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Ouyahia: 'A 70 dollars , nous serions en danger, à 60 ça ira mal.

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    Ouyahia: 'A 70 dollars (le prix du baril de brut), nous serions en danger, à 60 ça irait mal'

    Alger : L'Algérie risque de pâtir de la crise financière mondiale et notamment de la baisse de la demande sur le pétrole, dont elle tire la quasi totalité de ses ressources en devises, a affirmé vendredi Ahmed Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND).





    [IMG]http://www.****************/photo/725859-869821.jpg?v=1221904355[/IMG] Ahmed Ouyahia

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    Cité par l'agence APS, Ouyahia a souligné qu'il ne s'exprimait pas en tant que chef du gouvernement, fonction qu'il occupe également depuis le 23 juin.

    "A 70 dollars (le prix du baril de brut), nous serions en danger, à 60 ça irait mal, à 50 ça irait très mal", a estimé Ouyahia à l'issue d'une réunion du conseil national de son parti, membre de l'Alliance présidentielle.

    L'économie algérienne risque de pâtir de cette crise financière engendrant un ralentissement de la croissance mondiale et notamment une baisse de la demande sur le pétrole, dont les exportations constituent la quasi totalité des ressources en devise de l'Algérie, a-t-il observé, toujours cité par l'APS.

    Les cours du pétrole se situaient au-dessus des 100 dollars à New York vendredi en fin d'échanges européens, après un pic à 147 dollars le baril le 11 juillet.

    Ouyahia a également affirmé que l'Algérie continue sur la voie de l'économie de marché. "Il n'y a pas d'échec de la politique économique et il n'y a pas de changement de cap. Il y a affinement de la méthode", a-t-il déclaré.

    Commentant la décision du gouvernement prise en août de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers, Ouyahia a cité l'exemple de l'Allemagne qui, "il y a trois semaines, a fait voter une loi qui fixe à 25% le plafond des participations étrangères aux investissements dans les secteurs stratégiques".

    "Nous sommes pleinement souverains", a-t-il affirmé. "Les IDE (investissements directs étrangers) ne viennent pas en force, mais ceci ne signifie pas que la politique de l'Etat a échoué", a-t-il assuré.
    S'il n'y avait pas l'embellie pétrolière, le Fonds monétaire international (FMI) "nous aurait conduit à privatiser de force, non pas des entreprises industrielles, mais des secteurs comme la téléphonie, l'eau, l'électricité et le gaz, qui sont des machines à sous", a-t-il ajouté.
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