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[Aps 22/9/08] ALGER- L'ONU doit tenir à partir de lundi une réunion de haut niveau sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), pour lesquels l'Algérie, à l'opposé de la plupart des pays africains, a réalisé des progrès substantiels. Ces objectifs, au nombre de huit, ont été adoptés lors du sommet mondial tenu au siège de l'ONU à New York en 2000. Ils portent sur l'élimination de la pauvreté et de la faim, la réalisation de l'éducation primaire pour tous et de l'égalité des sexes, la réduction de la mortalité infantile, l'amélioration de la santé maternelle, la lutte contre la propagation du VIH/Sida, le paludisme et d'autres maladies transmissibles, l'amélioration de l'environnement et la création d'un partenariat mondial pour le développement.
En 2005 déjà, les données disponibles laissaient apparaître clairement que la réalisation par l'Algérie de certains de ces objectifs était à une phase très avancée, quand elle n'était pas déjà atteinte en 2000. Depuis la situation s'est davantage améliorée, a-t-on relevé. Ainsi, le taux de pauvreté, qui était de 12% en 1999, a été ramené à seulement 5% à la fin 2007.
Des organismes spécialisés dans la lutte contre la pauvreté ont, par ailleurs, été mis en place à l'instar de l'Observatoire national pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté, créé en septembre 2004. Parallèlement, des organismes de solidarité ont été également créés, en vue de venir en aide aux plus nécessiteux parmi la population. Il s'agit notamment du Fonds d'affectation spécial de solidarité nationale, qui constitue une source "appréciable" de financement de toutes les activités de solidarité nationale.
L'Etat a également consenti des transferts sociaux annuels de 11,25% de son budget, atteignant le montant de 1.083 milliards (mds) DA en 2008 (13,60% du PIB), contre 254 mds DA en 1999.
Dans le domaine de l'emploi, les progrès réalisés ont permis de ramener le taux de chômage de 30,7% en 1999 à 11,8% à la fin 2007, soit quelque 1,37 million de chômeurs, dont 78% sont des hommes.
L'Algérie a aussi porté son taux de scolarisation à 97%, au moment où le taux d'alphabétisation est de 72,8%.
Cette année, plus de 9,2 millions de personnes (sur une population de 34 millions) bénéficient d'un enseignement gratuit, dont plus de 8 millions d'élèves dans l'éducation nationale et 1,15 million dans l'enseignement supérieur. La gratuité constitue également la base du système de santé en Algérie depuis l'indépendance.
Le taux de mortalité infantile a été ramené de 46,8 pour mille en 1990 à 26,2 pour mille en 2007 et devrait se situer autour de 25 pour 1000 en 2008, avec un taux de couverture vaccinale de 88% en 2006. Quant à la mortalité maternelle, elle devrait atteindre, selon les projections, 86,94 pour 100.000 en 2008, contre 215 pour 100.000 en 1992. Ceci a eu pour corollaire un allongement continu de l'espérance de vie, qui est passée de 45 ans en 1962 à 75,7 ans en 2007.
En matière de lutte contre la propagation du VIH/Sida, l'Algérie, qui comptait jusqu'à fin 2007 837 cas de maladie de sida et 2.910 séropositifs, a ouvert 54 centres de dépistage anonymes et gratuits au niveau de l'ensemble des wilayas du pays.
L'Algérie a, en outre, éradiqué le paludisme, grâce à un programme mené conjointement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais des cas restent enregistrés dans certaines wilayas du Sud, dus à la mobilité transfrontalière. Une diminution est aussi constatée depuis 2003 de l'incidence de la tuberculose, qui est passée en 2007 à 52,7 pour 100.000 habitants.
Pour ce qui est du développement durable, le taux de raccordement des foyers à l'eau potable a atteint 93% en 2008. La dotation moyenne par habitant en eau potable atteint actuellement 165 litres et 70% des 1541 chefs-lieux de communes reçoivent désormais l'eau quotidiennement, contre 45% en 1999.
L'Algérie a, en outre, mis au point des programmes environnementaux (lutte contre la désertification, gestion écologique des déchets, ...) et vise à porter à 5% la part des énergies renouvelables dans le bilan de la production électrique à l'horizon 2015.
Dans le domaine de l'égalité des sexes, l'amendement du Code de la famille en 2005 a permis une meilleure perception des droits des femmes par la société. Si au plan politique les femmes algériennes sont très peu représentées, elles sont par contre nombreuses dans l'enseignement (50% des effectifs), la santé (58%) et la magistrature (37%), et représentent 32% des cadres supérieurs.
En 2005 déjà, les données disponibles laissaient apparaître clairement que la réalisation par l'Algérie de certains de ces objectifs était à une phase très avancée, quand elle n'était pas déjà atteinte en 2000. Depuis la situation s'est davantage améliorée, a-t-on relevé. Ainsi, le taux de pauvreté, qui était de 12% en 1999, a été ramené à seulement 5% à la fin 2007.
Des organismes spécialisés dans la lutte contre la pauvreté ont, par ailleurs, été mis en place à l'instar de l'Observatoire national pour l'emploi et la lutte contre la pauvreté, créé en septembre 2004. Parallèlement, des organismes de solidarité ont été également créés, en vue de venir en aide aux plus nécessiteux parmi la population. Il s'agit notamment du Fonds d'affectation spécial de solidarité nationale, qui constitue une source "appréciable" de financement de toutes les activités de solidarité nationale.
L'Etat a également consenti des transferts sociaux annuels de 11,25% de son budget, atteignant le montant de 1.083 milliards (mds) DA en 2008 (13,60% du PIB), contre 254 mds DA en 1999.
Dans le domaine de l'emploi, les progrès réalisés ont permis de ramener le taux de chômage de 30,7% en 1999 à 11,8% à la fin 2007, soit quelque 1,37 million de chômeurs, dont 78% sont des hommes.
L'Algérie a aussi porté son taux de scolarisation à 97%, au moment où le taux d'alphabétisation est de 72,8%.
Cette année, plus de 9,2 millions de personnes (sur une population de 34 millions) bénéficient d'un enseignement gratuit, dont plus de 8 millions d'élèves dans l'éducation nationale et 1,15 million dans l'enseignement supérieur. La gratuité constitue également la base du système de santé en Algérie depuis l'indépendance.
Le taux de mortalité infantile a été ramené de 46,8 pour mille en 1990 à 26,2 pour mille en 2007 et devrait se situer autour de 25 pour 1000 en 2008, avec un taux de couverture vaccinale de 88% en 2006. Quant à la mortalité maternelle, elle devrait atteindre, selon les projections, 86,94 pour 100.000 en 2008, contre 215 pour 100.000 en 1992. Ceci a eu pour corollaire un allongement continu de l'espérance de vie, qui est passée de 45 ans en 1962 à 75,7 ans en 2007.
En matière de lutte contre la propagation du VIH/Sida, l'Algérie, qui comptait jusqu'à fin 2007 837 cas de maladie de sida et 2.910 séropositifs, a ouvert 54 centres de dépistage anonymes et gratuits au niveau de l'ensemble des wilayas du pays.
L'Algérie a, en outre, éradiqué le paludisme, grâce à un programme mené conjointement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais des cas restent enregistrés dans certaines wilayas du Sud, dus à la mobilité transfrontalière. Une diminution est aussi constatée depuis 2003 de l'incidence de la tuberculose, qui est passée en 2007 à 52,7 pour 100.000 habitants.
Pour ce qui est du développement durable, le taux de raccordement des foyers à l'eau potable a atteint 93% en 2008. La dotation moyenne par habitant en eau potable atteint actuellement 165 litres et 70% des 1541 chefs-lieux de communes reçoivent désormais l'eau quotidiennement, contre 45% en 1999.
L'Algérie a, en outre, mis au point des programmes environnementaux (lutte contre la désertification, gestion écologique des déchets, ...) et vise à porter à 5% la part des énergies renouvelables dans le bilan de la production électrique à l'horizon 2015.
Dans le domaine de l'égalité des sexes, l'amendement du Code de la famille en 2005 a permis une meilleure perception des droits des femmes par la société. Si au plan politique les femmes algériennes sont très peu représentées, elles sont par contre nombreuses dans l'enseignement (50% des effectifs), la santé (58%) et la magistrature (37%), et représentent 32% des cadres supérieurs.
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