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Nouvelle tarification des médicaments en Algérie

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  • Nouvelle tarification des médicaments en Algérie

    En Algérie, les tarifs complémentaires des médicaments soumis au tarif de référence publiés au journal officiel du 2 juillet dernier concernent 180 dénominations communes internationales (DCI), représentant 2 100 à 2 500 marques

    Ces tarifs de référence fixés par le Comité national du remboursement visent à l’encouragement du médicament générique et l’optimisation des dépenses des caisses de la sécurité sociale.

    Une première lecture de ce tarif de référence fait ressortir plusieurs anomalies pouvant être à l’origine de dysfonctionnements dans la disponibilité et le prix du médicament.

    La première anomalie concerne le remboursement par classe thérapeutique qui ne tient pas compte du service médical rendu, et l’avantage comparatif qu’amènent les médicaments innovants sur la qualité de vie des malades.

    Rembourser par classe thérapeutique, c’est décider, sans l’avis des experts, que deux ou plusieurs molécules sont équivalentes sur le plan thérapeutique, les effets secondaires et les effets indésirables, ce qui n’est guère plausible.

    Par ailleurs, les produits d’une même famille thérapeutique n’ont pas tous fait l’objet de tarif de référence, pourquoi ? Certains tarifs de référence créent une médecine à deux vitesses, car ils concernent des nouveaux malades mis sous traitement à compter de la date de l’entrée en vigueur de cet arrêté. En termes plus clairs, cela veut dire , que les mêmes adhérents à la caisse de sécurité sociale n’ouvrent pas aux mêmes droits Le remboursement sur la base de la classe thérapeutique signifie que pour une maladie donnée (l’hypertension artérielle par exemple), on rembourse toutes les molécules traitant cette maladie sur la base du même tarif.

    Or, toutes les molécules ne sont pas identiques sur le plan des indications et , des effets secondaires

    Sur un autre plan, le Comité national du remboursement s’est substitué aux experts qui sont les seuls qualifiés à juger de la concordance thérapeutique.

    Ce tarif de référence qui entrera en vigueur au mois d’octobre prochain n’a fait l’objet d’aucun effort de communication vers les médecins prescripteurs, les pharmaciens d’officine ou les citoyens.

    Pis encore, même les experts n’ont pas été associés à l’élaboration de ce tarif de référence

    Par La Nouvelle République

  • #2
    Rembourser par classe thérapeutique, c’est décider, sans l’avis des experts, que deux ou plusieurs molécules sont équivalentes sur le plan thérapeutique, les effets secondaires et les effets indésirables, ce qui n’est guère plausible.
    C'est là où le bat blesse ! Chez nous les études coût/efficacité, coût/utilité, on ne connait pas (du moins on n'en fait pas).
    Agir par à-coup ne sert pas le systême de santé (peut-on parler de systême, sachant que c'est l'anarchie ?). Ce dont nous avons besoin c'est une politique globale de tarification : mesure de l'activité, tarification à l'activité (pour le financement des établissements hospitaliers), une véritable politique du médicament.
    Dernière modification par ETTARGUI, 19 septembre 2008, 22h50.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

    Commentaire


    • #3
      on fait du copie collé grace notre maitre la france.
      c'est triste, que l Algerie ne dispose pas de ses intellectuels.

      Commentaire

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