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Bouteflika approuve le triplement des salaires des députés

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  • Bouteflika approuve le triplement des salaires des députés

    Heureux qui comme nos députés...


    Quand il a signé l'ordonnance révisant à la hausse le salaire et les indemnités de fonction des parlementaires, le président Bouteflika n'était pas sans ignorer que sa décision allait soulever réprobation et indignation dans l'immense majorité de la population. C'est effectivement ce qui s'est produit à l'annonce des généreuses augmentations dont ont bénéficié ces parlementaires. Il n'est pas besoin d'être grand sociologue, pour présager que la décision présidentielle en faveur des députés et sénateurs, déjà perçus avant cela par l'opinion publique comme des privilégiés à l'abri de la paupérisation qui dégrade les conditions de vie de leurs concitoyens, va légitimer et relancer la contestation sociale.

    Si conscient de cette réaction populaire et instruit des effets mobilisateurs que sa décision aura sur le front social, Bouteflika a malgré tout endossé celle-ci, c'est que manifestement elle lui a été dictée par un calcul politicien dont l'enjeu vaut à ses yeux la prise de risque de soulever l'ire populaire, dont il semble certain qu'elle ne sera que passagère.

    En gratifiant les parlementaires d'une faramineuse augmentation de salaire et d'indemnités, ce n'est pas par souci de revaloriser le statut de la représentation nationale que le président a agi. Il faut avoir présent à l'esprit que la révision de la Constitution va passer par la voie du Parlement, que dans cette perspective Bouteflika tient à se prémunir de toute mauvaise surprise et la meilleure des précautions est celle qui prend les parlementaires par l'argument auquel ils sont le plus sensibles : le bénéfice d'un salaire mirifique comparé à ceux distribués ailleurs.

    Nos parlementaires ne sont pas des frondeurs assumés mais l'expérience de 2004 a prévenu Bouteflika qu'ils sont une masse de manoeuvre malléable que les oppositions souterraines agissant contre sa candidature pour un troisième mandat pourraient à nouveau instrumentaliser contre lui, comme elles l'ont fait à l'époque.

    Les députés qui ont manifesté dans la rue en 2004 contre Bouteflika et pour son rival d'alors, Ali Benflis, étaient parvenus à écorner la fiction du «consensus» dont le premier avait revêtu sa candidature.

    C'est donc par anticipation et par précaution que Bouteflika a signé l'ordonnance répondant au voeu des parlementaires. Il pense ainsi s'être prémuni contre la récidive d'une manoeuvre genre de celle de 2004, par l'assurance de s'être acquis, en contrepartie de sa largesse, la «reconnaissance et la fidélité» des parlementaires.

    Dans le même temps, le geste de Bouteflika ruine irrémédiablement le peu de considération que les citoyens pouvaient encore accorder à leurs députés et sénateurs. Il les dévoile en effet comme préoccupés avant tout d'amasser les privilèges et avantages pour eux sans se soucier que le reste de leurs concitoyens et électeurs pour certains voient leurs conditions de vie laminées par une gouvernance et des décisions dont les prétendus objectifs d'austérité et de bonne utilisation des ressources financières du pays sont à géométrie variable, toujours au détriment des plus vulnérables.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    ''Nous allons combattre la corruption !''
    qu'ils gueulaient à longueur d'année.
    ... Et ils offrent une chippa aux pseudo-parlementaires béni-oui-oui pour faire passer la révision de la constitution.
    De vrais flibustiers...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Privilèges
      Evalué à une moyenne de 27 millions de centimes par mois, le salaire du parlementaire algérien le met à l’abri du besoin. C’est même une rémunération très avantageuse par rapport à ce que perçoivent d’autres salariés du secteur public dans les fonctions les plus éminentes et les attributions les plus hautement spécialisées. Combien gagne un professeur de médecine, un chirurgien qui répare ou sauve des vies, un pilote de ligne, un ingénieur des ponts et chaussées ? En Algérie, mais aussi dans le monde entier, il n’y a pas scandale à voir très bien rétribué celui qui soigne, construit des barrages, des ouvrages d’art ou des réseaux autoroutiers. Mais l’élu du peuple ?

      Cela ne demande aucun talent particulier d’être député et cela demande certainement moins de temps que de devenir chirurgien du cœur ou des yeux. Il n’y a même pas de mise en concurrence possible. Que dire alors si le salaire moyen de 27 millions de centimes est rapporté à ce que gagne un cadre moyen de l’Etat, un universitaire ou un enseignant du secondaire. Beaucoup ont vu dans un tel niveau de salaire un privilège qui sera payé au bout du compte par les contribuables. Le moins que l’on puisse dire est que cette échelle de salaire ne serait justifiable qu’en retour de services rendus à la nation par l’élaboration de propositions sociales pour atténuer le fossé entre les plus pauvres et les plus riches.

      La vocation du parlementaire, d’abord pour honorer le mandat confié par les électeurs, est d’introduire un peu plus de justice dans le quotidien des citoyens. Mais à considérer ce salaire de 27 millions de centimes par mois, nombreux seront ceux qui croiront non sans amertume que charité bien ordonnée commence par soi-même, dans l’hémicycle. Quelle désillusion pour les laissés-pour-compte, pour les grands blessés de la vie, mais aussi pour des millions de travailleurs ordinaires qui n’ont que le strict nécessaire pour exister. Car le professeur de médecine, l’ingénieur ou le pilote de ligne gagnent suffisamment pour vivre dignement. Il est dramatique que dans de telles conditions, certains exercices de démagogie puissent encore tromper l’opinion. Servir ou se servir ? Telle est la question.
      El Watan
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        Moha

        Le quotidien d'Oran est mal placé pour en parler, il se trouve qu'il est parmi les plus fidèles "chiyatine" (brosseurs) de boutef, je le classerai dans le même rang que l'ENTV et habib chawki. :22:
        Un combat: Qu'on arrête de se moquer de nous sur notre propre sol.

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        • #5
          les cadres dirigeants ne donnent vraiment pas l'exemple, ce type de chose pousse le peuple vers la haine de l'etat, de ses institutions, de ses representants, bouteflika et son équipe sont en train d'affaiblir le pays, ils font monter le mecontentement et repoussent les echeances quant à la victoire contre l'insecurité. on peut dire que le pays est mal géré !

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          • #6
            x3

            Sans commentaires...

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            • #7
              le president leur aprouve un triplement de salaire pour ses afames de deputes pour que lui reste president une autre fois et se taper lui et son clan encore des millards de sa pauvre peuple trahis pas ses depute son gouvernement et son president

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              • #8
                pffffffffffffffffffffffffff

                et il veut q on vote pr lui!!!! non mais pr qi ns prend il?

                Commentaire


                • #9
                  et il veut q on vote pr lui!!!! non mais pr qi ns prend il?
                  t aime pas boutef ?

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                  • #10
                    non j n l aime plus, j avoue q il a bcp apporter a notre pays, mais ces temps ci .........................

                    Commentaire


                    • #11
                      se que j aime pas c es ses president depuis la fin mandat chadli se sont des dictature qui veulent assoir leur pouvoir en creeant une instablite sociale economique et securitaire plongeant le pays dans une anarchie generalise et institutionalise comme sa il peuvent voler prendre tuer et regner sans discutions c est aberant on peut gouverner un pays sans a voir recour a l anarchie je cite en exemple la tunisie une vrai dictature inteligente et douce sans anarchie

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                      • #12
                        non j n l aime plus, j avoue q il a bcp apporter a notre pays, mais ces temps ci .....................
                        je trouve aussi qu il a beaucoup points psitives malgri tout ..bref on verra ce que donne la révision constitutionnelle !

                        Commentaire


                        • #13
                          Moha

                          non j n l aime plus, j avoue q il a bcp apporter a notre pays, mais ces temps ci
                          Ah bon, comme quoi???

                          ps: ne pas citer les choses qu'il n'a pas faite mais qu'il s'est approprié comme la trêve du terrorisme, mais me citer les choses qu'il a vraiment faite et qui sont utiles à l'Algérie!!!!!

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                          • #14
                            moha

                            en effet il a beaucoup............PARLER c tout sinon concretement pffffff y avraiment pas grand chose pour ne pas dire RIEN meme les autoroutes c'est des vieux projet du chadli hihihihihih mais il a eu seulement la chance (mais aussi le malheur)d'etre la avec un baril de petrole fort (qui degringole de jours en jours) le malheure reside dans le fait que meme avec ce prix fort du petrole :ils n y arrivent ,wallou rien de concret et ca a mon avis ca montre leur volonte et leur determination a ne rien faire pour ce pays
                            PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                            • #15
                              l'algerie est dans les turbulances

                              Les algériens ne doivent pas désespérer, une Algérie avec un Bouteflika en troisième mandat ça vaut tout de même mieux qu'un régime à la Saloth Sar-Pol pot, restons honnêtes intellectuellement et faisons la part des choses.

                              Ceci dit ce n’est pas honnête de la part de Bouteflika de changer la constitution juste pour élargir son mandat, c'est une très mauvaise image qu'il donne à la démocratie -si tant soit peu elle a jamais existé en Algérie - car on ne modifie pas une constitution pour ses besoins propres ! Les gens sont pas aveugles, surtout les moins riches qui souffrent chaque jour à trouver de quoi se nourrir convenablement, ils vont dire que « l'état est corrompu, gangrené par des mafias et des politiques voleurs, qui se servent sur le dos du peuple et qui pillent les richesses du pays ! » cela accroît leur défiance envers l'état et ses institutions, cela donne le champ libre aux radicaux et aux islamistes. On dira que les leçons n'ont pas été retenues et que l'on se dirige encore vers des déconvenues !
                              Bouteflika doit penser au pays, pas à sa personne ou a son pouvoir, il doit se désister et laisser place à des gens neufs. C’est ainsi que l'état algérien verra ses prérogatives renforcées et qu'il gagnera en stabilité, car ne nous trompons pas, ce qui est en jeu c'est le destin du pays, son avenir !

                              Il faut un etat fort et des institutions irréprochables, inattaquable depuis l'extérieure et aimé de l'intérieur, un espace où pourra prospérer le peuple et les nantis, ou la justice vaut pour tous et où personne ne puis faire vaciller les fondements de l'état et des institutions !

                              Il faut à l'Algérie une constitution moderne et stable
                              il faut au pays une armée stable et débarrassée de ses élites politiques, une institution de l'état que tout le monde respecte et soutiens, pour cela l'armée doit vaincre une fois pour toute le terrorisme, qu'il n'y ai plus d'insécurité dans le pays et que les services secrets travaillent à prévenir l'agression externe du pays, qu'elle travail sur la stabilité interne en menant des enquêtes de style FBI, actuellement tous les algériens sont convaincus que c'est le général qui dirige les services spéciaux qui créer le terrorisme et qui déstabilise le pays ! Le peuple se détourne peu à peu de ses institutions et place plus de confiance en des groupes armées ! C’est le comble de l'effondrement complet des valeurs républicaines !
                              Pour que le pays ne sombre pas dans le chaos, l'instabilité, pour que l'Algérie reste un état fier, moderne et démocrate, il faut un changement radical dans la gestion au quotidien, pendant que certains ne trouvent pas comment acheter les fournitures scolaires de leurs enfants, ils voient et entendent que des députés gagnent des sommes folles chaque mois ! Une caste de privilégiés qui pillent les ressources pétrolières et une gabegie généralisée donne le sentiment du tout permis, de l'argent facile, de la légitime violence pour un enrichissement sans cause !

                              L’état algérien et la république sont en danger ! De vilains corbeaux n’attendent que la bonne occasion pour instituer un état islamique…

                              notre armée, garante de la survie de l'Algérie, se doit de ne plus pactiser avec ces politiques corrupteurs et elle doit préserver sa neutralité et sa puissance, car sans l'armée, ces politiques irresponsables ne tiendront pas face aux réalités internationales, l'Algérie est surveillée de près par ses voisins et ses ennemis, ils attendent que le bon moment pour la déchiqueter, ce jour là il ne restera que l'armée (le pilote d'avion, le servant du szu24/4 et le conducteur de char) pour s'opposer à la disparition de notre nation ! Enlevée par le pourrissement général et par le vent de la décrépitude !

                              Réagissons sainement et maintenant !

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