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Un mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle taxe : Les ventes de voitures chutent de moitié
C'est du moins ce qu'affirme l'Association des concessionnaires automobiles (AC2A), à travers un premier bilan partiel établi et qui n'a pas encore été rendu public.
« Il y a une baisse de plus 50 % des ventes des véhicules par rapport au 1er trimestre », nous a déclaré hier, le responsable de la communication de l'Association des concessionnaires. Bien évidemment, la rentrée sociale, qui coïncide avec le mois sacré du Ramadan, y est pour quelque chose. Mais il va sans dire, que la taxe sur l'achat d'un véhicule neuf a une part importante dans la régression que connaît le marché du neuf en Algérie, alors que le marché d'occasion, comme c'était prévisible, a connu l'effet inverse, selon certains observateurs.
Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, avait déclaré vendredi dernier, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une rencontre du RND, que la facture d'importation des véhicules neufs a atteint en 2007 pas moins de 2,7 milliards de dollars.
«Gouverner c'est aussi ne pas être sympathique parfois », a indiqué le chef de l'exécutif qui reconnaît ainsi implicitement le caractère impopulaire de cette nouvelle taxe dont doit s'acquitter tout futur acquéreur d'un véhicule neuf. Si cet « impôt » sur l'achat d'une voiture neuve institué par le gouvernement depuis le mois dernier n'est pas spécifique à notre pays, il n'en demeure pas moins qu'il constitue réellement un poids de plus sur les épaules des petites gens qui n'ont jamais rêvé un jour disposer d'une voiture sortie directement d'usine. Il faut souligner, que la taxe sur l'automobile n'a pas influé négativement sur certains concessionnaires, même si des annulations ont été enregistrées après l'annonce de cette mesure. C'est le
cas notamment du constructeur Peugeot dont les ventes ont, au contraire, connu une hausse de 12 % par rapport à l'année passée.
Selon la responsable de communication de Peugeot Algérie, plus de 2.000 véhicules de plus ont été vendus à la fin du mois d'août 2008, par rapport à la même période pour l'année passée.
En fait, selon la première analyse faite par les professionnels du secteur, ce sont plutôt les marques de véhicules qui étaient à la portée des classes dites moyennes qui sont affectées par cette mesure contenue dans la loi de finances complémentaire. Mais globalement, le responsable de la communication de l'AC2A, qui englobe quelque 30 concessionnaires, soutient que les premières indications font état d'un recul de plus de 50 % des ventes. Un bilan détaillé sera présenté à la presse à la fin de ce mois, promet notre interlocuteur.
Quotidien d'Oran
C'est du moins ce qu'affirme l'Association des concessionnaires automobiles (AC2A), à travers un premier bilan partiel établi et qui n'a pas encore été rendu public.
« Il y a une baisse de plus 50 % des ventes des véhicules par rapport au 1er trimestre », nous a déclaré hier, le responsable de la communication de l'Association des concessionnaires. Bien évidemment, la rentrée sociale, qui coïncide avec le mois sacré du Ramadan, y est pour quelque chose. Mais il va sans dire, que la taxe sur l'achat d'un véhicule neuf a une part importante dans la régression que connaît le marché du neuf en Algérie, alors que le marché d'occasion, comme c'était prévisible, a connu l'effet inverse, selon certains observateurs.
Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, avait déclaré vendredi dernier, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une rencontre du RND, que la facture d'importation des véhicules neufs a atteint en 2007 pas moins de 2,7 milliards de dollars.
«Gouverner c'est aussi ne pas être sympathique parfois », a indiqué le chef de l'exécutif qui reconnaît ainsi implicitement le caractère impopulaire de cette nouvelle taxe dont doit s'acquitter tout futur acquéreur d'un véhicule neuf. Si cet « impôt » sur l'achat d'une voiture neuve institué par le gouvernement depuis le mois dernier n'est pas spécifique à notre pays, il n'en demeure pas moins qu'il constitue réellement un poids de plus sur les épaules des petites gens qui n'ont jamais rêvé un jour disposer d'une voiture sortie directement d'usine. Il faut souligner, que la taxe sur l'automobile n'a pas influé négativement sur certains concessionnaires, même si des annulations ont été enregistrées après l'annonce de cette mesure. C'est le
cas notamment du constructeur Peugeot dont les ventes ont, au contraire, connu une hausse de 12 % par rapport à l'année passée.
Selon la responsable de communication de Peugeot Algérie, plus de 2.000 véhicules de plus ont été vendus à la fin du mois d'août 2008, par rapport à la même période pour l'année passée.
En fait, selon la première analyse faite par les professionnels du secteur, ce sont plutôt les marques de véhicules qui étaient à la portée des classes dites moyennes qui sont affectées par cette mesure contenue dans la loi de finances complémentaire. Mais globalement, le responsable de la communication de l'AC2A, qui englobe quelque 30 concessionnaires, soutient que les premières indications font état d'un recul de plus de 50 % des ventes. Un bilan détaillé sera présenté à la presse à la fin de ce mois, promet notre interlocuteur.
Quotidien d'Oran