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John McCain semble mettre Zapatero et l'Espagne en Amérique latine
WASHINGTON - Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain s'est montré évasif sur une éventuelle rencontre avec le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, s'il était élu président des Etats-Unis, semblant confondre l'Espagne avec un pays latino-américain.
"Voudriez-vous rencontrer le chef de notre gouvernement, M. Zapatero?", a demandé une journaliste espagnole à John McCain lors d'un entretien diffusé mercredi soir sur une radio en espagnol de Miami (Floride, sud-est).
"Je rencontrerai les chefs d'Etat qui sont nos amis et qui veulent coopérer avec nous", a répondu M. McCain. "D'ailleurs, le président du Mexique (Felipe) Calderon mène un combat très très difficile contre les cartels de la drogue", a-t-il ajouté, laissant penser qu'il pouvait confondre l'Espagne, un pays européen membre de l'Alliance atlantique, avec un pays latino-américain.
"D'accord, mais je parle de l'Europe, a insisté la journaliste, le président (du gouvernement) de l'Espagne, vous voulez le rencontrer?". Le sénateur de l'Arizona a répété sa réponse, précisant qu'il ne rencontrerait que "les chefs d'Etat qui ont les mêmes principes et la même philosophie que nous: droits de l'homme, démocratie et liberté". "Et j'affronterai ceux qui ne l'ont pas", a-t-il ajouté.
La journaliste a une nouvelle fois demandé à M. McCain s'il rencontrerait éventuellement M. Zapatero à la Maison Blanche. "Franchement, je dois examiner nos relations, les situations et les priorités mais je peux vous assurer que j'établirai des relations plus étroites avec nos amis et que je me dresserai contre ceux qui veulent faire du mal aux Etats-Unis. Je sais comment faire ces deux choses", a répondu M. McCain.
"Je peux vous dire que j'ai un bilan satisfaisant concernant le travail (accompli) avec les dirigeants d'Amérique du Sud qui sont nos amis et avec qui nous nous dressons contre ceux qui ne le sont pas", a insisté M. McCain.
A Madrid, M. Zapatero a jugé "logique que (M. McCain) respecte une nécessaire prudence. Il y a un processus électoral en cours".
Selon des médias espagnols, le chef du gouvernement a rappelé qu'il n'avait jamais été reçu par le président américain George W. Bush. "Mais cela n'a pas empêché (l'Espagne et les Etats-Unis) de travailler ensemble", a-t-il ajouté. Il a souligné qu'il souhaitait coopérer avec le prochain gouvernement américain "quelle que soit sa couleur politique" avec "une volonté constructive et loyale comme cela est de rigueur entre deux pays alliés".
Un conseiller de M. McCain, Randy Scheunemann, a affirmé que c'était intentionnellement que le sénateur de l'Arizona n'avait pas répondu à la question de savoir s'il inviterait ou non M. Zapatero.
"Le sénateur McCain a refusé de s'engager pour une rencontre à la Maison Blanche avec le président Zapatero dans cet entretien", a dit M. Scheunemann dans un communiqué.
Les républicains n'ont jamais pardonné au chef du gouvernement espagnol d'avoir retiré le contingent espagnol d'Irak en 2004. Si M. Zapatero n'a jamais été reçu à la Maison Blanche, l'ancien chef du gouvernement conservateur espagnol José Maria Aznar y est en revanche régulièrement reçu par le président Bush.
(©AFP / 18 septembre 2008 22h32)
"Voudriez-vous rencontrer le chef de notre gouvernement, M. Zapatero?", a demandé une journaliste espagnole à John McCain lors d'un entretien diffusé mercredi soir sur une radio en espagnol de Miami (Floride, sud-est).
"Je rencontrerai les chefs d'Etat qui sont nos amis et qui veulent coopérer avec nous", a répondu M. McCain. "D'ailleurs, le président du Mexique (Felipe) Calderon mène un combat très très difficile contre les cartels de la drogue", a-t-il ajouté, laissant penser qu'il pouvait confondre l'Espagne, un pays européen membre de l'Alliance atlantique, avec un pays latino-américain.
"D'accord, mais je parle de l'Europe, a insisté la journaliste, le président (du gouvernement) de l'Espagne, vous voulez le rencontrer?". Le sénateur de l'Arizona a répété sa réponse, précisant qu'il ne rencontrerait que "les chefs d'Etat qui ont les mêmes principes et la même philosophie que nous: droits de l'homme, démocratie et liberté". "Et j'affronterai ceux qui ne l'ont pas", a-t-il ajouté.
La journaliste a une nouvelle fois demandé à M. McCain s'il rencontrerait éventuellement M. Zapatero à la Maison Blanche. "Franchement, je dois examiner nos relations, les situations et les priorités mais je peux vous assurer que j'établirai des relations plus étroites avec nos amis et que je me dresserai contre ceux qui veulent faire du mal aux Etats-Unis. Je sais comment faire ces deux choses", a répondu M. McCain.
"Je peux vous dire que j'ai un bilan satisfaisant concernant le travail (accompli) avec les dirigeants d'Amérique du Sud qui sont nos amis et avec qui nous nous dressons contre ceux qui ne le sont pas", a insisté M. McCain.
A Madrid, M. Zapatero a jugé "logique que (M. McCain) respecte une nécessaire prudence. Il y a un processus électoral en cours".
Selon des médias espagnols, le chef du gouvernement a rappelé qu'il n'avait jamais été reçu par le président américain George W. Bush. "Mais cela n'a pas empêché (l'Espagne et les Etats-Unis) de travailler ensemble", a-t-il ajouté. Il a souligné qu'il souhaitait coopérer avec le prochain gouvernement américain "quelle que soit sa couleur politique" avec "une volonté constructive et loyale comme cela est de rigueur entre deux pays alliés".
Un conseiller de M. McCain, Randy Scheunemann, a affirmé que c'était intentionnellement que le sénateur de l'Arizona n'avait pas répondu à la question de savoir s'il inviterait ou non M. Zapatero.
"Le sénateur McCain a refusé de s'engager pour une rencontre à la Maison Blanche avec le président Zapatero dans cet entretien", a dit M. Scheunemann dans un communiqué.
Les républicains n'ont jamais pardonné au chef du gouvernement espagnol d'avoir retiré le contingent espagnol d'Irak en 2004. Si M. Zapatero n'a jamais été reçu à la Maison Blanche, l'ancien chef du gouvernement conservateur espagnol José Maria Aznar y est en revanche régulièrement reçu par le président Bush.
(©AFP / 18 septembre 2008 22h32)
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