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Corruption : Transparency international classe l’Algérie à la 92e place sur 140 pays

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  • Corruption : Transparency international classe l’Algérie à la 92e place sur 140 pays

    Quand la corruption devient une fatalité…


    Le Qatar avec un indice de 6,5 et une place de 28e au rang mondial, arrive en tête du classement destiné aux pays arabes suivi des Emirats arabes unis, du Sultanat d’Oman et du Bahrain. Des pays dont les efforts de lutte contre la corruption, souligne l’ONG internationale, ont bien porté leurs fruits.


    Fondé sur différents sondages et enquêtes dirigés par des organismes indépendants, l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) évalue le niveau de corruption touchant les administrations et la classe politique sur une échelle de 0 à 10, la note dix étant le plus faible degré de corruption. Six années durant, l’Algérie n’a pas réussi à se départir d’un classement médiocre avec un indice de 3 et une 99e place en 2007, un indice de 3,1 et une 84e place en 2006, un indice de 2,8 et une 97e place en 2005, et une note de 2,7 sur 10 et une 97e place en 2004.

    « La situation siociopolitique et économique catastrophique qui prévaut en Algérie depuis plusieurs années déjà n’a cessé de favoriser les conditions de l’explosion de la corruption à tous les niveaux », indique la section algérienne de Transprency International qui estime que « le retour en force d’un Etat policier, autoritaire, répressif et liberticide, est un des principaux indicateurs de ce maintien de l’Algérie parmi les pays cancres de la corruption au sein de la communauté internationale ». Le rapport de TI intervient à l’heure où même le chef du gouvernement a reconnu la situation de déliquescence touchant les administrations et institutions publiques au point d’émettre une circulaire le 13 juillet dernier instruisant les services de contrôle et de coercition d’être implacables dans les affaires liées aux malversations financières et à l’atteinte aux deniers de l’Etat. La section Algérie de TI doute toutefois de l’existence d’une réelle volonté politique de lutte contre la corruption.

    « Le gré à gré fait le lit de la corruption »

    « Les discours officiels et autres déclarations où le chef de l’Exécutif et son ministre de la Justice évoquaient leur intention de lutter contre la corruption, tout cela était de la poudre aux yeux destinée aux partenaires internationaux, et qui a surtout servi au plan interne à régler des comptes pour des luttes de pouvoir », précise le même document. En guise d’argumentaire, l’Association algérienne de lutte contre la corruption évoque le blocage qui a touché la création de l’agence gouvernementale contre la corruption malgré la publication de son décret de création il y a 22 mois. Autre preuve de laxisme dans la lutte contre la corruption, ajoute la même association, l’éclatement et la dispersion du processus de déclaration du patrimoine qui ne peut être appliqué sans mesure de suivi et de contrôle.

    Outre ces exemples, l’Algérie continue de s’opposer au sein des Nations unies à la mise en place de mécanismes internationaux d’évaluation de l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption. « L’énorme manne pétrolière entre les mains du pouvoir, dans pareil contexte, ne contribue qu’à entretenir cette corruption… la réglementation sur les marchés publics étant systématiquement détournée et le gré à gré, encouragé par le pouvoir central, étant devenu la règle dans nombre de ministères et au niveau des exécutifs de wilayas », note encore la lettre de TI- Algérie qui qualifie le décret présidentiel du 23 juillet dernier portant réglementation des marchés publics de « scandaleux » et vise « à libéraliser davantage le code des marchés… la commande publique, tant au niveau central qu’à l’échelle locale, ne sera presque plus régie par des règles à l’avenir, le gré à gré devenant la pratique dominante, au lieu d’être l’exception, ce qui va encore ouvrir plus largement le lit de la corruption à tous les niveaux ».

    Pas de lutte contre la corruption sans contrôle parlementaire

    L’évaluation de l’année 2008 de l’IPC fait ressortir qu’« aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres, la lutte contre la corruption exige le bon fonctionnement des institutions publiques et de la société civile. Les pays pauvres sont minés par des systèmes judiciaires corrompus et l’inefficacité du contrôle parlementaire ». La présidente de TI, Huguette Labelle, explique que juguler la corruption « exige un contrôle étroit exercé par le Parlement, l’application effective des lois, l’existence de médias indépendants et d’une société civile dynamique ». Les pays riches sont aussi mis à l’index par ce même rapport où des entreprises européennes sont accusées de pratiquer la corruption à l’étranger. « La grande corruption dans les transactions commerciales internationales prend des proportions de plus en plus inquiétantes. Ce n’est pas un hasard si les relations économiques et commerciales de l’Algérie avec les 10 pays en tête de ce classement, à savoir le Danemark, la Suède, la Nouvelle-Zélande, le Singapour, la Finlande, la Suisse, l’Islande, les Pays Bas, l’Australie et le Canada, ne représentent même pas 1% de ses importations », indique la lettre de la section Algérie de TI.

    Comparatif par année


    - 99e place en 2007 avec une note de 3 sur 10
    - 84e place en 2006 avec une note de 3,1 sur 10
    - 97e place en 2005 avec une note de 2,8 sur 10

    El watan
    Du 24-09-08.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Le plus impressionant dans ce rapport non ps le Maroc ou l'Algerie on connais le sens maladif de corruption ,mais plutot le grd pays musulman:
    l Iran woow ,c'est ça l'islam??
    et l’Iran (141e place Bravo
    Coucher du soleil à Agadir

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    • #3
      Après avoir reculé de 15 places (98ème) dans le rapport sur l'Indice de la perception de la corruption (IPC) établi il y a une année par l'ONG Transparency International alors qu'elle était au 84ème rang mondial sur 163 pays en 2006, l'Algérie, dans le rapport publié hier à Berlin, a gagné 7 places (92ème place) sur 180 pays avec un indice arrêté à 3,2 contre 3 une année avant.

      L'Indice de Perception de la Corruption évalue la perception du niveau de corruption affectant les administrations publiques et la classe politique.

      C'est un indice composite fondé sur différents sondages et enquêtes réalisés par des organismes indépendants et a couvert cette année le même nombre de pays et de territoires qu'en 2007 à savoir 180. Se basant sur les résultats de 14 enquêtes et sondages menés par des organismes auprès d'hommes d'affaires et de spécialistes, le classement des pays s'établit sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu).

      Cette année encore, on retrouve un habitué des trois marches du podium à savoir le Danemark qui a obtenu l'indice 9,3 contre 9,4 en 2007 et ce, à côté de la Suède et la Nouvelle-Zélande qui sont classées au même indice. Au bas de l'échelle, on retrouve 4 Etats en guerre en l'occurrence l'Irak, la Somalie, la Birmanie et Haïti. Dans cette hiérarchie, on retrouve comme outsider un pays émergent comme Singapour qui a enregistré un IPC de 9,2.

      Le premier pays arabe à se placer dans ce classement n'est autre que Qatar qui vient en 28ème position avec un indice au dessus de la moyenne estimé à 6,5 alors qu'il était toujours le pays arabe le plus « propre » en 2007 en se classant à la 32ème enseigne.

      A l'échelle du Maghreb, si la Tunisie est restée à la 62ème place avec un IPC de 4,4, le Maroc a reculé du 72ème au 80ème rang avec un indice de 3,5.

      Lire la suite de l'Article du quotidien d'Oran en cliquant ici

      Hoggar infos

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      • #4
        Et ça, ça fait partie des critères pris en compte????


        Lors de la visite du ministre de l’Education aux établissements scolaires de Oued-El-Alleug (Blida), des manuels scolaires ont été remis aux élèves du CEM Arabi-Larbi (nouvelle annexe). Juste après le départ de Benbouzid, la direction de l’établissement s’est empressée de récupérer ces livres. Cette manœuvre a été dénoncée par les parents d’élèves.
        Source le Soir d'Algérie.
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          le seul point notable sur la question, est d'ordre évolutif

          le Maroc a perdu 8 places, la tunisie 1 place et l'algerie a gagné 7 places !
          sous cet angle, je dis bien bravo

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          • #6
            La lutte contre la corruption doit être l'affaire de toud les gens honnêtes, c'est une lutte qui fait des victimes parmi les cadres dans les administrations, les établissements publics et privés et qui portent préjudices à l'économie et à l'image du pays.

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            • #7
              Moha

              Si seulement on pouvait avoir le classement en 1998 , rrrrrrrr encore un point noir à ajouter à la longue longue liste noir du mandat de boutef.

              Commentaire


              • #8
                Corruption : L’Algérie se maintient toujours à un très bas niveau !

                L’ONG de lutte contre la corruption Transparency International vient de rendre public son Indice de perceptions de la corruption (IPC) pour 2008 - indice créé en 1995-, Indice qui donne une estimation assez fidèle sur l'étendue de la corruption au niveau de 180 pays.

                L'IPC évalue la perception du niveau de corruption affectant les administrations publiques et la classe politique. C'est un indice composite fondé sur différents sondages et enquêtes réalisés par des organismes indépendants. Il classe les pays sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu).

                L’Algérie obtient de nouveau, et ce, pour la 6e année consécutive, une très mauvaise note — 3,2 sur 10, et un très mauvais classement, la 92ème place sur 180 pays classés ! Quels étaient les scores de l’Algérie les 5 années précédentes ? En 2007 : 3 sur 10, et la 99 ème place. En 2006 : 3,1 sur 10 et 84ème place (sur 163 pays) ; en 2005 : 2,8 et 97ème place (sur 159 pays) ; en 2004 : 2,7 et 97ème place (146 pays) ; en 2003 : 2,6 et 88ème place (sur 133 pays).

                L’Algérie est en 10ème position sur 18 pays arabes classés, après la Tunisie et le Maroc qui obtiennent de meilleurs scores (respectivement 4,4 et 3,4), le Qatar étant en tête de sous-classement régional avec une note de 6,5, l’Irak fermant la marche avec la note désastreuse de 1,8 sur 10 !

                La situation sociopolitique et économique catastrophique qui prévaut en Algérie, depuis plusieurs années déjà, n’a cessé de favoriser les conditions de l’explosion de la corruption — petite et grande — à tous les niveaux, et tout est fait par le pouvoir en place, pour que la généralisation de ce fléau se poursuive à grande échelle : la corruption, instrument du pouvoir et de pouvoir ?

                Le retour en force d’un Etat policier, autoritaire, répressif et liberticide, est un des principaux indicateurs de ce maintien de l'Algérie parmi les pays cancres de la corruption au sein de la communauté internationale. Les dénonciateurs, les donneurs d’alerte, les victimes et les témoins de la corruption continuent de subir des représailles systématiques de la part des pouvoirs publics, notamment de leur employeur, des services de sécurité toutes casquettes confondues, et de la justice.

                Les résultats de l'IPC 2008 montrent par ailleurs que la grande corruption dans les transactions commerciales internationales prend des proportions de plus en plus inquiétantes. Ce n'est pas un hasard non plus si les relations économiques et commerciales de l'Algérie avec les 10 pays en tête de ce classement - Danemark, Suède, Nouvelle Zélande, Singapour, Finlande, Suisse, Islande, Pays-Bas, Australie et Canada, -, ne représentent même pas 1% de ses importations !

                Le gouvernement et les entreprises d’un pays corrompu ne commercent qu’avec les pays et les entreprises qui facilitent cette corruption !

                Avec les résultats catastrophiques de cet IPC pour l’Algérie, ceux qui croyaient que derrière les discours officiels et autres déclarations où le chef de l’Exécutif et son ministre de la justice évoquaient leur intention de lutter contre la corruption se cachait une réelle volonté politique, en ont eu pour leur “naïveté” politique : tout cela était de la poudre aux yeux destinée aux partenaires internationaux, et qui a surtout servi au plan interne, à régler des comptes pour des luttes de pouvoir.

                Non seulement l'arsenal législatif et réglementaire algérien adopté ces dernières années en matière de prévention et de lutte contre la corruption est très indigent et très incomplet, mais il n'est même pas appliqué : 2 exemples parmi tant d'autres le démontrent. Le 1er, l'agence gouvernementale contre la corruption, malgré toutes ses limites réglementaires, n'est toujours pas mise en place, 22 mois après la publication de son décret de création ! Second exemple, le processus de déclaration de patrimoine est éclaté et dispersé, sans mécanisme de suivi et de contrôle, et donc inappliqué à ce jour : que fait le 1er Président de la Cour suprême qui a la charge de ce processus ?

                Il n’y a jamais eu de volonté politique pour lutter contre la corruption, et on ne peut même pas considérer qu’il y a eu échec du chef de l’Etat et de son gouvernement, car rien n’a été fait de concret pour freiner l’extension de ce fléau.

                Mais plus grave encore et sans honte bue, l’Algérie continue de s’opposer au sein des Nations Unies à la mise en place de mécanismes internationaux d’évaluation de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption !

                L’énorme manne pétrolière entre les mains du pouvoir, dans pareil contexte, ne contribue qu’à entretenir cette corruption et les 200 milliards de dollars qu’a débloqués le gouvernement pour la commande publique sur 5 ans sont la proie des prédateurs et des charognards mafieux, la réglementation sur les marchés publics étant systématiquement détournée, le gré à gré, encouragé par le pouvoir central, étant devenue la règle dans nombre de ministères et au niveau des Exécutifs de wilaya.

                Cette pratique du gré à gré se multiplie même en Conseil des ministres, notamment pour les grands projets d’infrastructures.

                Il y a même eu récemment une nouvelle tentative de « libéraliser » davantage la réglementation sur les marchés publics. Le Conseil des ministres tenu le 23 juillet 2008, sous la présidence du chef de l’Etat, avait adopté un décret présidentiel modifiant et complétant celui du 24 juillet 2002, portant réglementation des marchés publics, décret qui avait déjà été modifié en septembre 2003. Ces modifications ont pour objectif de «libéraliser» davantage le code des marchés, code qui était déjà très en deçà des normes internationales en vigueur. La commande publique tant au niveau central qu’à l’échelle locale ne sera presque plus régie par des règles à l’avenir, le gré à gré devenant la pratique dominante, au lieu d’être l’exception, ce qui va encore ouvrir plus largement le lit de la corruption à tous les niveaux. Le gouvernement s’est caché derrière les walis — ces derniers seraient à l’origine d’une demande pour rendre plus permissible la gestion des marchés publics — pour justifier cette déréglementation, considérant que la réglementation actuelle est un obstacle à la bonne réalisation des marchés et au respect des délais. Cet alibi qui ne dit pas son nom va favoriser les pratiques les plus opaques et la politique du fait du prince. D’ailleurs ce projet de décret est tellement scandaleux, que 2 mois après son adoption, le gouvernement ne l’a toujours pas été publié au Journal officiel.

                Les Algériens doivent continuer à se mobiliser davantage pour construire la démocratie, faire reculer la pauvreté sous toutes ses formes, faire respecter les droits de l’homme, instaurer les libertés et lutter contre la corruption.

                L’AACC, avec l'ensemble de ses partenaires et les citoyens honnêtes et intègres, avec le soutien des médias, poursuivra le combat pour la transparence dans la vie publique, en privilégiant notamment l'action de proximité, et en accentuant la pression sur les pouvoirs publics à tous les niveaux.

                Contact presse : Djilali Hadjadj Tél. 07 71 43 97 08

                Pour en savoir plus sur l’IPC 2008, il faut consulter le site web de Transparency International

                MatinDZ
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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