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Creutzfeldt-Jakob: Vers la détection du prion

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  • Creutzfeldt-Jakob: Vers la détection du prion

    Creutzfeldt-Jakob, ce nom hante encore la mémoire. Nul n'a oublié l'ESB, la vache folle, ni la maladie de Creutzfeldt-Jakob car il n'y a pas d'autre alternative que la mort au bout du chemin à plus ou moins longue échéance. Or voici une bonne nouvelle qui concerne la détection du Prion infectieux dans le sang.
    Grace à l'équipe de Claudio Soto (université du Texas, Etats-Unis) qui vient de franchir une avancée en mettant au point un test susceptible de détecter la protéine du prion anormale dans le sang, grâce à une technique proche de l'amplification génique. Cette découverte est capitale car jusqu'a présent il était très difficile de détecter le prion car cette protéine est en quantité infinitésimale dans le sang et on ne pouvait la découvrir que par biopsie après le décés du patient ou de l'animal infecté.

    (...)La mise au point d'un test de diagnostic dans le sang capable de détecter cette maladie neurodégénérative à un stade préclinique, s'il s'avère applicable à la pratique quotidienne, devrait être très appréciable pour s'assurer de la sécurité des stocks de sang destinés à la transfusion. Elle permettrait aussi d'éviter que des animaux contaminés, mais encore asymptomatiques, n'entrent dans la chaîne alimentaire.
    Jusqu'ici, l'expérience n'a porté que sur du sang de hamster infecté, au stade clinique. Les chercheurs ont bon espoir de pouvoir appliquer par la suite leur technique au diagnostic précoce chez l'homme et chez le bétail.

    Basée sur un procédé «d'amplification cyclique» de la protéine anormale, leur technique cherche à multiplier en très grand nombre les quantités infinitésimales d'une substance, pour réussir à la détecter.

    Schématiquement et dans ce cas précis, les agrégats de protéine anormale (PrP-Sc) grossissent en ajoutant du prion normal (PrP-c). Ces agrégats sont ensuite cassés à coups d'ultrasons qui éparpillent ces minuscules cristaux. L'opération est recommencée de très nombreuses fois (on parle de cycles) en autant de minicristaux qui vont pouvoir grossir à leur tour jusqu'à obtenir dix millions de fois plus de protéines infectieuses. Une quantité jugée alors suffisante pour visualiser le prion pathologique.

    Selon Joaquin Castilla, l'un des auteurs de l'étude, «ce test dure environ 48 heures et nécessite entre 48 et 98 cycles». Selon une première évaluation, ce test-prototype a une excellente spécificité (aucun faux-positif) et sa capacité à diagnostiquer correctement le prion anormal atteint les 89% (on parle de sensibilité).(...)

    Pour aller plus loin , l'article à lire dans son intégralité.
    Un premier pas vers la détection du prion infectieux dans le sang

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