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165 communes souffrent d’une grande précarité en Algérie

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  • 165 communes souffrent d’une grande précarité en Algérie

    Dans les 47 communes les plus pauvres du pays, réparties sur 16 wilayas, plus de 350.000 citoyens vivent dans des conditions très difficiles.

    Parmi les 1.541 communes que compte l’Algérie, pas moins de 165 souffrent d’une grande précarité. C’est ce qui ressort d’une récente enquête du ministère de l’Intérieur concernant les modes de gestion de nos APC.

    Ces communes, majoritairement situées dans les Hauts-Plateaux, et dans certaines wilayas du nord, à l’instar de Ain Defla, Médea et Tissmesilt, le retard accusé est considérable en matière de développement économique. Quant à la qualité de la vie et au bien-être des citoyens, tous les indicateurs signalent une précarité avancée. Par ailleurs, dans les 47 communes les plus pauvres du pays, réparties sur 16 wilayas, plus de 350.000 citoyens vivent dans des conditions très difficiles. Ainsi, à titre d’exemple, plus de 60 % de cette population n’est pas raccordée au réseau d’assainissement et d’alimentation en eau potable.

    Il est également relevé dans ces communes pauvres un analphabétisme précoce avec 52% de la population (82,1% des chefs de ménage pauvres sont analphabètes), dont la majorité se nourrit de l’agriculture (66,9% des chefs de ménage sont des saisonniers) et habitant soit dans des gourbis ou dans des bidonvilles.


    Seules 7 de ces communes, qui se trouvent dans 16 wilayas du pays, ont un ratio de richesse supérieur à 500 DA par habitant et par an. Ces communes se caractérisent également par le fait que 78% d’entre elles ont un indice synthétique du logement défavorable et 100% ont un indice de l’éducation très défavorable. Quant au profil socioéconomique des populations de ces communes, 62% des ménages résident en zones éparses, près de 42% de la population a moins de 16 ans, la taille moyenne des ménages est de 6,9 personnes, selon les résultats de cette enquête.


    Sur un autre registre, situées sur des territoires pauvres en ressources naturelles, généralement enclavées, l’enquête du département de Yazid Zerhouni révèle que ces APC ont des capacités d’action très limitées (ressources limitées générant déficit et endettement...), et sont également sous-encadrées et très faiblement équipées.


    Il faut savoir à ce sujet que ces «APC pauvres» ne survivent que grâce au fonds commun des collectivités locales, lequel leur vient régulièrement en aide avec des enveloppes budgétaires. Un soutien incontournable pour ces APC qui n’arrivent même pas à couvrir les salaires de leur personnel administratif.


    Toutefois, selon de nombreux experts et anciens commis de l’Etat, la grande majorité des APC du pays se débattent dans des problèmes budgétaires très délicats. Et pour cause, le déficit budgétaire des communes dans leur ensemble a atteint depuis le début de cette année pas moins de 18, 850 milliards de DA. Néanmoins, à ce sujet, l’enquête signale que 65 % des déficits budgétaires s’expliquent par la mauvaise gestion des élus et la dilapidation des deniers publics.


    Une situation qui a poussé les communes à s’endetter à hauteur de 30 milliards de DA cette année. D’autre part, plusieurs autres spécialistes des finances publiques estiment qu’il y a un partage inégal de la ressource fiscale entre l’Etat et les collectivités locales. En Algérie, 10 à 15% des ressources de l’Etat sont accordées aux communes, alors que ce taux atteint les 20 à 25% dans les pays développés. Il est à souligner enfin que pour de nombreux acteurs des administrations locales, la seule solution pour secourir ces APC pauvres et déficitaires est d’engager des réformes dans les finances locales.


    - MidiLibre

  • #2
    c'est en train de changer tout est en train de changer en algerie,

    nul pays n'est parfait,

    nul pays africain ne l'est

    comparez ces nombres avec ceux d'il y a 10 voir meme plus recent 5 ans vous verrez qu'il y a eu du changements

    les logements se construisent par centaine de milliers (on peut les trouver moche ou non , moi j'en ai vu bcp des très très beaux et bien équipés)

    bref tout ca pour dire

    vive l'algérie

    Commentaire


    • #3
      oui les communes comme bab el oued qui ont tout trouvé installé par les français les egouts, l'eau, le gaz, l'electricité, jusqu'aux statues, le bois, le cuivre, la moquette elles reçoivent des milliards de milliards en plus les residents ne remercient pas dieu pour cela ils font de la destruction, du sabotage volontaire des equipements.

      Mais les communes pauvres a vocation agricoles qui n'ont rien herité de la france elle doivent tout construire par elles mêmes on leur donne que des miettes et on leur construis 10 stades de football par an depuis l'indépendance. yen a marre des stade de football.

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