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Les opprtunités d'affaires au Maroc exposées aux Américains
Investir dans les métiers mondiaux du Maroc et dans l'offshoring des services et de l'industrie n'intéresse pas que les pays de l'Europe ou ceux dits de la zone nearshore.
Les businessmen du pays de l'oncle Sam peuvent aussi mener des stratégies gagnantes de croissance externe en investissant au Maroc et en profitant des avantages comparatifs et compétitifs qu'offre le Royaume.
Il suffit de bien cibler les métiers et les secteurs porteurs : Les opportunités d'investissement au Maroc ont été en effet déclinées, lundi dernier à Washington, dans le cadre d'une rencontre organisée à l'initiative conjointe de la Banque mondiale et l'Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).
Dans sa présentation, lors d'un panel consacré au rôle des missions diplomatiques dans la promotion des investissements étrangers, le conseiller économique de l'ambassade du Maroc aux États-unis, Mourad Layachi, a mis en avant les avantages qu'offrent le Royaume aux compagnies américaines.
L'accord de libre-échange signé entre les deux pays et entré en vigueur en 2006 a déjà dressé un tapis commercial et fiscal ultra-souple faisant que les produits exportés des deux pays soient exonérés des taxes douanières à hauteur de 95 %. L'intervenant a aussi souligné l'ouverture du Maroc sur le secteur des services, notant que la majorité des fournisseurs de services américains, y compris les banques et les compagnies d'assurance, seront traitées sur un même pied d'égalité que les sociétés marocaines.
Les services ? Le Maroc y est devenu expert au même rang que l'Inde, le partenaire offshoring préféré des sociétés américaines. Le gain est aussi important en sous-traitant au Maroc et ce n'est pas une coïncidence si des firmes de la taille de Dell, Cap Gemini ou autres ont choisi d'y installer leurs principaux centres mondiaux de traitement. Présentant des avantages géographiques plus élevés qu'en Inde, l'offshoring au Maroc n'est pas une affaire perdue d'avance.
La main-d'œuvre multilinguistique, qualifiée et abondante, ainsi que le savoir-faire technique et l'infrastructure nécessaires ont déjà fait preuve de performance pour des grosses pointures de la technologie en Europe. Le représentant économique du Maroc aux États-unis a justement, à ce niveau, mis en exergue les apports de la stratégie industrielle et volontariste du Royaume, concrétisée notamment par le plan Émergence qui offre des opportunités considérables pour les secteurs de l'automobile, l'aéronautique…rappelant au passage que les investisseurs étrangers ont injecté plus d'un milliard de dollars au secteur automobile au Maroc durant les cinq dernières années.
Concernant le secteur aéronautique, l'intervenant a fait savoir qu'en 1999, le secteur ne comptait que 2 compagnies, alors qu'en 2005, ce nombre est passé à 30 entreprises, avec un chiffre d'affaires qui a atteint 120 millions de dollars et s'est, par ailleurs, arrêté sur les réalisations du Maroc en termes de macroéconomie et de développement humain, citant, entre autres, un nouveau rythme de croissance depuis 1998 ( une moyenne de 5 % entre 2001 et 2006), le contrôle du déficit budgétaire, la baisse du taux de chômage (9,7% en 2006) et l'amélioration du taux de scolarité, particulièrement des filles dans le monde rural, ce dernier ayant passé de 62,1 % en 2000 à 88,7 % en 2006.
M. Layachi a enfin cité le niveau élevé de la protection de la propriété intellectuelle, le cadre juridique relatif à la protection des investissements et les accords de libre-échange liant le Maroc à plusieurs pays, notamment arabes et européens. Ceci pour dire qu'investir au Maroc peut avoir plusieurs finalités, toutes gagnantes à tous les coups. Ça peut aussi bien être une affaire pour produire pour le marché local (sous-traitance), pour le marché marocain, ou exporter vers des pays tiers.
De grandes chances sont donc à tenter. Le Maroc bénéficie d'une grande expérience en matière du Nearshoring avec l'Europe. 45% de l'Offshoring français est concentré au Maroc avec des années d'avance par rapport aux nouveaux arrivants. Une confiance à quantifier en sachant que le Casanearshore est déjà comble et les places à la Technopole de Rabat sont déjà toutes réservées.
TunisieAffaire
Les businessmen du pays de l'oncle Sam peuvent aussi mener des stratégies gagnantes de croissance externe en investissant au Maroc et en profitant des avantages comparatifs et compétitifs qu'offre le Royaume.
Il suffit de bien cibler les métiers et les secteurs porteurs : Les opportunités d'investissement au Maroc ont été en effet déclinées, lundi dernier à Washington, dans le cadre d'une rencontre organisée à l'initiative conjointe de la Banque mondiale et l'Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).
Dans sa présentation, lors d'un panel consacré au rôle des missions diplomatiques dans la promotion des investissements étrangers, le conseiller économique de l'ambassade du Maroc aux États-unis, Mourad Layachi, a mis en avant les avantages qu'offrent le Royaume aux compagnies américaines.
L'accord de libre-échange signé entre les deux pays et entré en vigueur en 2006 a déjà dressé un tapis commercial et fiscal ultra-souple faisant que les produits exportés des deux pays soient exonérés des taxes douanières à hauteur de 95 %. L'intervenant a aussi souligné l'ouverture du Maroc sur le secteur des services, notant que la majorité des fournisseurs de services américains, y compris les banques et les compagnies d'assurance, seront traitées sur un même pied d'égalité que les sociétés marocaines.
Les services ? Le Maroc y est devenu expert au même rang que l'Inde, le partenaire offshoring préféré des sociétés américaines. Le gain est aussi important en sous-traitant au Maroc et ce n'est pas une coïncidence si des firmes de la taille de Dell, Cap Gemini ou autres ont choisi d'y installer leurs principaux centres mondiaux de traitement. Présentant des avantages géographiques plus élevés qu'en Inde, l'offshoring au Maroc n'est pas une affaire perdue d'avance.
La main-d'œuvre multilinguistique, qualifiée et abondante, ainsi que le savoir-faire technique et l'infrastructure nécessaires ont déjà fait preuve de performance pour des grosses pointures de la technologie en Europe. Le représentant économique du Maroc aux États-unis a justement, à ce niveau, mis en exergue les apports de la stratégie industrielle et volontariste du Royaume, concrétisée notamment par le plan Émergence qui offre des opportunités considérables pour les secteurs de l'automobile, l'aéronautique…rappelant au passage que les investisseurs étrangers ont injecté plus d'un milliard de dollars au secteur automobile au Maroc durant les cinq dernières années.
Concernant le secteur aéronautique, l'intervenant a fait savoir qu'en 1999, le secteur ne comptait que 2 compagnies, alors qu'en 2005, ce nombre est passé à 30 entreprises, avec un chiffre d'affaires qui a atteint 120 millions de dollars et s'est, par ailleurs, arrêté sur les réalisations du Maroc en termes de macroéconomie et de développement humain, citant, entre autres, un nouveau rythme de croissance depuis 1998 ( une moyenne de 5 % entre 2001 et 2006), le contrôle du déficit budgétaire, la baisse du taux de chômage (9,7% en 2006) et l'amélioration du taux de scolarité, particulièrement des filles dans le monde rural, ce dernier ayant passé de 62,1 % en 2000 à 88,7 % en 2006.
M. Layachi a enfin cité le niveau élevé de la protection de la propriété intellectuelle, le cadre juridique relatif à la protection des investissements et les accords de libre-échange liant le Maroc à plusieurs pays, notamment arabes et européens. Ceci pour dire qu'investir au Maroc peut avoir plusieurs finalités, toutes gagnantes à tous les coups. Ça peut aussi bien être une affaire pour produire pour le marché local (sous-traitance), pour le marché marocain, ou exporter vers des pays tiers.
De grandes chances sont donc à tenter. Le Maroc bénéficie d'une grande expérience en matière du Nearshoring avec l'Europe. 45% de l'Offshoring français est concentré au Maroc avec des années d'avance par rapport aux nouveaux arrivants. Une confiance à quantifier en sachant que le Casanearshore est déjà comble et les places à la Technopole de Rabat sont déjà toutes réservées.
TunisieAffaire