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C’est l’hécatombe sur les routes.

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  • C’est l’hécatombe sur les routes.

    Le terrorisme routier a fait plus de 3000 morts en 8 mois : C’est l’hécatombe sur les routes

    Le « terrorisme » routier continue de sévir à travers toutes les régions du pays. Les routes tuent en moyenne 12 personnes par jour et font autant de blessés dont certains demeurent handicapés à vie. De janvier à septembre derniers, soit en l’espace de 8 mois, plus de 3000 personnes sont décédées sur les routes algériennes.


    C’est l’hécatombe sur nos routes qui se sont transformées en cimetières à ciel ouvert en dépit d’un code de la route des plus durs à l’égard des contrevenants. La campagne de sensibilisation sur notamment les conséquences de l’excès de vitesse et des dépassements dangereux n’a rien fait pour réduire ces accidents de la route. Le Ramadhan de cette année n’a pas dérogé à la règle et a enregistré son lot d’accidents.

    Durant seulement la première semaine du mois sacré, les services de la Protection civile ont enregistré pas moins de 60 accidents causant 43 morts et 122 blessés. Les collisions viennent en tête des sinistres avec 16 cas ayant entraîné la mort de 23 personnes, suivies de 121 renversements et 1 cas de dérapage. Durant la deuxième semaine du même mois, les accidents de la route ont fait 34 morts et 30 blessés. Globalement, les statistiques font état de plus 3000 décès depuis le début de l’année. Pour la seule année 2007, les statistiques font état de 4177 décès à l’échelle nationale et presque autant en 2006.

    Les raisons principales de cette hécatombe ne sont pas à chercher dans l’état du parc automobile national ou du réseau routier, mais dans la banalisation d’une conduite suicidaire qui ignore tout respect du code de la route. L’élément humain demeure en effet le principal facteur des accidents de la route pour des raisons qui restent liées aux conditions socioprofessionnelles des citoyens, mais aussi à cause du stress, de la fatigue et des comportements irresponsables. Des statistiques récentes du Centre national de prévention et de sécurité routière montrent d’ailleurs que la majorité des accidents sont dus à un excès de vitesse, au non-respect de la signalisation ou à des manœuvres dangereuses. Cela étant, les RN4, RN5 et RN12 sont les plus meurtrières. Ce qui fait de l’Algérie le quatrième pays le plus touché dans le monde arabe par les accidents de la route, qui demeurent catastrophiques pour l’économie nationale.

    Les accidents de la route engendrent des pertes estimées annuellement à plus de 100 milliards de dinars en matière de dégâts matériels et de frais d’assurances. Environ 4000 victimes qui rejoignent les rangs des handicapés sont enregistrées par année. Le durcissement des mesures disciplinaires et les sanctions n’ont jamais été la solution idéale. Qu’est-ce qu’il y a lieu alors de faire devant un tel constat d’échec ? Pour nombre d’observateurs, la prévention ne peut à elle seule mettre un terme à l’hécatombe sur les routes d’Algérie. Le commandement général de la Gendarmerie nationale avait souligné récemment « la nécessité de durcir la loi en ce qui concerne les infractions au code de la route, d’autant que celui en vigueur reste confus sur certains points et il est difficile, parfois, de qualifier les infractions ». Pour ce corps de sécurité, il faut aller vers l’élaboration d’un seul code « répressif » qui sera la seule référence. Samedi, le président de la République a abondé dans le même sens en soulignant la nécessité impérieuse d’« introduire des mesures additionnelles pour aggraver les sanctions » prévues par la législation pour les infractions au code de la route.

    Tout en exprimant sa préoccupation devant le nombre toujours élevé des accidents de la circulation, le chef de l’Etat a estimé, au cours d’une réunion d’évaluation consacrée au secteur des Transports, que « les améliorations sensibles apportées au réseau routier et le durcissement des sanctions prévues par la législation pour les infractions au code de la route ne semblent pas avoir donné tous leurs effets ». Le président Bouteflika a ordonné dans ce sens que « la formation des moniteurs et examinateurs du permis de conduire soit consolidée, que la durée de la formation des candidats au permis de conduire soit renforcée, de même que la législation soit revue pour aggraver les sanctions et peines encourues pour les violations du code de la route ».

    El Watan
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    pourquoi on pense toujours a la seule et unique solution du durcissement.

    il n ' ya des ingenieurs des psychologues des sociologues des informaticiens qui peuvent intervenir dans un cadre de projet de recherche pour trouver la meilleur solution technique.

    vous voyez l'état accorde le bdget de recherche et n'a pas l'esprit du role de la recherche. tout ce qu'elle a hérité c'est l'usage de la force physique et verbale pour soit disant regler le problème alors elle fait que le compliquer d'avantage.

    sur le plan psychologique le conducteur chez nous aime l'usage de la force et la cherche pourquoi?
    C'est plus on sanctionne plus il deviendra heureux et recomencera d'avantage jusqu'au jours ou il rencontrera un camion qui va l'applatir

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