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Bouteflika et M6 se mobilisent pour Salah Hamouri.

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  • Bouteflika et M6 se mobilisent pour Salah Hamouri.

    Mobilisation pour Salah Hamouri avec ou sans toi camarade dz?


    Un comité de soutien s’est créé à la Fête de l’Humanité pour exiger la libération du Français, détenu depuis trois ans en Israël, comme des milliers de Palestiniens au mépris du droit international.
    Humanite.fr publie l’intégralité de la liste des premiers soutiens.
    ll s’appelle Salah Hamouri. Il est Français. Il est depuis deux ans dans une prison israélienne parce qu’il combat l’occupation de la Cisjordanie par Israël. Pourtant, le sort de Salah ne semble pas émouvoir outre mesure les autorités françaises. Accusé d’être membre du Front populaire de libération de libération de la Palestine (FPLP) et, à ce titre, contre l’occupation des territoires palestiniens, d’avoir voulu assassiner un dirigeant israélien - en l’occurrence le rabbin Yossef, leader spirituel de l’organisation Shaas -, notre compatriote est détenu depuis plus de deux ans maintenant dans les geôles israéliennes.
    Devant l’indifférence de Paris, sa famille s’est rapprochée de celle - franco-israélienne - du soldat Shalit.
    Interpellée le 11 avril dernier par le député communiste honoraire, Jean-Claude Lefort, la sous-ministre des droits de l’homme, Rama Yade, n’a rien trouvé de mieux que de reprendre à son compte le fait que Salah ait plaidé coupable (seul moyen pour atténuer sa peine), se transformant ainsi en avocate de la justice militaire israélienne. Alors que la même Rama Yade demande, à juste titre, la libération du soldat Gilad Shalit, capturé, lui, les armes à la main par le Hamas. À Damas, Nicolas Sarkozy a même remis une lettre au président Assad afin qu’il la transmette à Khaled Mechâal, chef du Hamas, demandant la libération du jeune Franco-Israélien.
    Devant ce lourd silence sur le sort de notre compatriote, un comité national de soutien s’est constitué, à l’occasion de la Fête de l’Humanité. humanite.fr publie la liste intégrale des premiers signataires :

    Le texte de la pétition :
    En dépit d’un fort mouvement d’opinion et d’interventions multiples auprès des autorités concernées, en France comme en Israël, le jeune franco palestinien de 23 ans, Salah Hamouri, est toujours en prison alors qu’il est parfaitement innocent. Au terme de 3 années de prison durant lesquelles son procès a vu l’annulation de plus de 20 audiences faute du moindre témoin se présentant à la barre du tribunal militaire chargé de le juger, il a été brutalement placé devant un chantage odieux consistant à le forcer à « plaider coupable » sous peine de se voir infliger une peine de prison supérieure à 7 ans de prison, peine déjà décidée unilatéralement par le Procureur dudit tribunal.
    Ce qu’on lui reproche ? Etre passé 3 mois avant son arrestation devant le domicile de Yossef Ovadia, chef du parti Shas, rabbin connu pour ses positions extrêmes. Ce fait banal, joint à l’accusation – du reste non fondée – de son appartenance au FPLP, ont conduit le tribunal militaire israélien installé en territoire palestinien à considérer que Salah Hamouri avait « l’intention » d’attenter à la vie de cette personne.
    Alors qu’aucune preuve concrète n’a pu être présentée et que son habitation a été fouillée au peigne fin par les services spéciaux israéliens qui n’ont rien trouvé y compris dans le disque dur de son ordinateur, Salah Hamouri, bien qu’innocent, a été ainsi condamné à 7 ans de prison pour un « délit d’intention ».
    Notre jeune compatriote français est donc un otage.
    Il est otage de l’occupation israélienne qui juge ceux qu’elle opprime. Il est otage de la « justice » militaire israélienne qui l’a contraint à s’accuser faussement sous peine d’une sanction plus lourde s’il refusait son chantage. Il est l’otage de la politique intérieure israélienne, le parti Shas soutenant le gouvernement Olmert finissant.
    Malgré toutes les démarches effectuées et les assurances prodiguées, Salah Hamouri est toujours en prison tandis que son cas fait l’objet d’un silence assourdissant à la notable différence du jeune caporal franco-israélien capturé, Gilad Shalit, dont les autorités françaises demandent haut et fort la libération – exigence jamais formulée à l’endroit de Salah Hamouri.
    Dans ces conditions nous estimons de notre devoir en tant que défenseurs des droits de l’homme partout dans le monde, de nous mobiliser plus fortement encore, dans la diversité de nos positions ou situations, afin d’entreprendre une véritable campagne dynamique et unifiée pour exiger et obtenir ce que de droit : la libération de l’otage français Salah Hamouri.
    A cette fin nous décidons, sans plus attendre, de créer un « Comité de soutien à Salah Hamouri » pour faire connaître son cas et obtenir sa libération. Sa maman, Denise Hamouri, en sera la marraine.
    Première réunion du Comité de soutien, en présence de Denise Hamouri : Le 18 septembre à 16 heures à l’Assemblée nationale


    Comité national de soutien à Salah Hamouri
    (Premiers signataires au 16 septembre) Sous la présidence d’honneur de Madame Denise Hamouri, maman de Salah
    Hind Khoury, déléguée générale de la Palestine en France et Stéphane Hessel, Ambassadeur de France ; Henri Alleg, journaliste, écrivain, auteur de « La question » ; Lysiane Alezard, conseillère régionale ; Omar Al Soumi, délégué général de « Génération Palestine » ; Tarek Arar, président national de la GUPS ; Pierre Barbancey, grand reporter ; Rudolf Bkouche, vice-président de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) ; Marie-Christine Blandin, sénatrice ; Yasmine Boudjenah, ancienne députée européenne ; Alima Boumdiene-Thiery, sénatrice ; Jean-Marie Bourget, grand reporter ; Nathalie Boudjerada, avocate ; Patrick Braouezec, député ; Rony Brauman, ancien responsable de « Médecins sans Frontières » ; Monique Brioudes, avocate ; Alain Brossat, écrivain, professeur de philosophie ; Ian Brossat, président du groupe communiste au Conseil de Paris ; Robert Bret, sénateur ; Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF ; Jean-Jacques Candelier, député ; Monique Cerisier Ben-Guiga, sénatrice, présidente au Sénat du groupe « France-Territoires palestiniens » ; Elizabeth Charlon, enseignant-chercheur ; Monique Chemillier-Gendreau, professeur émérite de droit international ; François Cluzet, acteur ; Marc Dolez, député ; Jean-François Debat, maire de Bourg en Bresse, vice-président du Conseil régional Rhône-Alpes ; Michelle Demessine, sénatrice ; Jean-Claude Dulieu, membre du collège exécutif du Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Nabil El Haggar, vice-Président de l’Université Lille 1 ; Louisette Faréniaux, filmologue ; Martine Filleul, vice-présidente du conseil général du Nord ; Georges Hage, ancien vice-président de l’Assemblée nationale ; Jean-Paul Hébert, comité central de la Ligue des Droits de l’Homme ; Bernard Hugo, président de l’Institut de documentation et de recherche sur la paix ; Bernard Jacquinot, Association France-Palestine Solidarité (AFPS) de Bourg-en-Bresse ; Raoul-Marc Jennar, chercheur ; Daniel Junqua, journaliste, vice-président des Amis du Monde Diplomatique ; Marcel-Francis Kahn, professeur de médecine émérite ; Serge Kartensky, sociologue CNRS ; Paul Kessler, physicien, ancien directeur de recherche au CNRS ; Richard Labévière, journaliste, écrivain ; Olivier Lecour Grandmaison, écrivain, professeur, historien ; Patrick Le Hyaric, directeur de « l’Humanité » ; Jean-Claude Lefort, député honoraire ; François Leroux, bureau national AFPS ; Michèle Manceaux, écrivain et journaliste ; Mireille Mendès-France, fondation Frantz Fanon ; Roland Muzeau, député ; Gérard Minet, secrétaire de la LDH du Nord-Pas-de-Calais ; Christophe Oberlin, responsable de missions chirurgicales à Gaza ; Bernard Ravenel, président de l’AFPS ; Jean-Luc Reitzer, député ; François Rochebloine, député de la Loire ; Elias Sanbar, écrivain ; Denis Sieffert, directeur de « Politis » ; Michèle Sibony, présidente nationale de l’UJFP ; Sbeih Sbeih, président de la GUPS Paris ; Gérard Toulouse, membre de l’Académie des sciences ; Yannick Vaugrenard, député européen ; Michel Voisin, député ; Daniel Voguet, avocat ; Francis Wurtz, président du groupe GUE au Parlement européen, Corinne Zylbers, avocate
    Pour se joindre au comité de soutien, écrire au député honoraire Jean-Claude Lefort
    Le témoignage vidéo de Denise Salah
    Y des personnes qui battissent des ponts pour contrer ceux qui construisent des murs..

  • #2
    Les marocains et les algériens juifs sont aussi....

    Un étudiant français, de mère française, de père palestinien résident à Jérusalem, qui n’a donc en réalité que la nationalité française, puisque la “nationalité” palestinienne n’existe pas, est détenu depuis le 13 mars 2005, dans les geôles israéliennes, sans jamais avoir été jugé. Salah Hamouri, 22 ans, étudiant à l’université de Béthléem, est ainsi retenu en otage depuis près de 3 ans, et le gouvernement français refuse de lever le petit doigt pour le faire libérer.
    Monsieur le Président de la République,

    citoyen-ne français-e, attaché-e au droit, indigné-e par le sort injuste fait à notre concitoyen Salah Hamouri, détenu en Israël depuis 2005, sans jugement et avec un dossier d’accusation vide, je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour faire libérer ce jeune Français dont la famille vit à Jérusalem.

    Vous vous êtes engagé à apporter votre concours à la libération de tous les Français soumis à d’injustes détentions dans le monde, à "les chercher où qu’ils se trouvent".

    Merci de tenir votre parole et d’agir au plus vite pour obtenir la libération de Salah Hamouri.

    Avec mes remerciements citoyens anticipés
    PETITION
    http://luccas.eu.org/article7743.htm...signatures=800
    Y des personnes qui battissent des ponts pour contrer ceux qui construisent des murs..

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    • #3
      Bouteflika et M6 se mobilisent pour Salah Hamouri.
      Enfin, ce n'est pas trop tôt! Sarkozy, Delanoé et toute la France officielle se démènent comme un seul homme pour la libération d'un soldat d'une armée d'occupation sans que ça ne choque personne...
      http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=88360

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      • #4
        Otages...

        En me rendant ce matin à pied à mon travail, je suis passé devant l’hôtel de ville de Paris. Le portrait d’Ingrid Betancourt a disparu depuis longtemps, mais il reste un appel affirmant que Paris demande la libération de tous les otages à travers le monde. La municipalité s’est particulièrement mobilisée pour le soldat franco-israélien Gilad Shalit. Libération, au cours du mois d’août, a proposé quotidiennement des portraits d’otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), souvent des militaires présentés de manière extrêmement sympathique : ce sont des pères de famille, des fils aimants, etc.

        Qui peut, un instant, ne pas souhaiter la libération de personnes retenues contre leur gré ? Et pourtant, ce matin, cette référence aux otages m’a particulièrement gêné. Je me suis plongé dans le dictionnaire historique de la langue française dirigé par Alain Rey (Robert). Le mot « otage », à l’origine, a signifié « logement, demeure » ; puis, par extension, il a désigné « l’hôte que l’on garde, la personne retenue comme garantie de l’exécution d’une promesse, d’un traité ». « Par extension, le mot s’applique à toute personne dont on s’empare et que l’on utilise comme moyen de pression, de chantage ; cette acception est d’époque révolutionnaire (1793). » Depuis, le sens du mot n’a pas changé.

        Pourtant, son usage a fortement varié. Appelait-on « otages » les prisonniers américains capturés par le Front national de libération sud-vietnamien ? Les prisonniers français capturés par le Front de libération nationale (FLN) algérien ? Je ne le crois pas. Bien sûr, les Farc, comme d’autres groupes révolutionnaires, enlèvent aussi des civils. C’est, à n’en pas douter, condamnable. Comme l’est l’usage de la violence contre des civils, souvent qualifié de terrorisme, terme (qui suscite bien des discussions).

        Mais ce dont on ne parle jamais, c’est la violence d’Etat. Les massacres russes en Tchétchénie, les bombardements américains indiscriminés en Irak ou en Afghanistan, les violences contre la population palestinienne, ne sont-ils pas un terrorisme d’Etat ? Ne méritent-ils pas une condamnation au moins aussi vigoureuse que celle qui frappe les actes des groupes non étatiques ? Les Etats ont des obligations qui découlent de la signature d’une multitude de conventions internationales, et il est criminel qu’ils violent ces obligations.

        Revenons sur les otages. Le terme est appliqué au soldat Gilad Shalit. Pourquoi ne l’est-il pas aux 10 000 prisonniers palestiniens enfermés en Israël ? Mais certains ont du sang sur les mains, rétorquera-t-on. Et les soldats israéliens ? N’ont-ils pas de sang sur les mains ? D’autre part, parmi les prisonniers palestiniens, on compte nombre de prisonniers de conscience. Certains sont purement et simplement des détenus « administratifs » emprisonnés sans jugement. Ne pourrait-on pas les qualifier d’otages ?

        Enfin, il faudrait rappeler le cas du Franco-palestinien Salah Hammouri, condamné par une justice israélienne aux ordres à sept ans de prison. Le gouvernement français ou la mairie de Paris sont-ils intervenus en sa faveur ?

        Au-delà de cette question, il faudrait aussi parler de la violence. A lire les médias, seule la violence d’Etat serait légitime, même si, ici ou là, elle provoque quelques « dommages collatéraux ». Pourtant, faut-il rappeler que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 affirme, dans son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » ? Ceux qui résistent les armes à la main à la dictature, à l’occupation étrangère, à l’oppression, ont-ils toujours tort ? Rappelons que Nelson Mandela avait été condamné pour « terrorisme », et qu’Amnesty International avait refusé de l’adopter comme prisonnier de conscience ; que Ronald Reagan et Margaret Thatcher considéraient le Congrès national africain (ANC) comme une organisation terroriste.

        Un dernier mot sur la violence. Dans l’antiquité, Rome était une société bien policée, surtout si on la compare aux « barbares ». Les œuvres de ses poètes, de ses philosophes, de ses hommes de théâtre, de ses historiens, sont parvenues jusqu’à nous. Et ses élites s’indignaient bien sûr de la « barbarie » de Spartacus et de ses gladiateurs, hommes de peu...

        Alain Gresh

        Les blogs du Diplo

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        • #5
          Où sont les pseudo défenseur de l'autodétermination et du droit au blabla bla...

          Moi je dis que cette situation est déplorable... Si l'algerie et le maroc ne perdait pas leur temps à jouer au ping pong . Ils pourraient donner plus de crédibilité à leurs interventions respectifs sur la question.

          Malgrer le faite que Le roi du maroc à déjà eu un dialogue avec le colonisateur en terre palestienne "israel". Il ne pourra JAMAIS reellement les soutenir au risque d'avoir le peuple marocain à dos (moi le premiers bien que je sois fort attaché à la monarchie).

          J'aurais honte de dire à un palestinien que le maroc et l'algérie se chamaille pour un "Sahara" qui tout compte fait ne vaut pas une tel discorde.

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          • #6
            Video sur Mr Salah Hamouri

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