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L'Algerie vole au secours du dictateur soudanais

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  • L'Algerie vole au secours du dictateur soudanais

    Quelle mouche a piqué le pouvoir algérien ? Selon les agences de presse, qui citent Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, le Soudan et l’Algérie ont décidé de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour geler les poursuites judiciaires engagées par la Cour pénale internationale (CPI) contre le dictateur soudanais Omar El Béchir, accusé de crime contre l’humanité dans le Darfour.



    La décision a été prise à la suite de la visite à Alger du ministre de l’Industrie et émissaire spécial du président soudanais, Youcef El Hakkir, qui a été reçu hier par le président Abdelaziz Bouteflika. Jusqu’à preuve du contraire, et à part l’Algérie, aucun pays au monde n’a osé effectuer une telle démarche. Quand la CPI a décidé d’agir, la Ligue arabe et l’Union africaine se sont contentées de se solidariser du bout des lèvres avec le maître de Khartoum, solidarité logique quand on sait que ces deux organisations sont plutôt des syndicats de chefs d’Etat que des émanations des peuples qu’elles prétendent représenter.
    Mais là où le bât blesse, c’est pourquoi l’Algérie s’est-elle mise du côté de cette dictature, un comportement humiliant et insultant pour tout le peuple algérien, car on ne peut pas oublier que le régime de Omar El Béchir, sous-traitant pour le compte des wahabbites d’Arabie Saoudite, a ouvert des camps d’entraînement sur son territoire pour les terroristes islamistes du GIA et de l’AIS qui vont ensuite semer la mort et la désolation en Algérie, des crimes dont le pays n’arrive pas encore à se relever. L’hostilité soudanaise à l’égard de l’Algérie était telle et si manifeste que le Haut Comité d’Etat (HCE), alors présidé par Ali Kafi, avait pris la décision de rompre les relations diplomatiques avec Khartoum. Celui-ci n’a pas pour autant cessé son aide matérielle au terrorisme algérien.
    Une anecdote illustre le grand froid qui s’est établi entre les deux pays. En 1996, le président Liamine Zeroual est invité à assister aux festivités commémorant le coup d’Etat perpétré le 1er septembre 1969 par Mouammar El Gueddafi contre le roi Idris Senousi. Quelle ne fut la surprise du chef de l’Etat algérien quand il voit à quelques mètres de lui, dans la tribune officielle, le général Béchir. Il pique alors une grande colère et quitte la tribune, poursuivi par le dictateur libyen qui cherche à lui faire changer d’avis. Ce dernier subit sans broncher l’ire de notre président. Malheureusement, les temps ont changé et l’Algérie fière et orgueilleuse a perdu de son aura et du prestige qu’elle avait sur la scène internationale. Bien après son intronisation, M. Bouteflika enfonce le clou. Il rétablit les relations avec des pays qui ont fait mal à l’Algérie comme l’Iran et le Soudan. Suprême insulte à la mémoire des victimes du terrorisme, le dictateur soudanais effectue même une visite officielle dans notre pays. Qu’est-ce qui pousse aujourd’hui le locataire d’El Mouradia à aller plus loin et à vouloir se faire l’avocat du diable ? Cherche-t-il à donner d’autres gages à l’Islam politique ? De toute évidence, l’initiative algéro-soudanaise n’a pas laissé indifférent.
    Le porte-parole adjoint du ministre français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, interrogé sur une telle initiative, a souligné que « la France est attachée à ce que les procédures engagées devant la Cour pénale internationale suivent leur cours ». Cette même Algérie, qui s’occupe d’affaires qui ne la regardent pas, mais qui laisse un de ses diplomates, dont l’innocence est reconnue même par les autorités françaises, malmené et empêché de bouger à Paris par la justice parisienne.

    Par Tayeb Belghiche (El watan)

  • #2
    car on ne peut pas oublier que le régime de Omar El Béchir, sous-traitant pour le compte des wahabbites d’Arabie Saoudite, a ouvert des camps d’entraînement sur son territoire pour les terroristes islamistes du GIA et de l’AIS qui vont ensuite semer la mort et la désolation en Algérie, des crimes dont le pays n’arrive pas encore à se relever
    Voici le passage qui m'a le plus interessé.J'aimerais bien entendre les membres houkouma là dessus.
    il est trés important d'analyser cette situation pour mieux comprendre la nature du regime algerien.à vos plumes les amis.

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    • #3
      L'Algerie vole au secours du dictateur soudanais
      Pour la Dictature, El pour une reconnaissance en faveur du polisario , Alger est Prete à Tout . par Contre , pour une Démocratie En Algerie meme , Ou Pour faire avancer le pays .... Alger prefere Laisser des Ouyahia , des Belkhadem et des Nuls Au pouvoir s'occuper du Peuple .

      C'est Triste Pour un Pays Qui a Tous les atouts pour Etre Grand.

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      • #4
        D'où l'amnistie des terroristes islamistes par Boutef et le gourou Belkhadem

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        • #5
          D'où l'amnistie des terroristes islamistes par Boutef et le gourou Belkhadem
          Il y a de quoi se poser des questions en effet.

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          • #6
            Il y a de quoi se poser des questions en effet.
            Beh , La Réponse est Pourtant la

            Ceux Qui Décrochent l'Oscar En Algerie : " Les terroristes et les Dictateurs " , Ceux qui Passent pour les Debiles " les Harragas " .

            C'est la Loi D'El Mouradia .... Personne ne saura la Changer .

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            • #7
              "A aucun moment Mourad Medelci (ministre des Affaires étrangères algérien) n'a déclaré envisager que l'Algérie saisisse le Conseil de sécurité de l'ONU
              Une autre fois les gars !!

              Mais pas mal les analyses et supputations. Très révélatrices !

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              • #8
                tiens j'ai mieux là.


                Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger, M. Djallel Youcef El-Dakkir, ministre soudanais de l'Industrie et envoyé spécial du Président Omar El Bachir. L'audience s'est déroulée au siège de la Présidence de la République.
                M. El-Dakkir salue la position “forte et constante” de l'Algérie
                Le ministre de l'Industrie et envoyé spécial du Président soudanais, M. Djallel Youcef El-Dakkir, a salué hier à Alger la position "forte et constante" de l'Algérie en faveur du Soudan concernant la question du Darfour et face aux accusations de la Cour pénale internationale (CPI) dirigées contre le président soudanais Omar Hassan El-Bachir. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, l'envoyé spécial soudanais a salué la position algérienne, soulignant que l'Algérie "n'a jamais cessé de soutenir le Soudan".
                Il a, à ce propos, précisé que le Président Bouteflika lui a affirmé le soutien "constant" de l'Algérie au Soudan" face aux "allégations" de la CPI et en vue de trouver une solution finale au problème du Darfour par la voie du dialogue. M. El-Dakkir a indiqué qu'il était venu en Algérie pour remettre une lettre au président Bouteflika l'informant des récents développements au Soudan et des résultats de l'effort diplomatique "colossal" consenti par le Soudan.
                La conversation a également porté, a-t-il ajouté, sur l'initiative arabe qui vient d'être amorcée à l'occasion du dernier Conseil des ministres de la Ligue arabe, précisant que "le Président Bouteflika a appelé à la coordination des efforts entre la Ligue arabe et l'Union africaine (UA) en vue de dégager une position commune et de conférer davantage de force et d'efficacité à l'initiative.
                Le Président de la République a également souligné "la nécessité d'une coordination, lors des réunions de l'Assemblée générale des Nations unies, entre les groupes des pays des non-alignés, de la conférence islamique, de l'UA et de la Ligue arabe afin d'aboutir à une position commune forte en faveur du Soudan", a-t-il encore précisé. M. El-Dakkir a, dans ce contexte, souligné la démarche de l'Algérie visant à faciliter la rencontre des parties en conflit au Soudan en vue de parvenir à une solution finale à ce problème par les voies diplomatiques.
                Il a, par ailleurs, précisé que le Président de la République a souhaité que ce dossier soit définitivement clos dans les mois à venir pour laisser place à la construction et au développement

                El moujahid

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                • #9
                  Quelle mouche a piqué le pouvoir algérien ?
                  Que cette information soit vraie ou pas, l'Algérie et le Soudan entetiennent d'excellentes relations. De plus, il y a comme un pacte entre pays africains : solidarité.
                  Le problème du Darfour n'est qu'un prétexte. Les enjeux sont ailleurs d'où un soutien presque total de la Chine à ce pays et à l'opposition de la plupart des pays africains mis à part les toutous....
                  La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                  • #10
                    monsieur bouteflika parle d'allegations de la cour penale internationale.

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                    • #11
                      La conversation a également porté, a-t-il ajouté, sur l'initiative arabe qui vient d'être amorcée à l'occasion du dernier Conseil des ministres de la Ligue arabe, précisant que "le Président Bouteflika a appelé à la coordination des efforts entre la Ligue arabe et l'Union africaine (UA) en vue de dégager une position commune et de conférer davantage de force et d'efficacité à l'initiative.
                      Merci Rod. Voilà qui est clair !

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                      • #12
                        Jawzia

                        Ok jawzia,mais je crois que tu as loupé celle là
                        Il a, à ce propos, précisé que le Président Bouteflika lui a affirmé le soutien "constant" de l'Algérie au Soudan" face aux "allégations" de la CPI
                        le ministre a été on ne peut plus clair.Cette phrase ne peut avoir plusieurs interpretations,désolé jawzia.

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                        • #13
                          Cette phrase ne peut avoir plusieurs interpretations
                          Infirme t-elle, celle là ???
                          La conversation a également porté, a-t-il ajouté, sur l'initiative arabe qui vient d'être amorcée à l'occasion du dernier Conseil des ministres de la Ligue arabe, précisant que "le Président Bouteflika a appelé à la coordination des efforts entre la Ligue arabe et l'Union africaine (UA) en vue de dégager une position commune et de conférer davantage de force et d'efficacité à l'initiative.
                          Meme le Maroc a du souscrire à cette initiative en sa qualité de membre de la ligue arabe. A moins que le Maroc s'en est départi et que le communiqué qui le stipule est passé inaperçu.

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                          • #14
                            Le Quotidien Le Monde , N'a Cité Que l'Algerie Comme Pays la
                            Ton cerveau vaut tous les "Le Monde" du monde. Reflechis !

                            - Pourquoi, le Maroc n'a pas assisté au dernier Conseil des ministres de la Ligue arabe où l'initiative a été adoptée ??

                            - S'il y a assisté, a t-il acquiscé ou s'est départi de cette initiative ?
                            Dernière modification par jawzia, 19 septembre 2008, 02h40.

                            Commentaire


                            • #15
                              Infirme t-elle, celle là ???

                              Citation:
                              La conversation a également porté, a-t-il ajouté, sur l'initiative arabe qui vient d'être amorcée à l'occasion du dernier Conseil des ministres de la Ligue arabe, précisant que "le Président Bouteflika a appelé à la coordination des efforts entre la Ligue arabe et l'Union africaine (UA) en vue de dégager une position commune et de conférer davantage de force et d'efficacité à l'initiative.
                              elle ne l'infirme pas.Et cette phrase à son tour n'infirme pas celle là
                              Il a, à ce propos, précisé que le Président Bouteflika lui a affirmé le soutien "constant" de l'Algérie au Soudan" face aux "allégations" de la CPI

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