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Le groupe ASEC Algérie ambitionne de porter sa production à 5 millions de tonnes par an
Deux cimenteries détenues par ASEC Algérie et ses co-investisseurs sont en cours de réalisation en Algérie, précisément à Djelfa et à Oran. C’est ce qu’a annoncé, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, cette filiale d’ASEC Cement, un groupe créé par Citadel Capital.
Ces deux investissements, affirme le groupe, porteront la capacité de sa production à 5 millions de tonnes de ciment par an. Ce qui fera de lui, selon le document, l’un des plus importants producteurs de ciment en Algérie.
Pour le premier investissement qui sera implanté à Djelfa, selon le communiqué, il s’agit d’une cimenterie qui sera construite pour un coût global qui dépasse les 600 millions de dollars avec une capacité de production de 3 millions de tonnes par an. ASEC Algérie précise que les contrats pour la réalisation du projet de Djelfa ont déjà été signés avec l’équipementier danois des cimenteries «FLSmidth» ainsi qu’avec les compagnies sœurs du groupe telles qu’«ASEC Automation» pour le câblage électrique et ASEC Engineering pour le pilotage du projet.
Les contrats des travaux de génie civil et de la charpente métallique seront signés durant les prochaines semaines, prévoit la société. Cet investissement, souligne également le communiqué, «aura une importante contribution dans le développement industriel de la région de Djelfa quand il entrera en production d’ici à moins de trois ans». Selon les chiffres fournis par la société, pas moins de 2 500 postes d’emploi seront créés durant la période de réalisation et 1 000 autres après le lancement de la production. ASEC Algérie considère, par ailleurs, que Djelfa est la région idéale pour cet investissement. «D’une population de 1,2 million d’habitants, soit la population de quatre pays du Golfe, la wilaya ne produit pas de ciment et doit s’approvisionner de la capitale et des autres régions productrices», a constaté le directeur général d’ASEC Cement pour qui la production de la cimenterie de Djelfa sera prioritairement destinée au marché local.
Le deuxième investissement annoncé concerne une cimenterie à Oran. Cette cimenterie, dont le groupe participe dans son capital à hauteur de 35%, soit 32,6 millions d’euros, verra sa capacité de production augmentée pour atteindre 2 millions de tonnes, alors qu’elle est estimée actuellement à 800 000 tonnes par an. Ce groupe industriel ne compte pas uniquement investir dans la structure mais aussi offrira, selon le document, une opportunité pour le transfert technologique.
Ainsi, une donation de 150 000 euros a été faite dans l’objectif de réaliser une école de formation technique pour l’industrie du ciment en Algérie.
Les diplômés de cette école, indique-t-on, seront recrutés par ce groupe pour travailler dans les deux cimenteries de Djelfa et d’Oran, ainsi qu’au niveau des autres compagnies algériennes. Le directeur général d’ASEC, M. Giorgio Bodo, considère que «le marché du ciment en Algérie est le plus prometteur d’Afrique du Nord».
En outre, il a affirmé qu’avec une demande locale supportée par une croissance du PIB de 7 à 8% par an, une importante disponibilité de gaz naturel et la facilité d’accès au marché européen, il y a des avantages significatifs à «produire en Algérie si on faisait la comparaison avec les autres marchés d’Afrique du Nord».
La Tribune
Deux cimenteries détenues par ASEC Algérie et ses co-investisseurs sont en cours de réalisation en Algérie, précisément à Djelfa et à Oran. C’est ce qu’a annoncé, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, cette filiale d’ASEC Cement, un groupe créé par Citadel Capital.
Ces deux investissements, affirme le groupe, porteront la capacité de sa production à 5 millions de tonnes de ciment par an. Ce qui fera de lui, selon le document, l’un des plus importants producteurs de ciment en Algérie.
Pour le premier investissement qui sera implanté à Djelfa, selon le communiqué, il s’agit d’une cimenterie qui sera construite pour un coût global qui dépasse les 600 millions de dollars avec une capacité de production de 3 millions de tonnes par an. ASEC Algérie précise que les contrats pour la réalisation du projet de Djelfa ont déjà été signés avec l’équipementier danois des cimenteries «FLSmidth» ainsi qu’avec les compagnies sœurs du groupe telles qu’«ASEC Automation» pour le câblage électrique et ASEC Engineering pour le pilotage du projet.
Les contrats des travaux de génie civil et de la charpente métallique seront signés durant les prochaines semaines, prévoit la société. Cet investissement, souligne également le communiqué, «aura une importante contribution dans le développement industriel de la région de Djelfa quand il entrera en production d’ici à moins de trois ans». Selon les chiffres fournis par la société, pas moins de 2 500 postes d’emploi seront créés durant la période de réalisation et 1 000 autres après le lancement de la production. ASEC Algérie considère, par ailleurs, que Djelfa est la région idéale pour cet investissement. «D’une population de 1,2 million d’habitants, soit la population de quatre pays du Golfe, la wilaya ne produit pas de ciment et doit s’approvisionner de la capitale et des autres régions productrices», a constaté le directeur général d’ASEC Cement pour qui la production de la cimenterie de Djelfa sera prioritairement destinée au marché local.
Le deuxième investissement annoncé concerne une cimenterie à Oran. Cette cimenterie, dont le groupe participe dans son capital à hauteur de 35%, soit 32,6 millions d’euros, verra sa capacité de production augmentée pour atteindre 2 millions de tonnes, alors qu’elle est estimée actuellement à 800 000 tonnes par an. Ce groupe industriel ne compte pas uniquement investir dans la structure mais aussi offrira, selon le document, une opportunité pour le transfert technologique.
Ainsi, une donation de 150 000 euros a été faite dans l’objectif de réaliser une école de formation technique pour l’industrie du ciment en Algérie.
Les diplômés de cette école, indique-t-on, seront recrutés par ce groupe pour travailler dans les deux cimenteries de Djelfa et d’Oran, ainsi qu’au niveau des autres compagnies algériennes. Le directeur général d’ASEC, M. Giorgio Bodo, considère que «le marché du ciment en Algérie est le plus prometteur d’Afrique du Nord».
En outre, il a affirmé qu’avec une demande locale supportée par une croissance du PIB de 7 à 8% par an, une importante disponibilité de gaz naturel et la facilité d’accès au marché européen, il y a des avantages significatifs à «produire en Algérie si on faisait la comparaison avec les autres marchés d’Afrique du Nord».
La Tribune
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