La police a interrompu hier à Tizi Ouzou une conférence de presse animée par les animateurs du Congrès mondial amazigh dont quatre de nationalité marocaine, apprend-on. Les membres de cette organisation internationale basée en France ont été convoqués par les services de la police en raison de leur activité «non autorisée» d'autant plus qu'ils sont des ressortissants étrangers. En effet, la conférence de presse en question au cours de laquelle ils ont annoncé leur intention de tenir les 5es assises du Congrès mondial amazigh en Kabylie, du 31 octobre au 02 novembre, malgré le refus des autorités locales affiché à la demande formulée durant l'été, allait être levée quand la police fit irruption dans les locaux de la médiathèque de l'association Amusnaw pour convoquer les ressortissants marocains au siège de la Sûreté de wilaya.
Les quatre animateurs du CMA, Ahmed A., qui est également SG du Parti démocratique amazigh du Maroc (PDAM), Rachid R., vice-président de l'organisation, Abdellah B. et Mohamed M., membres du Conseil du CMA, ont été entendus par la police avant de quitter le commissariat. Le motif de cette interpellation, selon une source policière, est «le non-respect de la demande d'autorisation pour la tenue de la conférence comme c'est d'usage quand il s'agit d'étrangers exerçant des activités associatives».
Notons que les membres du CMA divergent depuis des mois quant au lieu devant abriter cette rencontre de fin de mandat de trois ans.
Les uns veulent qu'il se tient au Maroc alors que d'autres préfèrent l'Algérie en dépit du refus des autorités d'accorder la demande en ce sens. Et au centre de cette divergence, la succession à la tête de cette organisation.
Naït Ali H.
Le Quotidien d'Oran. Le 23-09-08.
Les quatre animateurs du CMA, Ahmed A., qui est également SG du Parti démocratique amazigh du Maroc (PDAM), Rachid R., vice-président de l'organisation, Abdellah B. et Mohamed M., membres du Conseil du CMA, ont été entendus par la police avant de quitter le commissariat. Le motif de cette interpellation, selon une source policière, est «le non-respect de la demande d'autorisation pour la tenue de la conférence comme c'est d'usage quand il s'agit d'étrangers exerçant des activités associatives».
Notons que les membres du CMA divergent depuis des mois quant au lieu devant abriter cette rencontre de fin de mandat de trois ans.
Les uns veulent qu'il se tient au Maroc alors que d'autres préfèrent l'Algérie en dépit du refus des autorités d'accorder la demande en ce sens. Et au centre de cette divergence, la succession à la tête de cette organisation.
Naït Ali H.
Le Quotidien d'Oran. Le 23-09-08.
Commentaire