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Mille milliards de dollars, et les Bourses du monde entier exultent

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  • Mille milliards de dollars, et les Bourses du monde entier exultent

    Avant hier c'est la FED qui a injecté 50 milliards de dollars dans le système bancaire, il y a 2 jours elle a encore apporté 85 milliards de dollars pour sauver l'assureur AIG, et quand vous demandez un prêt à la banque, on vous dit gentiment allez vous faire voir...alors que c'est le contribuable qui paye et qui les sauve du chômage.
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    Le gouvernement américain va assainir les actifs financiers «toxiques». Couplé à une interdiction temporaire des ventes à découvert de 799 titres, le plan a déclenché l’euphorie des marchés:  + 3,35% à New York, + 6% à Zurich, + 8,8% à Londres, +9,3% à Paris!

    Mille milliards de dollars. Un titre à la western spaghetti, avec des zéros en plus. Mille milliards de dollars, c’est la somme astronomique que l’Etat américain – et donc le contribuable – pourrait devoir supporter suite à la décision prise hier par Washington d’assainir les actifs financiers «toxiques» détenus par les institutions américaines. Le secrétaire au Trésor, Henry Paulsen, a concédé que ce plan, qui ressemble à une opération déjà menée dans les années 1980, nécessiterait l’engagement de sommes considérables, à hauteur de «plusieurs centaines de milliards de dollars». Sénateur républicain influent au Capitole, Richard Shelby a vu plus large: mille milliards. Une banque française, la Société générale, risquait une autre estimation: 800 milliards.

    Folie? Oui et non. Folie euphorique, certainement, sur les marchés boursiers, dont le rebond, amorcé jeudi, s’est encore accéléré hier, pour prendre parfois des proportions inusitées sous nos latitudes occidentales. Et combler toutes les pertes de la semaine.
    UBS: une hausse de 31%!

    Les chiffres donnent le tournis: le Swiss Market Index a gagné 6,07%. Ceux qui, vendredi matin, ont misé sur le titre UBS, complètement «flingué» ces derniers jours, n’ont pas perdu leur journée: +31%! Credit Suisse suivait la cadence, à +20%.
    A Paris, le CAC-40 a connu sa plus forte hausse journalière depuis vingt ans, explosant de 9,27%. Même Londres s’est emballée, avec un gain de 8,84%.

    Déjà très fortement en hausse jeudi, Wall Street a poursuivi sa reconquête. Les marchés ont également bénéficié de l’interdiction temporaire, décidée par les autorités boursières new-yorkaises et britanniques, des ventes à découvert sur 799 titres financiers. Ces transactions à caractère spéculatif ont pour effet collatéral d’aggraver la chute des cours. A Wall Street, la mesure pourra durer jusqu’à trente jours, mais Londres la prorogera jusqu’au 16 janvier.

    L’idée maîtresse du plan américain est de créer une structure ad hoc pour que les établissements financiers puissent y déverser leurs actifs à risque «pourris», accumulés à cause de l’emballement des crédits immobiliers subprime. Une solution qui rassure les spécialistes: «Ses avantages pourraient être substantiels. En déversant tous les déchets toxiques dans un seul silo, on permet de dissiper le climat de suspicion qui a conduit aux problèmes de refinancement des banques», confiait hier Rob Carnell, économiste à la banque néerlandaise ING. Mais pas d’éviter une poursuite de la volatilité extrême des marchés, estiment la plupart des analystes.
    Le Congrès devra ratifier ce plan la semaine prochaine. La pilule risque d’être difficile à avaler, d’autant que l’Etat fédéral, via sa Banque centrale, a déjà engagé plusieurs centaines de milliards de dollars pour sauver la banque d’affaires Bear Stearns, en mars, et l’assureur AIG, en début de semaine. Le sénateur Shelby est pensif: «Je m’inquiète de la façon d’équilibrer tout ça dans le budget. Cinq cents ou mille milliards, ça fait beaucoup d’argent, et tôt ou tard, ça va se retrouver chez le contribuable», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision ABC.

    Candidat républicain à la présidence, John McCain a enjoint la Fed à ne plus renflouer les établissements financiers en crise, réitérant son appel au limogeage du patron de la Commission américaine des titres et marchés financiers.

    Pas vraiment le choix

    Mais entre une dépense de mille milliards aujourd’hui, risque connu, avec à la clé la possibilité d’assainir les marchés financiers et de rassurer les épargnants, et la poursuite de la crise de confiance, risque inconnu pouvant entraîner des conséquences «monstrueuses», selon un banquier américain, le choix est vite fait.

    D’autant plus que l’écrasante majorité des contribuables américains possède des titres boursiers, soit directement, soit par l’entremise de leurs fonds de pension. La décision immédiate, annoncée hier, d’injecter 50 milliards de dollars (55 milliards de francs) pour garantir les actifs des fonds monétaires, est notamment destinée à rassurer les petits investisseurs qu’ils n’ont rien à craindre à laisser leur épargne dans ces placements réputés comme les plus sûrs qui existent.

    Cette mesure fait suite à l’annonce faite par le plus ancien fonds monétaire américain qu’il avait perdu deux tiers de sa valeur suite à la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers, en raison de son exposition à des produits de la banque new-yorkaise. La nouvelle avait profondément choqué l’opinion.

    24 Heures
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    et dire que c'est américains fonctionnaient sans regles prudentielles ou quoi?

    c'est de la subvention a des entreprises qui doivent logiquement disparaittre

    mais elles ont atteint un taille telle que leur disparition va tous faire collapser

    il faut REinventer des regles telle que les regles antitrust des années 30

    d tel manière à limiter la taille max d'une entreprise de manière a ce que sa chute soit possible sans entrainer le reste de l'économie
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      ces républicains ont foutu le bor del dans cette présidence, ces manœuvres de nationalisation se font sur le dos des pauvres (qui payent plus d'impôts)

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