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Pétrole : une vague de correction dans un super cycle haussier

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  • Pétrole : une vague de correction dans un super cycle haussier

    Thomas Chaize
    Le prix du baril de pétrole a baissé de 145 à 92 $. On peut lire un peu partout "la fin de la bulle pétrolière", "le prix du pétrole s'effondre", "prix trop élevé", bla bla bla...
    J'ai hésité entre des explications fondamentales (pic pétrolier, baisse de production des majors, demande de pétrole de la Chine et de l'Inde, stocks stratégiques de pétrole, population mondiale et pétrole...) et un graphique des prix du pétrole.
    J'ai finalement opté pour la sobriété et le condensé d'un graphique des prix du pétrole -- je reprendrai les explications théoriques dans un prochain Edito sur les grandes compagnies pétrolières. Voyons ici la nature et l'ampleur de la baisse actuelle des prix du pétrole.
    En 2001, nous étions un tout petit groupe à être haussiers sur le pétrole
    Le plus souvent on nous ignorait. Le fait même d'avoir abordé le sujet du pétrole nous faisait passer au minimum pour des incompétents et le plus souvent pour l'idiot du village, avec en prime, parfois, quelques insultes.
    Les détracteurs d'hier nous annoncent sans rire aujourd'hui la fin de la bulle pétrolière, la fin de la tyrannie du pétrole, le naufrage pétrolier. Tout cela sans même avoir cherché à comprendre ce qu'il s'est réellement passé ces dernières années avec le prix.
    Ils sont toujours là...
    Leurs paroles me remplissent d'émoi, ils sont toujours là. Après avoir soutenu les technologiques en 2000, participé à la fête des prêts bancaires et à la débâcle du dollar, les mêmes nous parlent de naufrage du pétrole alors que, malgré la baisse de ses dernières semaines, le prix du baril de pétrole a été multiplié par neuf depuis 1999 !
    L'état de grâce intellectuel
    Leur argumentation tourne généralement autour d'une seule idée : "du pétrole, il en reste beaucoup", sans aucune argumentation -- c'est l'état de grâce intellectuel. Ils devraient indiquer aux milliers de géologues et de techniciens du pétrole ainsi qu'aux magnats de l'or noir qui investissent des milliards de dollars dans l'exploration pétrolière onshore et offshore où ils doivent chercher.
    Ces derniers ont depuis quelques années de plus en plus de difficultés à renouveler les réserves pétrolières de leurs compagnies. Paradoxalement, les pessimistes sur la question sont plutôt des géologues et les optimistes béats sont souvent des économistes qui ne savent pas faire la différence entre un derrick et un manège de fête foraine...
    Il y a eu trois vagues de hausse depuis 1999 sur le prix du pétrole :
    La vague n°1 a eu un sommet à 37,22 $ le baril, elle a corrigé de 70% sa vague de hausse.
    La vague n°2 a eu un sommet à 77,05 $ le baril, elle a corrigé de 43% sa vague de hausse.
    La vague n°3 a eu un sommet à 145,16 $ le baril et, si elle corrige comme la vague n°2, elle peut rebondir dans la zone des 100 $ (support psychologique) avec une vague de correction de 43% ou dans la zone des 80 $ (support de l'ancien sommet) avec une correction comme la vague n°1 de 70%.
    Visez la zone des 80 $-100 $
    C'est intéressant car les 100 $ et 80 $ sont justement des supports importants pour le prix du baril de pétrole. Le premier vient d'être enfoncé.
    Voilà qui nous donne un ordre de grandeur de ce qui est une correction normale en fonction des deux précédentes vagues de baisse sans que la tendance ne soit remise en cause.
    Ce qui est beaucoup plus difficile à établir c'est la durée de cette baisse
    Quelques jours, quelques semaines ou quelques mois ? Il peut y avoir une vague de correction rapide ou bien très longue.
    Le facteur temps n'est pas évident à déterminer, les précédentes vagues de correction ont été de 15 et 5 mois, nous sommes aujourd'hui au deuxième mois de baisse de la vague n°3.
    Des sommets de plus en plus hauts
    Avez-vous remarqué que chaque nouveau sommet du prix du baril de pétrole est plus ou moins le double du précèdent ?

    Vague de correction dans un super cycle haussier ? Oui !
    La question la plus importante aujourd'hui est : comment doit-on interpréter la baisse du prix du baril de pétrole de ces dernières semaines ? Comme la fin d'un cycle haussier sur le pétrole ? Ou alors comme une vague de correction dans un super cycle haussier ?
    Je maintiens ma position de ces dernières années
    Nous sommes dans un super cycle du pétrole avec pour moteur des changements structurels majeurs dans la production mondiale du pétrole, du derrick à la pompe à essence. La baisse actuelle n'est donc qu'une vague de baisse naturelle et temporaire dans une sorte de super cycle haussier des prix du pétrole à très long terme.
    Il faut chercher patiemment le bon moment pour faire le plein d'essence et ne pas douter de la tendance de fond qui n'est pas remise en cause.
    Vous pouvez retrouver Thomas Chaize sur son site internet : http://www.dani2989.com/
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le pétrole remonte au dessus de 110 dollars à New York
    NEW YORK - Le prix du baril de pétrole est grimpé au dessus des 110 dollars lundi à New York, soutenu par la baisse du dollar après l'intervention des autorités américaines pour soutenir le secteur financier et par des craintes sur la production, au Nigeria et dans le golfe du Mexique.

    Il ne s'était plus échangé au dessus de ce seuil depuis le 29 août.

    Le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre est monté à 112,38 dollars vers 17H00 GMT, en hausse de près de 8 dollars par rapport à la clôture de vendredi.

    Il avait déjà pris plus six dollars vendredi, après l'annonce de l'intervention massive des autorités américaines pour soutenir le secteur financier.

    Selon les analystes, cette intervention a rassuré le marché quant aux craintes d'un plongeon de l'économie qui pourrait affecter la consommation de pétrole.

    Par ailleurs, elle a entraîné un recul du dollar, qui s'échangeait autour de 1,47 dollar pour un euro lundi, ce qui rend les matières premières vendues en dollars plus attractives pour les investisseurs munis d'autres devises.

    Les matières premières sont aussi considérées comme un investissement plus sûr quand le dollar s'affaiblit.

    Le marché s'inquiète également des violences qui touchent les groupes pétroliers au Nigeria, deuxième producteur africain de brut.

    Après avoir subi six attaques sur ses infrastructures la semaine dernière, le géant pétrolier Shell a dû déclarer samedi l'état de "force majeure" sur ses chargements de brut au terminal de Bonny (sud du Nigeria), qui entraîne la suspension de ses livraisons.

    Le Mend, principal groupe armé du delta du Niger (sud du Nigeria), a néanmoins annoncé dimanche un "cessez-le-feu unilatéral" dans sa "guerre du pétrole" lancée une semaine plus tôt.

    En deux mois, entre le 11 juillet, date de leurs records à 147 dollars, et le 15 septembre, les cours de l'or noir avaient plongé d'environ 50 dollars, le marché s'inquiétant de l'affaiblissement de la demande sous l'effet du ralentissement économique.

    (©AFP / 22 septembre 2008 19h25)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Le baril explose de 25$ » Options Envoyer
      Un bond spectaculaire du prix du baril de pétrole brut sur le marché de New York. Le pétrole a enregistré une hausse de 25$ à 130$ , avant de clôturer aux environs de 120$ le baril, 16$ de plus qu'à la fermeture vendredi.
      Les experts attribuent cette poussée au plan de 700 milliards $ de l'administration Bush pour contrer la crise financière.

      Le plan affecte à la baisse le dollar américain et fait craindre aux investisseurs une hausse de la demande de carburant .

      Jacques Camirand / Info690
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