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le baril a 128 USD
le pétrole prend +25%, les marchés basculent à nouveau
(CercleFinance.com) - Dernière minute: nouveau coup de théâtre sur les marchés: il se situe ce soir sur le NYME où le baril de pétrole vient de prendre 25% (vous lisez bien +25%, vingt cinq pourcent) à 128$... contre 105$ lundi à la mi-journnée.
Ce mouvement -assimilable à une stupéfiant 'krach à la hausse'- serait dû au rachat massif de vendeurs à découvert... l'explosion historique des cours auarait démarré vers 19H30 (heure française) avec le débordement des 110$, lequel aurait entrainé un 'effet domino' sur les programmes de 'trading' (liquidation massive des positions 'short').
A la lecture de ces derniers développement inattendus, l'interprétation des anticipations des opérateurs pourrait être profondément remise en cause (à 125$, le niveau du pétrole redevient inflationniste) et les cambistes pourraient avoir déclenché l'emballement des arbitrages en prenant leurs distances avec le Dollar, sur fond d'envolée du déficit Fédéral américain (le billet vert plonge sous les 1,48E ce soir).
L'équilibre précaire qui s'était établi de part et d'autre du seuil des 4.325Pts entre 9H30 et 15H30 s'est rompu vers 15H45, avec la cassure à Paris du seuil des 4.300 dans le sillage d'indices US qui perdaient rapidement -1,5% puis -2%.
A 90 minutes de la clôture, le panorama ne s'est pas arrangé à Wall Street: les écarts avoisinent les -2,2% en moyenne (pétrole oblige) et ils reflètent une vague de prises de bénéfices prévisible qui se matérialise après les 8,4% de hausse du 'S&P500' et du Nasdaq.
En Europe, le CAC40 qui avait pulvérisé tous les records de hausse jamais observés en Europe de vendredi (+9,27%) s'est montré le plus réactif à la baisse (avec 30Pts de plus ce lundi vers 11H, le cumul dépassait largement les 10% en moins de 10 heures de cotations, du jamais vu).
Paris recule au final de -2,35%, Londres de -1,4%, Francfort de -1,3%, Madrid et Zurich de -2% et l'Euro-Stoxx50 lâchait -2,2% (un repli encore bien modeste en regard des +8,4% engrangés lors de la séance précédente.
Après l'euphorie apparente de vendredi, voici venu le temps des critiques au sujet des modifications des règles du jeu en matière de ventes à découvert et des interrogations concernant les bienfaits réels du sauvetage des banques US pour l'économie réelle.
Le visage de la finance américaine se retrouve transfiguré en l'espace d'une semaine: pas un jour sans un nouveau coup de théâtre ! Et ce week-end n'a pas dérogé à la règle puisque les 2 dernières banques d'affaires de Wall Street jettent l'éponge et renoncent à leur prestigieux statut.
Avec le recul, des doutes ressurgissent au sujet des motivations réelles de nombreux acteurs sur les marchés vendredi dernier après le bannissement des positions 'short' sur le NYSE et les marchés à terme (dont le fonctionnement est pour le mois perturbé).
Les investisseurs s'interrogent par ailleurs sur la cohérence du plan Paulson: il prévoit la mise en oeuvre d'une structure de défaisance pouvant acquérir jusqu'à 700 milliards de dollars de dette adossée à des créances hypothécaires auprès des banques américaines et des filiales des banques étrangères aux Etats-Unis (selon de nombreux experts, il faudrait prévoir une 'enveloppe' quasiment 2 fois plus étendue)... mais pas de venir en aide aux emprunteurs en difficulté qui sont justement contraints de vendre leur bien à n'importe quel prix pour échapper à la faillite personnelle... ce qui entretient la spirale de l'effondrement du secteur de l'immobilier et donc le risque systémique.
A Paris, et malgré l'interdiction des ventes à découvert promulgué par l'AMF, les financières semblent redevenues plus vulnérables: alors qu'elles affichaient des gains allant jusqu'à +5%, elles évoluaient toutes dans le rouge au moment de la clôture, avec des écarts parfois imposants.
BNP-Paribas lâhait -2,95%, Crédit Agricole de -3,4%, Sté Générale de -3,6%, AXA rechute de -5,4% et HSBC de -7,3% alors que le plan Paulson est ouvert aux banques étrangères ayant des filiales aux États-Unis.
Le CAC40 reculait également dans le sillage de Sanofi-Aventis qui perdait -4% après le relèvement de son offre sur le tchèque Zentiva, tandis que les valeurs automobiles pâtissent de la hausse des cours du pétrole.
Les valeurs automobiles ont été laminées: si Renault reculait de plus de 1,8%, Michelin lâchait 3,8% (Michel Rollier, gérant de Michelin, a réaffirmé l'objectif d'une marge opérationnelle de 10% à horizon de 2010), et Peugeot, lanterne rouge a dévissé de -5%.
La distribution et le luxe n'étaient pas en grande forme non plus avec -4,7% sur L'Oréal et -5,6% sur Carrefour... et jusqu'à -7,3% sur Hermès.
La rechute du Dollar (sous 1,4650E) affecte la plupart des exportatrices: Zodiac et EADS n'y échappent pas avec des repli supérieurs à -6%.
Suez Environnement plongeait de 4,5% alors que le titre intégrait ce lundi l'indice CAC40: rude accueil pour son 1er jour au sein de l'élite.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
(CercleFinance.com) - Dernière minute: nouveau coup de théâtre sur les marchés: il se situe ce soir sur le NYME où le baril de pétrole vient de prendre 25% (vous lisez bien +25%, vingt cinq pourcent) à 128$... contre 105$ lundi à la mi-journnée.
Ce mouvement -assimilable à une stupéfiant 'krach à la hausse'- serait dû au rachat massif de vendeurs à découvert... l'explosion historique des cours auarait démarré vers 19H30 (heure française) avec le débordement des 110$, lequel aurait entrainé un 'effet domino' sur les programmes de 'trading' (liquidation massive des positions 'short').
A la lecture de ces derniers développement inattendus, l'interprétation des anticipations des opérateurs pourrait être profondément remise en cause (à 125$, le niveau du pétrole redevient inflationniste) et les cambistes pourraient avoir déclenché l'emballement des arbitrages en prenant leurs distances avec le Dollar, sur fond d'envolée du déficit Fédéral américain (le billet vert plonge sous les 1,48E ce soir).
L'équilibre précaire qui s'était établi de part et d'autre du seuil des 4.325Pts entre 9H30 et 15H30 s'est rompu vers 15H45, avec la cassure à Paris du seuil des 4.300 dans le sillage d'indices US qui perdaient rapidement -1,5% puis -2%.
A 90 minutes de la clôture, le panorama ne s'est pas arrangé à Wall Street: les écarts avoisinent les -2,2% en moyenne (pétrole oblige) et ils reflètent une vague de prises de bénéfices prévisible qui se matérialise après les 8,4% de hausse du 'S&P500' et du Nasdaq.
En Europe, le CAC40 qui avait pulvérisé tous les records de hausse jamais observés en Europe de vendredi (+9,27%) s'est montré le plus réactif à la baisse (avec 30Pts de plus ce lundi vers 11H, le cumul dépassait largement les 10% en moins de 10 heures de cotations, du jamais vu).
Paris recule au final de -2,35%, Londres de -1,4%, Francfort de -1,3%, Madrid et Zurich de -2% et l'Euro-Stoxx50 lâchait -2,2% (un repli encore bien modeste en regard des +8,4% engrangés lors de la séance précédente.
Après l'euphorie apparente de vendredi, voici venu le temps des critiques au sujet des modifications des règles du jeu en matière de ventes à découvert et des interrogations concernant les bienfaits réels du sauvetage des banques US pour l'économie réelle.
Le visage de la finance américaine se retrouve transfiguré en l'espace d'une semaine: pas un jour sans un nouveau coup de théâtre ! Et ce week-end n'a pas dérogé à la règle puisque les 2 dernières banques d'affaires de Wall Street jettent l'éponge et renoncent à leur prestigieux statut.
Avec le recul, des doutes ressurgissent au sujet des motivations réelles de nombreux acteurs sur les marchés vendredi dernier après le bannissement des positions 'short' sur le NYSE et les marchés à terme (dont le fonctionnement est pour le mois perturbé).
Les investisseurs s'interrogent par ailleurs sur la cohérence du plan Paulson: il prévoit la mise en oeuvre d'une structure de défaisance pouvant acquérir jusqu'à 700 milliards de dollars de dette adossée à des créances hypothécaires auprès des banques américaines et des filiales des banques étrangères aux Etats-Unis (selon de nombreux experts, il faudrait prévoir une 'enveloppe' quasiment 2 fois plus étendue)... mais pas de venir en aide aux emprunteurs en difficulté qui sont justement contraints de vendre leur bien à n'importe quel prix pour échapper à la faillite personnelle... ce qui entretient la spirale de l'effondrement du secteur de l'immobilier et donc le risque systémique.
A Paris, et malgré l'interdiction des ventes à découvert promulgué par l'AMF, les financières semblent redevenues plus vulnérables: alors qu'elles affichaient des gains allant jusqu'à +5%, elles évoluaient toutes dans le rouge au moment de la clôture, avec des écarts parfois imposants.
BNP-Paribas lâhait -2,95%, Crédit Agricole de -3,4%, Sté Générale de -3,6%, AXA rechute de -5,4% et HSBC de -7,3% alors que le plan Paulson est ouvert aux banques étrangères ayant des filiales aux États-Unis.
Le CAC40 reculait également dans le sillage de Sanofi-Aventis qui perdait -4% après le relèvement de son offre sur le tchèque Zentiva, tandis que les valeurs automobiles pâtissent de la hausse des cours du pétrole.
Les valeurs automobiles ont été laminées: si Renault reculait de plus de 1,8%, Michelin lâchait 3,8% (Michel Rollier, gérant de Michelin, a réaffirmé l'objectif d'une marge opérationnelle de 10% à horizon de 2010), et Peugeot, lanterne rouge a dévissé de -5%.
La distribution et le luxe n'étaient pas en grande forme non plus avec -4,7% sur L'Oréal et -5,6% sur Carrefour... et jusqu'à -7,3% sur Hermès.
La rechute du Dollar (sous 1,4650E) affecte la plupart des exportatrices: Zodiac et EADS n'y échappent pas avec des repli supérieurs à -6%.
Suez Environnement plongeait de 4,5% alors que le titre intégrait ce lundi l'indice CAC40: rude accueil pour son 1er jour au sein de l'élite.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
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