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Un septuagénaire a tué sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Il a été mis en examen à Créteil pour coups mortels et "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur conjoint" et placé en détention provisoire.
La maladie d'Alzheimer constitue une pathologie de plus en plus fréquente, du fait du vieillissement de la population. Cette maladie dégénérative du cerveau rend le patient progressivement dépendant d'une tierce personne avec désinsertion de son milieu social. Le conjoint d'un(e) malade d'Alzheimer a besoin d'être formé et encadré...
On en sait un peu plus sur les causes de la mort de la septuagénaire dont le corps a été retrouvé le week-end dernier dans le Val-de-Marne. Son mari, un homme de 76 ans, dit l'avoir rouée de coupsdans des circonstances difficiles. "J'ai pété les plombs, ça devenait de plus en plus lourd à gérer pour lui", a-t-il déclaré.
Le corps de cette femme a été retrouvé dans son domicile le week-end dernier à Fresnes, dans le Val-de-Marne. Le septuagénaire, qui ne s'explique pas son geste, a été mis en examen à Créteil pour coups mortels et "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur conjoint" et placé en détention provisoire.
L’autopsie a montré que le décès de la septuagénaire a été causé par un traumatisme thoracique majeur et révèle des fractures des vertèbres et des clavicules. Le mari était devenu désemparé devant la progression de la maladie de son épouse, et c'est lui-même qui a sollicité les secours.
Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de 20 ans de réclusion criminelle si la victime est une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur (Articles 222-7 et 222-8 du Code Pénal).
Face à une malade qui perdait progressivement ses repères, le septuagénaire ne savait pas toujours comment réagir. En effet, certains gestes simples du quotidien deviennent de plus en plus difficiles à exécuter. Dans les associations, dans les hôpitaux de jour, il existe des formations pour les aidants, pour savoir justement comment réagir face aux situations difficiles que rencontrent la majorité des familles. Cet homme a suivi quelques-unes des séances propsoées. Ce drame doit tout de même nous pousser à la réflexion.
En France, le nombre de patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée est estimé à 860 000. Mais si l'on considère l'ensemble de l'entourage familial, ce sont environ 3 millions de personnes qui sont affectées directement par cette maladie. Malgré la maladie, 87 % des personnes de 75 ans et 73% de celles de 85 ans vivent chez elles ou chez un membre de la famille. La vie à domicile reste donc largement majoritaire, même lorsque les malades deviennent très dépendants.
Ainsi, tout au long de l'évolution de la maladie, le conjoint ou l'aidant, doit constamment s'adapter. A l'occasion de la journée de la journée mondiale Alzheimer, voici quelques conseils pour les proches des malades.
La population âgée de + 65 ans atteinte de maladie d'Alzheimer, est évaluée à plus de 435 000 personnes en France. Elle atteint environ 10 à 15 % de personnes au-delà de 85 ans. D'ici 2020, ces chiffres auront doublé.
En dépit de progrès importants réalisés depuis quelques années, tant dans le domaine du traitement que de la prise en charge, la maladie d'Alzheimer reste encore malheureusement incurable. Les patients atteints ont besoin d'un diagnostic précoce et aussi précis que possible, d'un traitement et d'une prise en charge adaptés à chaque cas et ce, jusqu'à la fin de leur vie.
Par ailleurs les familles se trouvent souvent dans des situations difficiles qui nécessitent une aide et un accompagnement. Des lieux de prise en charge spécialisés et des équipes formées à la spécificité de ces malades sont donc indispensables aujourd'hui.
- Continental news
La maladie d'Alzheimer constitue une pathologie de plus en plus fréquente, du fait du vieillissement de la population. Cette maladie dégénérative du cerveau rend le patient progressivement dépendant d'une tierce personne avec désinsertion de son milieu social. Le conjoint d'un(e) malade d'Alzheimer a besoin d'être formé et encadré...
On en sait un peu plus sur les causes de la mort de la septuagénaire dont le corps a été retrouvé le week-end dernier dans le Val-de-Marne. Son mari, un homme de 76 ans, dit l'avoir rouée de coupsdans des circonstances difficiles. "J'ai pété les plombs, ça devenait de plus en plus lourd à gérer pour lui", a-t-il déclaré.
Le corps de cette femme a été retrouvé dans son domicile le week-end dernier à Fresnes, dans le Val-de-Marne. Le septuagénaire, qui ne s'explique pas son geste, a été mis en examen à Créteil pour coups mortels et "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur conjoint" et placé en détention provisoire.
L’autopsie a montré que le décès de la septuagénaire a été causé par un traumatisme thoracique majeur et révèle des fractures des vertèbres et des clavicules. Le mari était devenu désemparé devant la progression de la maladie de son épouse, et c'est lui-même qui a sollicité les secours.
Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de 20 ans de réclusion criminelle si la victime est une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur (Articles 222-7 et 222-8 du Code Pénal).
Face à une malade qui perdait progressivement ses repères, le septuagénaire ne savait pas toujours comment réagir. En effet, certains gestes simples du quotidien deviennent de plus en plus difficiles à exécuter. Dans les associations, dans les hôpitaux de jour, il existe des formations pour les aidants, pour savoir justement comment réagir face aux situations difficiles que rencontrent la majorité des familles. Cet homme a suivi quelques-unes des séances propsoées. Ce drame doit tout de même nous pousser à la réflexion.
En France, le nombre de patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée est estimé à 860 000. Mais si l'on considère l'ensemble de l'entourage familial, ce sont environ 3 millions de personnes qui sont affectées directement par cette maladie. Malgré la maladie, 87 % des personnes de 75 ans et 73% de celles de 85 ans vivent chez elles ou chez un membre de la famille. La vie à domicile reste donc largement majoritaire, même lorsque les malades deviennent très dépendants.
Ainsi, tout au long de l'évolution de la maladie, le conjoint ou l'aidant, doit constamment s'adapter. A l'occasion de la journée de la journée mondiale Alzheimer, voici quelques conseils pour les proches des malades.
La population âgée de + 65 ans atteinte de maladie d'Alzheimer, est évaluée à plus de 435 000 personnes en France. Elle atteint environ 10 à 15 % de personnes au-delà de 85 ans. D'ici 2020, ces chiffres auront doublé.
En dépit de progrès importants réalisés depuis quelques années, tant dans le domaine du traitement que de la prise en charge, la maladie d'Alzheimer reste encore malheureusement incurable. Les patients atteints ont besoin d'un diagnostic précoce et aussi précis que possible, d'un traitement et d'une prise en charge adaptés à chaque cas et ce, jusqu'à la fin de leur vie.
Par ailleurs les familles se trouvent souvent dans des situations difficiles qui nécessitent une aide et un accompagnement. Des lieux de prise en charge spécialisés et des équipes formées à la spécificité de ces malades sont donc indispensables aujourd'hui.
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