. Le soleil tapait fort, en cette mi-journée et ses parents étaient confiants.
Amira a pour habitude de jouer juste à côté de la maison avec ses cousins et cousines du même âge. Mais cette fois-ci, elle est sortie pour ne plus revenir. Aucun de ses proches n’a rien vu ou entendu. Elle a disparu sans faire de bruit. Dans la famille, c’est la panique. Les recherches entreprises se sont avérées infructueuses. Depuis, c’est le cauchemar. Une plainte a été déposée auprès de la brigade de gendarmerie de Aïn Tagouraït, mais aucune nouvelle de la petite.
Pour l’instant, la thèse de l’enlèvement est la plus privilégiée du fait qu’Amira, vu son jeune âge, ne peut s’éloigner de la maison pour se perdre. Son père, Khaled Hamzaoui, a tenté ce qu’il a qualifié de « dernière chance ». Publier un appel à témoin dans tous les journaux, en attendant que l’enquête de la Gendarmerie nationale aboutisse. Totalement effondré, Khaled déclare vivre l’enfer depuis ce fatidique vendredi. Il n’arrive plus à dormir ou à manger. Il est terrorisé à l’idée qu’il puisse arriver malheur à sa petite fille. Les histoires de kidnapping d’enfants l’ont toujours terrifié, mais à aucun moment il dit avoir pensé qu’un jour sa propre fille pourrait connaître ce sort.
Il a donc lancé un appel poignant pour retrouver Amira. « Ce n’est qu’un bébé, et cela fait cinq jours qu’elle a disparu. Est-ce qu’elle mange ? Est-elle encore vivante ? A t-elle été violentée ? Ce sont des questions qui me torturent et qui me font passer des nuits blanches. Je voudrais que les moyens soient mis pour retrouver rapidement ma fille... », déclare-t-il en pleurs. La tragique histoire d’Amira a fait le tour du quartier et tous les voisins n’ont pas hésité à lancer des opérations de recherche, mais infructueuses. Une histoire qui rappelle tant d’autres ayant plongé de nombreuses régions du pays dans la psychose.
Une psychose légitime quand on sait que les statistiques des services de sécurité ont fait état de 841 enfants kidnappés de 2000 à 2007, année où 41 enfants ont été enlevés durant uniquement les quatre premiers mois et en 2006, 86 enfants enlevés ont été retrouvés morts. Ainsi, la gendarmerie a enregistré 4 enlèvements suivis de viol, en 2006, 2 en 2007 et 6 en 2008. Pour ces services, ce sont souvent les parents qui cachent la vérité pour une raison ou une autre, ce qui complique les investigations. Dans l’espoir que la famille retrouve rapidement, la petite Amira, saine et sauve, les parents d’enfants en bas âge sont aujourd’hui plus que jamais appelés à s’assurer à ce que l’univers dans lequel évoluent leurs enfants soit sécurisé.
Si vous avez des renseignements à communiquer sur la petite Amira, ses parents sont joignables au 0774 81 84 16.
Par Salima Tlemçani, El Watan
Amira a pour habitude de jouer juste à côté de la maison avec ses cousins et cousines du même âge. Mais cette fois-ci, elle est sortie pour ne plus revenir. Aucun de ses proches n’a rien vu ou entendu. Elle a disparu sans faire de bruit. Dans la famille, c’est la panique. Les recherches entreprises se sont avérées infructueuses. Depuis, c’est le cauchemar. Une plainte a été déposée auprès de la brigade de gendarmerie de Aïn Tagouraït, mais aucune nouvelle de la petite.
Pour l’instant, la thèse de l’enlèvement est la plus privilégiée du fait qu’Amira, vu son jeune âge, ne peut s’éloigner de la maison pour se perdre. Son père, Khaled Hamzaoui, a tenté ce qu’il a qualifié de « dernière chance ». Publier un appel à témoin dans tous les journaux, en attendant que l’enquête de la Gendarmerie nationale aboutisse. Totalement effondré, Khaled déclare vivre l’enfer depuis ce fatidique vendredi. Il n’arrive plus à dormir ou à manger. Il est terrorisé à l’idée qu’il puisse arriver malheur à sa petite fille. Les histoires de kidnapping d’enfants l’ont toujours terrifié, mais à aucun moment il dit avoir pensé qu’un jour sa propre fille pourrait connaître ce sort.
Il a donc lancé un appel poignant pour retrouver Amira. « Ce n’est qu’un bébé, et cela fait cinq jours qu’elle a disparu. Est-ce qu’elle mange ? Est-elle encore vivante ? A t-elle été violentée ? Ce sont des questions qui me torturent et qui me font passer des nuits blanches. Je voudrais que les moyens soient mis pour retrouver rapidement ma fille... », déclare-t-il en pleurs. La tragique histoire d’Amira a fait le tour du quartier et tous les voisins n’ont pas hésité à lancer des opérations de recherche, mais infructueuses. Une histoire qui rappelle tant d’autres ayant plongé de nombreuses régions du pays dans la psychose.
Une psychose légitime quand on sait que les statistiques des services de sécurité ont fait état de 841 enfants kidnappés de 2000 à 2007, année où 41 enfants ont été enlevés durant uniquement les quatre premiers mois et en 2006, 86 enfants enlevés ont été retrouvés morts. Ainsi, la gendarmerie a enregistré 4 enlèvements suivis de viol, en 2006, 2 en 2007 et 6 en 2008. Pour ces services, ce sont souvent les parents qui cachent la vérité pour une raison ou une autre, ce qui complique les investigations. Dans l’espoir que la famille retrouve rapidement, la petite Amira, saine et sauve, les parents d’enfants en bas âge sont aujourd’hui plus que jamais appelés à s’assurer à ce que l’univers dans lequel évoluent leurs enfants soit sécurisé.
Si vous avez des renseignements à communiquer sur la petite Amira, ses parents sont joignables au 0774 81 84 16.
Par Salima Tlemçani, El Watan
, je n'arriverais jamais a comprendre 
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