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Obama critique un plan de sauvetage de l'économie au coût "stupéfiant"

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  • Obama critique un plan de sauvetage de l'économie au coût "stupéfiant"

    CHARLOTTE (Etats-Unis) - Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama, en campagne dimanche à Charlotte (Caroline-du-Nord, sud-est), a critiqué un plan de sauvetage du système financier au coût "stupéfiant".

    Dans sa première réaction détaillée au plan annoncé en fin de semaine par l'administration Bush, qui prévoit de dépenser jusqu'à 700 milliards de dollars pour reprendre les actifs douteux des banques, le candidat démocrate a également accusé son rival républicain John McCain de pousser l'économie américaine à la faillite.

    Selon M. Obama, l'administration Bush a "seulement proposé un concept avec un coût stupéfiant, mais pas un plan".

    "Même si le Trésor américain récupère certains ou la plupart de ses investissements avec le temps, cette enveloppe de 700 milliards de dollars fait l'effet d'une douche froide", a-t-il dit.

    "En échange de leur soutien, les Américains doivent avoir l'assurance que le marché qu'ils concluent reflète les principes de base de la transparence, de l'équité, de la réforme", a-t-il ajouté.

    M. Obama a répété que le plan, qui doit être approuvé par le Congrès, devra protéger les électeurs issus des classes moyennes en difficulté et pas seulement les dirigeants des entreprises et les actionnaires.

    "L'ère de la cupidité et de l'irresponsabilité à Wall Street et à Washington nous a conduit vers des temps dangereux", a-t-il dit.

    "Nous devons nous rassembler, démocrates et républicains, pour lancer un plan de relance économique qui mettra de l'argent dans les poches des familles qui travaillent, sauvera des emplois, et empêchera des coupes budgétaires et des hausses d'impôts dans nos Etats", a dit le sénateur de l'Illinois.

    Alors que les républicains sont réticents face aux demandes des démocrates pour introduire des mesures destinées à soulager les classes moyennes touchées par la crise des "subprime", M. Obama a déclaré que la crise était, à ses yeux, une mise en accusation de la politique de dérégulation de George Bush et John McCain.

    Il a également réitéré sa vive critique contre M. McCain qui, dans un article sur la réforme du système d'assurance maladie, s'est prononcé pour plus de concurrence "ainsi que nous l'avons fait sur le secteur bancaire ces dix dernières années".

    "Nous voyons maintenant autour de nous les conséquences désastreuse de cette philosophie -- à Wall Street aussi bien que dans la rue", a estimé M. Obama.

    "Et pourtant, le sénateur McCain, qui a reconnu franchement il n'y a pas si longtemps qu'il n'en connaît pas autant sur l'économie qu'il devrait, veut poursuivre la même politique désastreuse", a-t-il dit.

    (©AFP / 21 septembre 2008 20h48)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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