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Le pétrole frôle 107 dollars à New York, retour des craintes sur l'offre

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  • Le pétrole frôle 107 dollars à New York, retour des craintes sur l'offre

    LONDRES (AFP) — Les cours du pétrole grimpaient lundi matin, alors que la confiance continuait à remonter sur les marchés après un nouveau geste des autorités américaines et que les investisseurs se souciaient à nouveau de l'état de l'offre au Nigeria et dans le Golfe du Mexique.

    Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent pour livraison en novembre s'échangeait à 101,89 dollars à Londres, en hausse de 2,28 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Il a repassé les 102 dollars, grimpant jusqu'à 102,24 dollars.

    A la même heure, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre (dernier jour de cotation de ce contrat) valait 106 dollars, grimpant de 1,45 dollar, après un pic à 106,90 dollars.

    Les inquiétudes concernant la crise financière et l'état général de l'économie ont baissé encore d'un cran lundi après une nouvelle preuve de l'engagement des autorités fédérales américaine à faire redémarrer les marchés du crédit : dimanche, elles ont autorisé les deux dernières grandes banques d'affaires du pays, Morgan Stanley et Goldman Sachs, à devenir des holdings, un nouveau statut leur permettant d'avoir accès à la fenêtre d'escompte de la Réserve fédérale.

    "Lundi matin, les prix du pétrole grimpaient, des gains venant s'ajouter à ceux de la semaine dernière après l'annonce du plan américain pour enrayer la tourmente des marchés financiers", commentait ainsi Michael Davis, analyste de la maison de courtage Sucden.

    Vendredi, le marché pétrolier avait fait un accueil dithyrambique au plan autorisant l'administration américaine à dépenser jusqu'à 700 milliards de dollars pour reprendre les actifs douteux des banques: les cours du pétrole avaient clôturé en hausse de 6 dollars, accompagnant un mouvement général d'euphorie des Bourses mondiales.

    Du coup, les investisseurs tournaient leurs regards vers l'état diminué de l'offre dans plusieurs régions de production, notamment au Nigeria et dans le Golfe du Mexique.

    "Tandis que tous les regards étaient braqués sur Wall Street, les groupes de militants nigérians étaient affairés à faire exploser les oléoducs les uns après les autres", a rappelé Olivier Jakob, du cabinet Petromatrix.

    Après avoir subi six attaques sur ses infrastructures la semaine dernière, le géant pétrolier Shell a dû déclarer samedi l'état de "force majeure" sur ses chargements de brut au terminal de Bonny (sud du Nigeria), qui entraîne la suspension de ses livraisons.

    La porte-parole de Shell s'est refusée à indiquer quelle quantité de brut était désormais concernée et combien de temps la mesure serait en place.

    En un revirement brutal, le Mend, principal groupe armé du delta du Niger (sud du Nigeria), a néanmoins annoncé un "cessez-le-feu unilatéral" dans sa "guerre du pétrole" lancée une semaine plus tôt.

    Aux Etats-Unis, la production du golfe du Mexique, totalement interrompue par les passages rapprochés des ouragans Gustav et Ike, n'avait repris qu'à moins de 10% vendredi, selon le ministère américain de l'Intérieur.

    "La production dans le Golfe du Mexique commence à s'améliorer mais à un rythme très lent, et les quantités de pétrole perdues à cause des ouragans Gustave et Ike sont, jusqu'alors, plus importantes qu'après Katrina et Rita", juge Olivier Jakob.

    Enfin, les cours du pétrole profitaient d'un retour à la baisse du dollar: la monnaie européenne a retouché vers 08H00 GMT le cap d'1,46 dollar. Or, la faiblesse du billet vert incite les investisseurs à acheter des matières premières en dollars pour se prémunir contre l'inflation.

    Tombé sous les 90 dollars à Londres mardi dernier, le cours du baril a repris près de 12 dollars en quatre séances sur un marché caractérisé par une très forte volatilité.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ah ! Solas et son cours du baril .

    C'est vraiment une histoire d'amour.

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    • #3
      il vient de passer à 111 $.
      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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