VIENNE - L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a présenté à ses membres des documents et des photos laissant penser que l'Iran avait tenté de modifier l'ogive de son missile balistique à moyenne portée Shahab-3 afin d'y loger une charge nucléaire, selon des diplomates.
Ces nouveaux éléments ont été dévoilés, avant une réunion de l'exécutif de l'AIEA débutant lundi 22 septembre à Vienne, par le chef des inspecteurs pour le Moyen-Orient, Herman Naeckerts, selon des diplomates ayant assisté à cette présentation qui a eu lieu le 16 septembre.
Selon l'un d'eux, l'ambassadeur américain auprès de l'agence, Gregory Schulte, l'AIEA a présenté ces photographies et schémas comme "très dignes de foi" et précisé avoir demandé à Téhéran une réponse argumentée à leur sujet.
L'AIEA a en outre précisé que l'Iran avait interdit à ses inspecteurs d'interroger les ingénieurs impliqués dans ce projet et de visiter leurs ateliers, a affirmé l'ambassadeur américain.
Le représentant iranien auprès de l'agence, Ali Asghar Soltanieh, a pour sa part qualifié ces nouveaux documents de "faux", comme il l'avait fait au sujet de "prétendues études" dans le même sens déjà présentés par des services de renseignements occidentaux à l'AIEA.
L'ambasadeur iranien, qui a également participé à la réunion, a indiqué avoir notamment relevé que les documents présentés ne portaient curieusement pas de mention "très confidentiel" ou "secret".
Il a en outre accusé l'AIEA de vouloir obtenir des informations militaires vitales pour la défense de son pays, sortant ainsi des prérogatives de l'agence: "Aucun pays ne livrerait des informations sur ses activités militaires conventionnelles", a-t-il déclaré. "Le sujet est clos, pour autant que cela nous concerne", a-t-il ajouté.
Les 35 pays membres du Conseil des gouverneurs de l'AIEA se réunissent à partir de lundi à Vienne pour débattre notamment du dossier nucléaire iranien, dont l'agence cherche à établir la véritable nature, civile, comme l'affirme Téhéran, ou militaire, comme le soupçonnent les Occidentaux.
(©AFP / 20 septembre 2008 13h42)
Ces nouveaux éléments ont été dévoilés, avant une réunion de l'exécutif de l'AIEA débutant lundi 22 septembre à Vienne, par le chef des inspecteurs pour le Moyen-Orient, Herman Naeckerts, selon des diplomates ayant assisté à cette présentation qui a eu lieu le 16 septembre.
Selon l'un d'eux, l'ambassadeur américain auprès de l'agence, Gregory Schulte, l'AIEA a présenté ces photographies et schémas comme "très dignes de foi" et précisé avoir demandé à Téhéran une réponse argumentée à leur sujet.
L'AIEA a en outre précisé que l'Iran avait interdit à ses inspecteurs d'interroger les ingénieurs impliqués dans ce projet et de visiter leurs ateliers, a affirmé l'ambassadeur américain.
Le représentant iranien auprès de l'agence, Ali Asghar Soltanieh, a pour sa part qualifié ces nouveaux documents de "faux", comme il l'avait fait au sujet de "prétendues études" dans le même sens déjà présentés par des services de renseignements occidentaux à l'AIEA.
L'ambasadeur iranien, qui a également participé à la réunion, a indiqué avoir notamment relevé que les documents présentés ne portaient curieusement pas de mention "très confidentiel" ou "secret".
Il a en outre accusé l'AIEA de vouloir obtenir des informations militaires vitales pour la défense de son pays, sortant ainsi des prérogatives de l'agence: "Aucun pays ne livrerait des informations sur ses activités militaires conventionnelles", a-t-il déclaré. "Le sujet est clos, pour autant que cela nous concerne", a-t-il ajouté.
Les 35 pays membres du Conseil des gouverneurs de l'AIEA se réunissent à partir de lundi à Vienne pour débattre notamment du dossier nucléaire iranien, dont l'agence cherche à établir la véritable nature, civile, comme l'affirme Téhéran, ou militaire, comme le soupçonnent les Occidentaux.
(©AFP / 20 septembre 2008 13h42)
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