Ban Ki-moon demande à Israël d'arrêter ses travaux d'excavation

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En parallèle à l'implantation des colonies de peuplement, au sein de Beitolmoqaddas-Est, le régime sioniste poursuit en coulisses un autre projet. Il s'agit de construire un synagogue à deux pas de la mosquée d'Al-Aqsa. La construction de l'édifice, juste à cet endroit, réclame des travaux d'excavation, sous l'esplanade des mosquées, minant les infrastructures de la mosquée d'Al-Aqsa, ébranlant ses fondations, et l'exposant, ainsi, à un danger d'effondrement. De tels desseins néfastes ne sont pas restés inaperçus du monde entier. Et c'est dans un tel contexte, que le Secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon, s'adresse à Tel-Aviv, pour lui demander d'arrêter les trouées, sous l'esplanade des mosquées, le rappelant à l'ordre et exigeant de lui de respecter les principes de l'ONU et de l'UNESCO. Ce geste, de la part de M. Ban, fait suite à la lettre que le Chef de la diplomatie jordanienne, Salah Bashir, lui a adressée, lui demandant de dénoncer les démarches usurpatrices d'Israël, à Qods, et ses excavations, à une cinquantaine de mètres de bab ol-Mogharabeh, la porte occidentale de Beitolmoqaddas. De telles trouées sous l'esplanade des mosquées font partie du plan chimérique du régime sioniste mis en marche depuis 1967, date de l'occupation de Qods. Il s'agit d'annexer Qods-Est à la partie occidentale de la ville sainte, et après son unification, de la proclamer, en fin de compte, capitale d'Israël. Dans ce sens, il a toujours cherché à judaïser le tissu démographique de la ville sainte ; ce qui explique la construction de deux colonies de peuplement, à Qods-est, bouclant, ainsi, une grande partie de la ville. Depuis ces longues années que Qods est sous les bottes de l'Occupant, le régime sioniste poursuit avec rage et obstination la politique de confiscation des terres, des maisons et des champs agricoles palestiniens ; et cela, dans le même droit fil de cette politique qui consiste à vider la ville de ses véritables citadins qui ne sont autres que les Palestiniens. Cela fait, maintenant, 41 ans que la ville sainte de Qods est occupée, 41 ans, que le régime sioniste s'y acharne, détruit les lieux sacrés de la ville sainte, fait basculer sa structure démographique, urbaine et géographique, faisant fi des dizaines de résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU. Or, le régime sioniste oublie un tout petit détail : Qods n'appartient pas aux seuls Palestiniens; c'est au monde de l'Islam tout entier qu'il revient. Il ne se rend pas compte que de telles politiques hégémoniques et expansionnistes ne le mèneront à rien, alors que des centaines de milliers de Palestiniens résident à Qods-Est, incarnant l'identité palestinienne de la ville sainte.

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