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Mille milliards de $ pour tenter de diminuer le désastre des prédateurs financiers

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  • Mille milliards de $ pour tenter de diminuer le désastre des prédateurs financiers

    Face à l'ampleur de la débâcle des marchés financiers américains, George Bush n'a pas attendu, comme il est d'usage, la fermeture de Wall Street pour s'exprimer. La crise est trop aiguë, la situation trop urgente.

    Vendredi 19 septembre, à 14h45, le président des Etats-Unis a réclamé au Congrès son accord sur un plan de mesures exceptionnelles, dont l'ampleur pourrait atteindre 1000 milliards de dollars (691 milliards d'euros), pour juguler l'une des plus graves crises financière de toute l'histoire. "Nous devons agir maintenant", a expliqué le M.Bush dans les jardins de la Maison Blanche, accompagné d'Henri Paulson, le secrétaire au Trésor et de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed). "L'économie américaine fait face à des défis sans précédent, qui réclament des mesures sans précédent", a-t-il ajouté.

    "Ces mesures réclament que nous engagions un montant considérable de dollars du contribuable", a poursuivi le président américain, tout en insistant : "Il s'agit de protéger votre argent", et vos emplois, s'adressant au public devant les caméras de télévision. M.Bush espère ainsi créer un choc de confiance essentiel pour rétablir la stabilité des marchés. "Les marchés financiers américains sont extrêmement complexes, mais sous cette complexité, il y a des hommes, et ces hommes ont perdu confiance", a-t-il expliqué. Celle-ci revenait doucement, vendredi : à Wall Street, le Dow Jones a bondi de 3,35 %.

    "Nous ferons plus" Quelques heures plus tôt, M. Paulson avait évoqué plus explicitement les grandes lignes de ce plan, qui consisterait à faire racheter par l'Etat "plusieurs centaines de milliards de dollars" d'actifs "toxiques" aux banques. Il s'agit de produits dérivés de crédits, qui plombent actuellement les comptes des établissements et menacent de les acculer à la faillite. Si cette mesure ne suffit toujours pas, "nous ferons plus", a prévenu M.Paulson.

    Le coût de 1000 milliards de dollars avancé par le sénateur républicain Richard Shelby constituerait un record dans l'histoire des Etats-Unis. Mais le secrétaire au Trésor semble convaincu que cette approche coûtera moins cher aux familles américaines "que l'alternative : une série continue de faillites d'institutions financières, et le gel du marché du crédit". Durant tout le week-end, les sénateurs devaient finaliser le détail de ce plan. Selon le sénateur démocrate de New York, Charles Schumer, interrogé par la chaîne financière CNBC, une solution pourrait être présentée dès lundi ou mardi.

    En dépit des incertitudes persistantes quant à son ampleur et surtout à son financement, Barack Obama, candidat démocrate à la Maison Blanche a immédiatement apporté "son soutien total au plan de l'administration Bush". "On ne peut pas avoir un plan seulement pour Wall Street. On doit aussi aider l'homme de la rue", a toutefois tempéré le sénateur de l'Illinois. Son rival John McCain a estimé qu'il "fallait prendre des mesures pour préserver les maisons et les économies des Américains". Plus tôt, le candidat républicain avait appelé à la démission Christopher Cox, le président de la SEC, le gendarme de la Bourse américaine, pour avoir laissé les spéculateurs transformer le marché en "casino". "Ce n'est pas M. Cox qu'il faut licencier, c'est toute l'administration", lui alors avait suggéré M. Obama.

    Claire Gatinois (Le Monde)

  • #2
    "Ces mesures réclament que nous engagions un montant considérable de dollars du contribuable", a poursuivi le président américain, tout en insistant : "Il s'agit de protéger votre argent", et vos emplois

    ********************

    Plus tôt, le candidat républicain avait appelé à la démission Christopher Cox, le président de la SEC, le gendarme de la Bourse américaine, pour avoir laissé les spéculateurs transformer le marché en "casino". "Ce n'est pas M. Cox qu'il faut licencier, c'est toute l'administration", lui alors avait suggéré M. Obama.

    On assiste maintenant, au plus grand hold up de l'histoire ou des fianciers véreux attirés par le gain facile et rapide avec l'encouragement et l'assentiment des responsables qui sont sensés réguler le marché, ont pu dilapider en toute impunité des sommes tellement astronomiques qu'ils ont failli précipiter et faire écrouler tout le système financier mondiale, mais au lieu de sanctionner les responsables, on les rétribue indirectement en allant puiser dans l'argent du contribuable pour prendre en charge les conséquences de leur désastre.

    Vraiment le système américain est l'un des plus pourris et mafieux qui existe.

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    • #3
      et surtout apres qu on ne viennent pas nous faire la morale parceque l on subventionne des produits alimentaires de base
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        ce n'est pas très moral mais c'est le moindre mal. ça doit s'accompagner néanmoins d'une profonde restructuration des mécanismes de contrôle. cela dit, il n'y a pas d'illusion à se faire, les leçons risquent de s'oublier progressivement, jusqu'à la prochaine crise (si tant est qu'on surmonte celle-ci)

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