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Aït Ahmed, Mehri et Dahou Djerbal évoquent la création du GPRA

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  • Aït Ahmed, Mehri et Dahou Djerbal évoquent la création du GPRA

    Aït Ahmed, Mehri et Dahou Djerbal évoquent la création du GPRA : Des acteurs et des historiens lèvent le voile sur une partie de l’histoire
    Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a représenté l’Algérie pendant la période coloniale et il est déclaré illégitime après l’indépendance », s’est indigné l’un des principaux acteurs de la révolution et ancien ministre des Affaires nord-africaines du GPRA, Abdelhamid Mehri.


    Dans une communication présentée lors d’une conférence-débat organisée, vendredi-soir par le FFS dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la création du GPRA, Abdelhamid Mehri a fait, sous les ovations d’un public nombreux à la salle de conférences du siège du FFS venu assister à un riche débat historique, une rétrospective sur les conditions de création du premier gouvernement algérien.
    La création de ce gouvernement n’était pas, selon lui, une tâche aisée, vu la situation qui a prévalu tant à l’intérieur qu’à l’étranger. « La création du GPRA a eu lieu dans un climat marqué par de graves souffrances et de difficultés de toutes parts auxquelles faisait face la révolution », affirme M. Mehri qui n’a pas manqué de souligner les graves divergences apparues entre certains dirigeants de la révolution. « Après l’assassinat de Abane Ramdane, un climat de suspicion s’est installé entre nous et tous les membres du CNRA refusent de s’engager à nouveau », explique-t-il. Il fallait alors, selon lui, resserrer les rangs. Et cela s’est traduit par la constitution du GPRA et la répartition des tâches entre les responsables. « Mais avant la création du GPRA, il fallait restaurer l’Etat algérien et la séparation entre les deux était clairement définie. Nous avons dit que l’Etat algérien est une république, mais le gouvernement reste provisoire jusqu’à l’indépendance et devenir après un gouvernement démocratique et social », précise-t-il.
    Aït Ahmed et le rapport d’avril 1957
    M. Mehri a voulu, dans ce sens, tranché le débat sur la date de la création de l’Etat algérien. Selon lui, il est clair : « La naissance de l’Etat algérien a eu lieu le 19 septembre 1958. » Malheureusement, déplore-t-il, après l’indépendance, « on a occulté la stratégie du 1er novembre et on a instauré l’exclusion ». « Le système actuel est le résultat du règlement de comptes », tranche-t-il. Le leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, n’a pas manqué cette occasion pour apporter lui aussi son témoignage. Dans un enregistrement vidéo fait à cette occasion, Hocine Aït Ahmed affirme d’emblée que la création du GPRA était « une double victoire sur nos propres limites et sur le colonialisme ». La création du GPRA est intervenue après une longue préparation. Hocine Aït Ahmed rappelle ainsi le rapport qu’il a lui-même remis en avril 1957 au Comité de coordination et d’exécution (CCE) et dans lequel il a insisté sur la nécessité de créer ce gouvernement. Pourquoi avoir mis beaucoup de temps pour mettre en place ce gouvernement ?
    Pour M. Mehri, la création du GPRA nécessitait une préparation. Pour sa part, l’historien Dahou Djerbal affirme que la création du GPRA était « pour les militants nationalistes et indépendantistes nécessaire pour acquérir un pouvoir souverain sur le territoire national ». « La constitution du GPRA était un pas en avant dans le processus révolutionnaire pour l’indépendance de l’Algérie. C’était la volonté des combattants de l’Armée de libération nationale (ALN), mais c’était aussi l’expression de tout le peuple algérien », indique-t-il. Intervenant dans les débats, l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, a soulevé la problématique de la représentation politique qui avait débouché à l’époque sur un conflit entre le CNRA, le CCE, l’état-major et le GPRA. Cette même problématique, souligne-t-il, demeure posée jusqu’à aujourd’hui.



    Par Madjid Makedhi
    elwatan

  • #2
    On s'en fou du GPRA , le pays part en ******* et eux trois reprenne le passe .... qu'ils s'unissent contre ce Boutef, et qu'ils forment un bloc pour arretter le Vole institutionnelle .


    Tu parles, 3ouhda Talta ....

    Commentaire


    • #3
      ils vont nous sortir des bio historiques juste pour mieux se rappeler à nous pour la presidentielle 2009, ce type d'intervention n'es pas désinteressé...

      le GPRA ! mais le GPRA c'est le FLN qui l'a torpillé, pourquoi d'anciens du fln viennent donner des leçons aujourd'hui

      Commentaire

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