Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Persistance de la pénurie d'insuline et autres médicaments en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Persistance de la pénurie d'insuline et autres médicaments en Algérie

    Et en ces jours de disette, le flacon d'insuline se vend «sous le manteau» chez certaines pharmacies parmi les officines qui en disposent parcimonieusement.

    Frappés de plein fouet par cette crise, les malades atteints du diabète de type 1 se voient obligés de réduire - non sans prendre des risques - leur traitement, en diminuant le programme d'injections qui leur est prescrit par le médecin traitant. Dictée par la mauvaise conjoncture, la pénurie de médicaments touche d'autres catégories de malades, logés à la même enseigne. Situation due, selon le Syndicat national des pharmacies d'officine (SNAPO), «au délai de contrôle, de publication et d'acheminement des médicaments avant leur mise sur le marché».

    Bien avant le début de l'été, les insulines, médicaments vitaux pour des centaines de diabétiques, ont commencé à se raréfier dans les pharmacies. Pour les malades et leurs familles, c'est un vrai tourment. «Il faut faire le tour de toutes les pharmacies, même celles des petites agglomérations, à la recherche du produit. Nous avons constaté que si le produit n'était pas rationné, un ou 2 flacons par ordonnance, il était servi sous cape pour les clients et connaissances», se plaint un insulino-dépendant de Aïn Defla. Et d'enchaîner: «On s'entendait dire: l'importation, c'est fini. Il est vrai que le produit est disponible ça et là ici, mais il est vite épuisé du fait qu'il s'agit d'approvisionnements en petites quantités à peine suffisantes pour les malades du village». En effet, chose vérifiée chez plusieurs officines de la région de Aïn Defla, il n'y a pas d'insuline, ni d'importation ni celle de Saïdal. «Est-ce que quelqu'un se soucie de nous et de nos enfants ?», s'interrogent de nombreux malades, qui lancent un appel urgent au ministère de la Santé pour rétablir la situation.

    Un retraité, ordonnance en main, rencontré au sortir d'une pharmacie, déballe son exaspération avec un ton ironique: «Hier, c'était le tour des cancéreux; aujourd'hui, les diabétiques et demain, à qui le tour ?».

    De nombreux malades de Boumerdès atteints du diabète du type 1 se plaignent du manque, depuis deux mois, de médicaments nécessaires au traitement de leur maladie au niveau des pharmacies de la wilaya, a indiqué la semaine écoulée le président de l'association des diabétiques de la wilaya. Plusieurs malades ont affirmé le «manque au niveau de leur wilaya de l'insuline de type 1 en flacon, utilisée en seringue, à l'instar de Mixtar et du NPH-Insulatard, ainsi que de l'insuline ordinaire». Ce traitement est pourtant indispensable pour le malade diabétique durant le mois du Ramadhan, affirme le président de l'association des diabétiques de Boumerdès.

    «Selon le cas du malade diabétique à traiter, cette seringue doit être administrée à raison d'une à 3 fois par jour», a-t-il tenu à faire remarquer. «Près de 40% des malades adhérents à l'association sur les 5.000 qu'elle compte utilisent ce médicament indispensable pour eux», a-t-il ajouté, et ce sans compter tous les «autres diabétiques non adhérents et non déclarés au niveau de la wilaya, dont le nombre est estimé à 20.000 cas».

    Selon un pharmacien, le «manque de ce médicament au niveau des pharmacies de la wilaya est dû à une rupture de stock», tout en expliquant cette rareté par le fait que le «groupe Saïdal n'a pas pu couvrir l'ensemble de la demande nationale en la matière, suite à la décision prise par la tutelle de fixer les quotas de médicaments importés par les privés».

    Ce problème d'insuline intervient dans un contexte plus large, celui de la rareté d'une liste de 50 médicaments sur le marché national. Il s'agit notamment des insulines, de Loxen pour les hypertensions, Spasfon injectable, les hormones Utérogestone, les anticoagulants Lovenox et Fraxitarine, Clenir pour les asthmatiques, les corticoïdes injectables tels que Célestène, Kenacort, Dépomedrol, Tengesic pour le cancer, les contraceptifs tels que Microvar, Nimidril, Marvelon, Excluton et Cérazet. Déconase pour les allergies, Gadiscon, un pansement gastrique, vitamine A en collyre, vitamine injectable B1 et B6, Titrane, un antibiotique urinaire, les laxatifs tels que Forlax et Normacol. Un autre médicament qui connaît une rupture chronique, selon le syndicat, est le vaccin antiallergique DPP.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Pénurie d'insuline en Algerie

    Pénurie d'insuline : Les diabétiques en appellent au ministre


    Pour les diabétiques insulino-dépendants, c'est la galère. La crise de l'insuline, qui dure depuis le mois d'avril, s'est aggravée durant le mois de Ramadhan.

    Et en ces jours de disette, le flacon d'insuline se vend «sous le manteau» chez certaines pharmacies parmi les officines qui en disposent parcimonieusement.

    Frappés de plein fouet par cette crise, les malades atteints du diabète de type 1 se voient obligés de réduire - non sans prendre des risques - leur traitement, en diminuant le programme d'injections qui leur est prescrit par le médecin traitant. Dictée par la mauvaise conjoncture, la pénurie de médicaments touche d'autres catégories de malades, logés à la même enseigne. Situation due, selon le Syndicat national des pharmacies d'officine (SNAPO), «au délai de contrôle, de publication et d'acheminement des médicaments avant leur mise sur le marché».

    Bien avant le début de l'été, les insulines, médicaments vitaux pour des centaines de diabétiques, ont commencé à se raréfier dans les pharmacies. Pour les malades et leurs familles, c'est un vrai tourment. «Il faut faire le tour de toutes les pharmacies, même celles des petites agglomérations, à la recherche du produit. Nous avons constaté que si le produit n'était pas rationné, un ou 2 flacons par ordonnance, il était servi sous cape pour les clients et connaissances», se plaint un insulino-dépendant de Aïn Defla. Et d'enchaîner: «On s'entendait dire: l'importation, c'est fini. Il est vrai que le produit est disponible ça et là ici, mais il est vite épuisé du fait qu'il s'agit d'approvisionnements en petites quantités à peine suffisantes pour les malades du village». En effet, chose vérifiée chez plusieurs officines de la région de Aïn Defla, il n'y a pas d'insuline, ni d'importation ni celle de Saïdal. «Est-ce que quelqu'un se soucie de nous et de nos enfants ?», s'interrogent de nombreux malades, qui lancent un appel urgent au ministère de la Santé pour rétablir la situation.

    Un retraité, ordonnance en main, rencontré au sortir d'une pharmacie, déballe son exaspération avec un ton ironique: «Hier, c'était le tour des cancéreux; aujourd'hui, les diabétiques et demain, à qui le tour ?».

    De nombreux malades de Boumerdès atteints du diabète du type 1 se plaignent du manque, depuis deux mois, de médicaments nécessaires au traitement de leur maladie au niveau des pharmacies de la wilaya, a indiqué la semaine écoulée le président de l'association des diabétiques de la wilaya. Plusieurs malades ont affirmé le «manque au niveau de leur wilaya de l'insuline de type 1 en flacon, utilisée en seringue, à l'instar de Mixtar et du NPH-Insulatard, ainsi que de l'insuline ordinaire».

    Ce traitement est pourtant indispensable pour le malade diabétique durant le mois du Ramadhan, affirme le président de l'association des diabétiques de Boumerdès. «Selon le cas du malade diabétique à traiter, cette seringue doit être administrée à raison d'une à 3 fois par jour», a-t-il tenu à faire remarquer. «Près de 40% des malades adhérents à l'association sur les 5.000 qu'elle compte utilisent ce médicament indispensable pour eux», a-t-il ajouté, et ce sans compter tous les «autres diabétiques non adhérents et non déclarés au niveau de la wilaya, dont le nombre est estimé à 20.000 cas».

    Selon un pharmacien, le «manque de ce médicament au niveau des pharmacies de la wilaya est dû à une rupture de stock», tout en expliquant cette rareté par le fait que le «groupe Saïdal n'a pas pu couvrir l'ensemble de la demande nationale en la matière, suite à la décision prise par la tutelle de fixer les quotas de médicaments importés par les privés».

    Ce problème d'insuline intervient dans un contexte plus large, celui de la rareté d'une liste de 50 médicaments sur le marché national. Il s'agit notamment des insulines, de Loxen pour les hypertensions, Spasfon injectable, les hormones Utérogestone, les anticoagulants Lovenox et Fraxitarine, Clenir pour les asthmatiques, les corticoïdes injectables tels que Célestène, Kenacort, Dépomedrol, Tengesic pour le cancer, les contraceptifs tels que Microvar, Nimidril, Marvelon, Excluton et Cérazet.

    Déconase pour les allergies, Gadiscon, un pansement gastrique, vitamine A en collyre, vitamine injectable B1 et B6, Titrane, un antibiotique urinaire, les laxatifs tels que Forlax et Normacol. Un autre médicament qui connaît une rupture chronique, selon le syndicat, est le vaccin antiallergique DPP.

    - Le Qotidien d’Oran

    Commentaire


    • #3
      je pense que le quotidient d oran parle de la region oranaise parske moi meme etant diabetique insulino-dependant pas plus tard que il y a 1h j ai recupere mon traitement pour 3 mois (exigence de la cnas) et a aucun moment le pharmacien ne m'a parle de penurie
      ps j habite alger
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

      Commentaire


      • #4
        c'est un bras de fer entre l'etat (minister de la santé, du commerce, de la securité sociale: cnas casnos) et la mafia des mediacments (imporatateurs ,boites pharmaceutiques) les premiers veulent mieux depenser, les second veulent que les premiers depensent plus controlent moins..
        il faut rappeller que le ssysteme de remboursement des medicaments algerien est parmis les plus genereux, le moins controlé, le plus etendu au monde

        l'etat ayant etabli un tarif de reference des mediacments, une politique encourageant le medicament generique et a etabli une liste de medicaments soumis a des conditions particuliere de remboursement

        la penurie de certains medicaments (ciblé: cancereux d'abord, malades chronique) est voulue par la mafia des medicaments pour augmenter la grogne des malades qui par reflexe et habitude designe"edaoula" comme cause de tout les maux...ils esperent que sous pression l'etat les laissera (la mafia des medicaments) vendre n'importe quoi a n'importe qui a n'importe quel prix
        « Puis-je rendre ma vie
        Semblable à une flûte de roseau
        Simple et droite
        Et toute remplie de musique »

        Commentaire

        Chargement...
        X