Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Axa entend tirer profit de la crise

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Axa entend tirer profit de la crise

    Le séisme qui frappe les banques et les marchés financiers pourrait faire les affaires d'Axa. Henri de Castries, le président du directoire de l'assureur, a en effet indiqué jeudi matin sur Europe 1 que son groupe pourrait profiter de la baisse des cours de Bourse pour opérer des rachats de sociétés. «La situation d'aujourd'hui nous offrira, dans quelques mois, les opportunités de conforter encore nos positions», a-t-il précisé.

    Henri de Castries a expliqué que la croissance du groupe est «aujourd'hui un tout petit peu plus difficile», du fait de la crise. Il a rappelé que certains actifs ont «fait l'objet de provisions». Mais il estime que ces opérations, destinées à éponger d'éventuelles futures dépréciations, ont été réalisées «moins que chez les autres». Moins exposé sur le marché du crédit que ses concurrents, le groupe a par ailleurs mis en place une politique de couverture, qui a compensé une partie dépréciations.

    Au premier semestre 2008, Axa a enregistré 786 millions d'euros de dépréciations. Sur la période, le bénéfice du groupe a atteint 2,16 milliards d'euros. Ce montant, supérieur aux attentes des marchés, représente une baisse de 32% sur un an.

    «Permettre aux banques de continuer à prêter»

    Henri de Castries a par ailleurs insisté sur l'importance du retour de la confiance dans le système financier. «Il est urgent de faire en sorte que les mécanismes du crédit aux particuliers et aux entreprises ne s'enrayent pas. Pour cela il faut permettre aux banques de continuer à prêter», a-t-il expliqué.

    Le président du directoire d'Axa a estimé que les banques centrales doivent se montrer flexibles pour permettre aux établissements bancaires de s'acquitter de leur mission, mais il a surtout insisté sur la responsabilité des banques. «Le niveau des taux d'intérêt se réglera tout seul avec la baisse de l'inflation qui est devant nous. C'est de savoir si les banques ont encore la capacité de faire le volume de crédit dont l'économie a besoin», a-t-il insisté.

    En août dernier déjà, Henri de Castries avait indiqué au Figaro que «la BCE a réagi de façon appropriée, notamment quand elle a récemment relevé symboliquement ses taux. Cette décision a eu la très grande vertu de faire très clairement mesurer les risques de tout scénario d'inflation de second tour où l'on assisterait à une spirale prix-salaires similaire à celle des années 1970.»

    Par le Figaro
Chargement...
X