De quelles tendances sont les quotidiens Algeriens ?

[Stanislas]

Bonsoir,

En France par exemple, quand on lit le Figaro, on est sur de lire un journal de droite. Quand vous achetez libération vous étes sur de lire un journal de gauche. Idem pour le New-York Times qui es republicain ......


En Algérie, à part le quotidien " la dépeche de kabylie " qui est le porte parole de l'UDL. Le parti de Amara Ben Youness..... ou l'ex le MATIN qui est née aprés une siccission de l'Echo d'Alger et qui un journal avant -gardiste .....je n'ai jamais pu savoir la tendance des quotidiens type El Watan, El Khabar, ou Le Quotidien d'Oran.

Est il une honte pour un quotidien algerien d'affirmer sa tendance ?

[sorrowheart]

Si un quotidien affirme qu'il appartient à une presse soit disant libre, comment veux tu qu'il affiche sa partialité, alors qu'il se sent obliger de faire propager une certaine idéologie?!

[tamerlan]

mais stan nos journeaux veulent avoir le beurre et l'argent du beurre :defendre des causes choisis tout en se defendant de le faire soit disant par impartialité!!

c'est pour cela que j'aime bien elkhabar.............a part ce joutnal et quelques journalistes ailleurs ,notre presse meme si elle paeait libre ,elle me semble suivre des directives precises..wa allahou a3lam

[Stanislas]

Bonsoir sorrowheart,

Avoir une tendance, ne veut pas dire partisan....

Le canard enchainé est de gauche, ca ne l'a jamais empeché de critiquer la gauche et la droite au passage.


Le Figaro est de droite.... mais ces journalistes sont relativement impartial

Le Monde est de gauche..... crois moi il tire à boulets rouges sur tout le monde droite et gauche.

La croix est un quotidein de tendance chretienne... mais ca ne l'empeche pas d'avoir des articles trés critiques sur les chretiens et les pays chretiens....

On parle de tendances ...... loin de moi de parler des journaux partisans de type

Libre Algérie ( FFS)
El BADIL ( MDA de benbella)
ex : El Mounkid ( ex : FIS)

etc....

Amitiés

[aldebaran]

le matin eradico ex pags (cad ex pseudo parti communiste algerie)
l'autentique ex general betchine
el watan eradico lamariste
la tribune surtout a ses debuts toufik medienne
le quotidien d'oran entre reconciliateur a une periode et boutekliste
el moudjlahid le mdn lol
sinon sur le plan economique encore faudrait il que les journalistes
disposent d'une formation et de convictions , c plutot du khobiste
je mange a tous les rateliers
j'oubliais liberte ex profilor cad rcd donc touati mais la ligne a change
le debat politique en algerie n'est pas encore arrive a par exemple sociaix democrate, et islamo democrate
c plutot je mange a tous les rateliers , un jour je suis socialo et l'autre jour je suis un apotre du liberalisme ce qui signifie ne pas avoir de point de vu, de conviction ferme , ne pas etre pragmatique (car les americains qd il faut etre protectioniste le sont tout en favorisant a l'interieur du pays la libre entreprise donc fiscalite interresssante , facilite de creation d'entreprise as ou peu de bureaucratie) et avoir une vision dogmatique pour par dire manicheenne du monde ou de l'economique politique
sinon apres on peut etre plus conservateur sur les moeurs (la on touche au bas ventre) ou plus liberaux

[Al-Fares]

Moi je pense que c'est une question de sous! Si un journal annonce "ses couleurs" automatiquement il perd des lecteurs...

[sorrowheart]

Avoir une tendance, ne veut pas dire partisan....

totalement d'accord avec toi!
mais sincèrement est ce le cas pour les journaux algériens?
je vois aucune différence, par exemple, entre El-monkid et liberté lors du traitement que ca soir thématique, politique ou autre sujet.
chez ns le penchant c'est d'adhérer à une idèologie!

[Stanislas]

je vois aucune différence, par exemple, entre El-monkid et liberté

Pour moi el- Monkid etait un journal d'incompetents et de bornés aveuglés par la politique politicienne. Tu t'imagine un journal dirigé par un aveugle...... (Hachemi Sahnouni).....un comble.

Liberté est un journal d'apprentis journalistes.....et sans conviction ni charisme hormis certains...

El Watan par contre sont des pros .... mais sans tendance claire.

[Ex-voto]

En Algérie, il faut acheter Alger Républicain qui reparait depuis 2 ans et on est sûr d'être catalogué progressiste ^^

"Alger Républicain" est normalement disponible partout en kiosque mais les entreprises de distribution font tout pour ne pas lui simplifier la tâche....Et la publicité le boycotte...

[sorrowheart]

Pour moi el- Monkid etait un journal d'incompetents et de bornés aveuglés par la politique politicienne. Tu t'imagine un journal dirigé par un aveugle...... (Hachemi Sahnouni).....un comble.
Liberté est un journal d'apprentis journalistes.....et sans conviction ni charisme hormis certains...

le conditionnement et l'endoctrinement par le biais de certaine catégorie de personne, personnage c mieux adapté je crois, qui se disent journaliste ne mène qu'à une seule issue, un seul et le même résultat.

[zwina]

Et le Jeune Indépendant ?

[Ex-voto]

Alger républicain, avec Khalfa et Benzine
J’ai rejoint Alger républicain en 1950. Alger républicain, contrairement à l’idée commune, n’a pas toujours été ce journal qui, dès sa création, combattait pour l’indépendance de l’Algérie. C’est un journal qui est né dans le sillage du Front populaire français, et qui avait reçu l’appui, en Algérie, de démocrates et de syndicalistes européens, de gens qui étaient plus ou moins socialistes. Du côté des Algériens, il y avait des gens de la bourgeoisie, des commerçants, qui comprenaient qu’il fallait pour l’Algérie un quotidien qui puisse faire échec à la propagande colonialiste raciste exacerbée véhiculée par la presse locale. Alger républicain avait été connu parmi les Algériens pour son action au moment du procès du cheikh Tayeb El Oqbi, qui était le président du cercle du Progrès à Alger. On l’avait accusé d’avoir fourni de l’argent pour assassiner le mufti d’Alger. Alger républicain, par la plume d’Albert Camus, a défendu cheik El Oqbi, et a fait la démonstration que toute l’affaire était montée de toutes pièces par l’administration coloniale. El Oqbi a été acquitté. C’était une victoire formidable. Le changement s’est opéré à Alger républicain par la suite, avec la venue au journal de Boualem Khalfa, de moi-même et d’autres militants du PCA. Ensuite est venu Abdelhamid Benzine. Alger républicain, auparavant, même s’il avait des positions ouvertes, n’était pas un journal qui comprenait ou qui exposait le fond même de la question coloniale. Ainsi, pour Albert Camus, les Algériens devaient avoir les mêmes droits que les Français, mais il ne disait pas que les Algériens n’étaient pas des Français, et ils avaient le droit d’être maîtres de leur pays, avec leur République, leur drapeau. Il ne parlait pas du passé prestigieux de la civilisation arabe. Pour Albert Camus, l’Algérie avait commencé en 1830. Même quand il parlait du passé de l’Algérie, il parlait des ruines de Tipaza, ou de celles de Cherchell, mais entre les ruines de Tipaza et le débarquement à Sidi Ferruch, c’était comme s’il n’y avait rien eu.

A partir de 1950, Alger républicain est devenu un vrai journal algérien, avec le souci de ne pas se couper de la population européenne, qui pouvait être amenée à comprendre que l’intérêt des Européens qui n’étaient pas des colonialistes, et de leurs enfants, s’ils voulaient rester en Algérie, c’était de se joindre aux Algériens exploités, et dans la lutte même pour une autre Algérie, de revendiquer leur appartenance à l’Algérie. C’est ce que nous avons défendu. Et ce n’est pas par hasard que les colonialistes appelaient Alger républicain le « journal des Arabes », ou « le petit mendiant », parce qu’il y avait toujours une souscription qui était dans l’air. Pendant toute cette période, le journal a été en butte à toutes sortes de provocations, de difficultés légales, de persécutions policières, d’arrestations des membres de sa rédaction, de saisies continuelles, et surtout de difficultés financières. Il est évident que les grosses firmes ne donnaient pas leur publicité à Alger républicain. On était obligés de demander à ceux qui travaillaient au journal un esprit militant. Il n’y avait pas d’horaires de travail, pas de vacances, les salaires étaient ridicules quand ils étaient payés. Répondait à cela une fantastique solidarité des lecteurs algériens. Il y avait les syndicats organisés qui apportaient des contributions, il y avait les simples gens . Quand il y avait une souscription et qu’on disait : « Il faut absolument qu’on obtienne de l’argent, sans cela on est étranglés », il aurait fallu prendre des photos des gens qui faisaient la queue devant la caisse, avec des ouvriers, des dockers, des femmes qui apportaient des bijoux...

http://www.algerie-dz.com/article1271.html


Pour avoir un aperçu de ce qu'est le journal


"Alger Républicain, le journal qui dit toute la vérité, rien que la vérité mais qui ne peut pas dire toute la vérité" ^^

[sorrowheart]

Alger Républicain, le journal qui dit toute la vérité, rien que la vérité mais qui ne peut pas dire toute la vérité"

Une liberté condionnée n'est pas une liberté!

[Ex-voto]

Une liberté condionnée n'est pas une liberté!

Le slogan était ainsi car justement le journal a été maintes fois clandestin et était censuré par le pouvoir.

Le journal utilisait donc ce slogan avant l'indépendance pour faire savoir qu'il était censuré et faisait paraitre les articles censurés avec des trous en blancs pour montrer l'étendue de la censure.

[assia]

Bonsoir Stanislas,
je pense que le Figaro est loin d'avoir des journalistes "impartiaux":la ligne éditoriale de ce journal est trés à droite voire même trés, trés à droite(..)
Quant au journal le Monde, cela fait longtemps que l'étiquette de neutralité qui le caractérisait ne lui convient plus.
Un fait évident:que les journaux français soient de "gauche" ou de "droite", sur certains sujets, il y a un consensus flagrant et parfois scandaleux car flirtant de prés avec la mauvaise foi , la subjectivité et la partialité.
Le Canard Enchaîné est le seul journal français à continuer tant bien que mal à se battre pour sa liberté éditoriale.
Concernant les journaux algériens: la pression politique reste grande et malgré cela, le frémissement démocratique est là.La liberté d'expression est un apprentissage et elle est souvent confondue avec règlement de comptes mesquins, diffamation et insultes.Le journalisme algérien gagnerait à être plus professionnel.
Les tendances politiques des journaux algeriens ?A mon avis, loin de représenter quelque mouvance idéologique que ce soit,nos journaux représentent chacun un squatteur politique qu'une immense fortune amassée illégalement a rendu INFLUENT.