«Un commerçant sur 10 exerçant au niveau des marchés des fruits et légumes de la ville d’Oran ne dispose pas d’instruments de mesure qui répondent aux prescriptions réglementaires».
C’est ce que révèle un rapport interne de l’Office National de la Métrologie Légale, antenne d’Oran, qui fait état de 142 appareils de pesage présentant des défauts de fonctionnement sur les 1.028 unités contrôlées, comme les balances électroniques -poids et prix-, Roberval ou automatiques et autres instruments de masse, lors des différents contrôles inopinés durant ce mois de Ramadan.
Ces instruments de pesage ne sont pas du tout tolérés par la réglementation en vigueur, malheureusement certains commerçants véreux et autres spécialistes de la rapine continuent à en faire usage dans leurs transactions commerciales.
«Un usage plutôt déloyal», comme le déplore M. Boudelal, un cadre de l’ONML, antenne d’Oran, en sa qualité de spécialiste qui se désole aussi qu’»en ce mois de grande consommation, mois de piété surtout, certains commerçants patentés profitent de la nonchalance de la ménagère pour s’enrichir sur son dos».
Une ménagère, dit-il, qui achète le plus souvent n’importe quoi et à n’importe quel prix, à l’exemple de ce consommateur arnaqué par un vendeur de poissons qui lui fourgue du poisson congelé au lieu du frais.
Les exemples comme cela, on peut vous en citer à la pelle.
«Mais le plus criard est que certains commerçants, en l’absence d’un contrôle répressif, continuent à utiliser des poids qui ne sont pas reconnus comme tels, à l’exemple des boîtes de conserve, des sachets de sel et autres poids démunis de plomb», explique notre interlocuteur, devant le blanc des yeux du consommateur qui ne fait malheureusement rien pour dénoncer ce genre de tromperies.
Toujours au sujet de ces contrôles de conformité périodique, nous apprenons auprès du chef de service par intérim de l’ONML, antenne d’Oran, qu’aucune saisie de matériels n’a été effectuée par les services de la métrologie légale durant leurs interventions, compte tenu de certaines contraintes rencontrées par les agents de contrôle qui ne disposent pas encore de cartes professionnelles et ce, depuis le changement de la tutelle placée désormais sous la coupe du ministère de la promotion de l’investissement et de la participation.
«Nous avons effectué des contrôles au niveau des marchés des fruits et légumes de la rue des Aurès, celui d’El-Hamri et de Michelet. Nous avons relevé des infractions mais malheureusement, nous n’avons pas pu procéder à la saisie des instruments utilisés qui présentent, pourtant, des défauts de fonctionnement avérés, comme on a pu le constater.
Des défauts qui entraînent une altération des qualités métriques. Le problème est que l’infraction ne peut être effective en l’absence d’une carte d’assermentation», confie-t-il dans un sentiment d’impuissance.
Ainsi donc, l’autorité est interpellée pour renforcer le contrôle et permettre la mobilisation et la protection du personnel de contrôle.
Rappelons que l’année dernière, il a été procédé à la saisie de 11 balances électroniques de bijoutiers qui activent au quartier de M’dina J’dida d’Oran. en effet, ces derniers utilisaient des balances électroniques jetables qui faisaient perdre aux clients jusqu’à 3 et 4 grammes par pesée.
- Pressdz
C’est ce que révèle un rapport interne de l’Office National de la Métrologie Légale, antenne d’Oran, qui fait état de 142 appareils de pesage présentant des défauts de fonctionnement sur les 1.028 unités contrôlées, comme les balances électroniques -poids et prix-, Roberval ou automatiques et autres instruments de masse, lors des différents contrôles inopinés durant ce mois de Ramadan.
Ces instruments de pesage ne sont pas du tout tolérés par la réglementation en vigueur, malheureusement certains commerçants véreux et autres spécialistes de la rapine continuent à en faire usage dans leurs transactions commerciales.
«Un usage plutôt déloyal», comme le déplore M. Boudelal, un cadre de l’ONML, antenne d’Oran, en sa qualité de spécialiste qui se désole aussi qu’»en ce mois de grande consommation, mois de piété surtout, certains commerçants patentés profitent de la nonchalance de la ménagère pour s’enrichir sur son dos».
Une ménagère, dit-il, qui achète le plus souvent n’importe quoi et à n’importe quel prix, à l’exemple de ce consommateur arnaqué par un vendeur de poissons qui lui fourgue du poisson congelé au lieu du frais.
Les exemples comme cela, on peut vous en citer à la pelle.
«Mais le plus criard est que certains commerçants, en l’absence d’un contrôle répressif, continuent à utiliser des poids qui ne sont pas reconnus comme tels, à l’exemple des boîtes de conserve, des sachets de sel et autres poids démunis de plomb», explique notre interlocuteur, devant le blanc des yeux du consommateur qui ne fait malheureusement rien pour dénoncer ce genre de tromperies.
Toujours au sujet de ces contrôles de conformité périodique, nous apprenons auprès du chef de service par intérim de l’ONML, antenne d’Oran, qu’aucune saisie de matériels n’a été effectuée par les services de la métrologie légale durant leurs interventions, compte tenu de certaines contraintes rencontrées par les agents de contrôle qui ne disposent pas encore de cartes professionnelles et ce, depuis le changement de la tutelle placée désormais sous la coupe du ministère de la promotion de l’investissement et de la participation.
«Nous avons effectué des contrôles au niveau des marchés des fruits et légumes de la rue des Aurès, celui d’El-Hamri et de Michelet. Nous avons relevé des infractions mais malheureusement, nous n’avons pas pu procéder à la saisie des instruments utilisés qui présentent, pourtant, des défauts de fonctionnement avérés, comme on a pu le constater.
Des défauts qui entraînent une altération des qualités métriques. Le problème est que l’infraction ne peut être effective en l’absence d’une carte d’assermentation», confie-t-il dans un sentiment d’impuissance.
Ainsi donc, l’autorité est interpellée pour renforcer le contrôle et permettre la mobilisation et la protection du personnel de contrôle.
Rappelons que l’année dernière, il a été procédé à la saisie de 11 balances électroniques de bijoutiers qui activent au quartier de M’dina J’dida d’Oran. en effet, ces derniers utilisaient des balances électroniques jetables qui faisaient perdre aux clients jusqu’à 3 et 4 grammes par pesée.
- Pressdz
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