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Le renseignement fait désormais partie de l’organigramme de l’institution douanière. Cette nouvelle «structure» organique, introduite dans le sillage des nouvelles missions de l’administration des douanes, sera confortée avant la fin de l’année en cours par un nouveau code des douanes.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Cette nouvelle disposition se veut un moyen de permettre aux «douanes algériennes de disposer de toutes les informations relatives au blanchiment d’argent, au piratage, à la drogue et autres crimes susceptibles de menacer l’économie nationale ou porter atteinte à la sécurité du pays».
Des sources proches de la Direction générale des douanes soulignent que «la nouvelle structure en charge du renseignement au sein des Douanes algériennes interviendra au double niveau intérieur et extérieur de l’institution ». Dans ce cadre, «un plan d’accompagnement s’étalera jusqu’à l’horizon 2010». Une démarche qui intervient dans le cadre «du plan de modernisation de l’institution appuyé par une enveloppe budgétaire de 10 milliards». Le plan en question avait été élaboré suite aux multiples rapports et autres constats élaborés depuis plusieurs années par les responsables des douanes. A ce sujet, il y a lieu de noter qu’un diagnostic de la situation des douanes en Algérie avait été établi par la Direction des études chargée de l’organisation et méthodes (DEOM).
Le diagnostic a mis en exergue une multitude de dysfonctionnements, de déficiences et d’imperfections sur les plans réglementaire, organisationnel et opérationnel. Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des douanes, a expliqué que «la réforme de l’institution douanière, dont l’échéance est comprise entre 2007 et 2010, obéit aux exigences de mutation économique aux plans national et international, mais aussi aux différents engagements conclus avec des organisations internationales, dont le FMI, l’UE et prochainement l’OMC». Selon lui, les nouvelles missions des douanes algériennes imposent à l’institution une «mise à jour» de l’ensemble de ses activités et moyens. Selon le rapport de la DEOM, les Douanes algériennes ne disposent que de 14 000 agents (tous grades confondus) pour tout le territoire national. Le renforcement des effectifs se traduira par le recrutement d’une moyenne de 1 500 agents par an pour atteindre un effectif de 20 000 agents en 2010.
Aussi, compte tenu du «manque flagrant de qualification professionnelle» des personnels, mais également des carences enregistrées au niveau des directions, il a été mis sur pied un programme de formation et de requalification. En matière de lutte contre la fraude douanière, les Douanes algériennes relèvent un manque de concertation avec les institutions concernées. L'insuffisance des moyens et de qualification des personnes chargées des «contrôles a posteriori» est également avancer pour expliquer difficultés rencontrées dans la lutte contre la fraude, la contrefaçon et le piratage. Le plan de modernisation des douanes (2007-2010), d’un montant de 10 milliards de dinars, permettra, à court terme, de doter les douanes d’hélicoptères pour survoler les zones de passage des contrebandiers, de nouveaux scanners de détection, de véhicules et de moyens de communication ultra-modernes, mais offrira, également, à ses ressources humaines l’opportunité d’être à l’écoute des «mutations» économiques et financières.
LE SOIR D'ALGERIE
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Cette nouvelle disposition se veut un moyen de permettre aux «douanes algériennes de disposer de toutes les informations relatives au blanchiment d’argent, au piratage, à la drogue et autres crimes susceptibles de menacer l’économie nationale ou porter atteinte à la sécurité du pays».
Des sources proches de la Direction générale des douanes soulignent que «la nouvelle structure en charge du renseignement au sein des Douanes algériennes interviendra au double niveau intérieur et extérieur de l’institution ». Dans ce cadre, «un plan d’accompagnement s’étalera jusqu’à l’horizon 2010». Une démarche qui intervient dans le cadre «du plan de modernisation de l’institution appuyé par une enveloppe budgétaire de 10 milliards». Le plan en question avait été élaboré suite aux multiples rapports et autres constats élaborés depuis plusieurs années par les responsables des douanes. A ce sujet, il y a lieu de noter qu’un diagnostic de la situation des douanes en Algérie avait été établi par la Direction des études chargée de l’organisation et méthodes (DEOM).
Le diagnostic a mis en exergue une multitude de dysfonctionnements, de déficiences et d’imperfections sur les plans réglementaire, organisationnel et opérationnel. Mohamed Abdou Bouderbala, directeur général des douanes, a expliqué que «la réforme de l’institution douanière, dont l’échéance est comprise entre 2007 et 2010, obéit aux exigences de mutation économique aux plans national et international, mais aussi aux différents engagements conclus avec des organisations internationales, dont le FMI, l’UE et prochainement l’OMC». Selon lui, les nouvelles missions des douanes algériennes imposent à l’institution une «mise à jour» de l’ensemble de ses activités et moyens. Selon le rapport de la DEOM, les Douanes algériennes ne disposent que de 14 000 agents (tous grades confondus) pour tout le territoire national. Le renforcement des effectifs se traduira par le recrutement d’une moyenne de 1 500 agents par an pour atteindre un effectif de 20 000 agents en 2010.
Aussi, compte tenu du «manque flagrant de qualification professionnelle» des personnels, mais également des carences enregistrées au niveau des directions, il a été mis sur pied un programme de formation et de requalification. En matière de lutte contre la fraude douanière, les Douanes algériennes relèvent un manque de concertation avec les institutions concernées. L'insuffisance des moyens et de qualification des personnes chargées des «contrôles a posteriori» est également avancer pour expliquer difficultés rencontrées dans la lutte contre la fraude, la contrefaçon et le piratage. Le plan de modernisation des douanes (2007-2010), d’un montant de 10 milliards de dinars, permettra, à court terme, de doter les douanes d’hélicoptères pour survoler les zones de passage des contrebandiers, de nouveaux scanners de détection, de véhicules et de moyens de communication ultra-modernes, mais offrira, également, à ses ressources humaines l’opportunité d’être à l’écoute des «mutations» économiques et financières.
LE SOIR D'ALGERIE