La ministre de la culture, en coordination avec le ministère de l’intérieur, a décidé de sévir contre les gestionnaires des boites de nuit de Riadh El Feth. Interpellée jeudi à l’APN par un député qui l’interrogeait sur la transformation de ce lieu, initialement conçu comme centre de rayonnement culturel de la capitale, en un endroit de «dépravation», selon la requête du parlementaire, Khalida Toumi a indiqué «que son département a décidé de mettre fin à cette situation en dépit de la complicité de l'administration avec les gestionnaires de ces lieux en leur octroyant l'autorisation dite «numero4» qui leur permet de convertir les restaurants en boîtes de nuit ».
Un arrêté ministériel promulgué au début des années 2000 n’avait pas réussi à contraindre les gestionnaires des cabarets de Riadh El Feth à la fermeture car ils disposaient «d’actes et d’autorisations», selon la ministre. Mais depuis juillet 2005 un décret exécutif définissant les conditions d'ouverture et d'exploitation des établissements de loisirs, y compris les boîtes de nuit, stipule dans une des dispositions l’obligation « du dépôt régulier d'une nouvelle demande » auprès des services concernés dont le ministère de la Culture.
Inauguré dans les années 80, Riadh El Feth, qui symbolise la décadence du pays sous l’ère de Chadli Bendjedid, fut à ses débuts un point de chute de la «jet set» algéroise en raison de ses luxueuses boutiques et ses restaurants «haut de gamme». Mais, dès la fin des années 1980, la crise économique aidant, Riadh El Feth a cessé d’être «une curiosité d’Alger ». Une situation qui s’est aggravée avec l’apparition du terrorisme. Devant l’absence de clientèle, beaucoup de gestionnaires ont transformé leurs restaurants en cabarets et lieux de prostitution. L’endroit est devenu quasi-infréquentable la nuit.
tsa
Un arrêté ministériel promulgué au début des années 2000 n’avait pas réussi à contraindre les gestionnaires des cabarets de Riadh El Feth à la fermeture car ils disposaient «d’actes et d’autorisations», selon la ministre. Mais depuis juillet 2005 un décret exécutif définissant les conditions d'ouverture et d'exploitation des établissements de loisirs, y compris les boîtes de nuit, stipule dans une des dispositions l’obligation « du dépôt régulier d'une nouvelle demande » auprès des services concernés dont le ministère de la Culture.
Inauguré dans les années 80, Riadh El Feth, qui symbolise la décadence du pays sous l’ère de Chadli Bendjedid, fut à ses débuts un point de chute de la «jet set» algéroise en raison de ses luxueuses boutiques et ses restaurants «haut de gamme». Mais, dès la fin des années 1980, la crise économique aidant, Riadh El Feth a cessé d’être «une curiosité d’Alger ». Une situation qui s’est aggravée avec l’apparition du terrorisme. Devant l’absence de clientèle, beaucoup de gestionnaires ont transformé leurs restaurants en cabarets et lieux de prostitution. L’endroit est devenu quasi-infréquentable la nuit.
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