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Une patrouille de la Gendarmerie nationale a été la cible d’un attentat terroriste hier matin aux alentours de 9h45 sur la RN 5 au lieu dit Ikouffan n’Lhadj. Une bombe de fabrication artisanale actionnée à distance a explosé, non loin du poste d’observation de la Garde communale de la localité au moment même du passage d’un véhicule tout-terrain de la Gendarmerie nationale.
La déflagration qui a été entendue à plusieurs centaines de mètres à la ronde a semé la panique parmi la population. Les gendarmes qui se trouvaient à bord du véhicule s’en sortent fort heureusement avec quelques égratignures et ont été rapidement secourus. La bombe actionnée à distance avait été dissimulée sur le bas-côté de la chaussée d’après les dires de riverains. A la question de savoir pourquoi une bombe a pu être dissimulée aussi facilement en face d’un poste d’observation de la Garde communale, des habitants de la localité répondront que la faute incombe à Sonelgaz. "Hier soir, la localité a encore une fois été plongée dans le black-out pendant près d’une heure, c’est sûrement pendant ce laps de temps que les terroristes ont enfoui l’engin meurtrier.”
Cet acte terroriste survient moins de 40 jours après le double attentat ayant ciblé le cœur de la ville de Bouira et qui s’était soldé par la mort de douze employés de la SNC Lavalin.
Depuis cette date néfaste du 20 août dernier, la wilaya de Bouira avait connu une relative accalmie et ce suite au déploiement massif des forces de l’ANP qui ont ratissé la quasi-totalité des régions réputées servir de refuge aux terroristes. Aussi bien sur les monts de Beggas, Lakhdaria jusqu’aux limites frontalières avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj, l’armée a resserré son étau sur les hordes barbares.
A quelques heures de l’Aïd El Fitr, la population d’El-Adjiba redécouvre avec stupeur la lâcheté des hordes terroristes. Malgré l’assaut perpétuel des forces combinées de l’ANP, et la surveillance accrue des institutions étatiques, militaires ou policières pouvant devenir une cible potentielle, les intégristes s’aventurent désormais dans les lieux des plus inattendus et dans des villages reculés de l’arrière-pays.
Le village d’El-Adjiba avait déjà par le passé connu des actes terroristes et le dernier en date remontant au mercredi 6 août dernier, avait ciblé l’usine de plâtre médical. Une usine gérée en partenariat avec Cosider et le groupe français Lafarge, située à proximité de la vaste et dense forêt de Tamellaht. Une région connue pour servir de base arrière aux terroristes. Le 13 juillet 2008 des terroristes avaient pris pour cible le détachement de la Garde communale de Tiksrai à l’aide d’un lance rocket, mais là encore les terroristes s’étaient rapidement repliés dans la forêt suite à l’intervention des militaires.
Par la Dépêche de Kabylie
La déflagration qui a été entendue à plusieurs centaines de mètres à la ronde a semé la panique parmi la population. Les gendarmes qui se trouvaient à bord du véhicule s’en sortent fort heureusement avec quelques égratignures et ont été rapidement secourus. La bombe actionnée à distance avait été dissimulée sur le bas-côté de la chaussée d’après les dires de riverains. A la question de savoir pourquoi une bombe a pu être dissimulée aussi facilement en face d’un poste d’observation de la Garde communale, des habitants de la localité répondront que la faute incombe à Sonelgaz. "Hier soir, la localité a encore une fois été plongée dans le black-out pendant près d’une heure, c’est sûrement pendant ce laps de temps que les terroristes ont enfoui l’engin meurtrier.”
Cet acte terroriste survient moins de 40 jours après le double attentat ayant ciblé le cœur de la ville de Bouira et qui s’était soldé par la mort de douze employés de la SNC Lavalin.
Depuis cette date néfaste du 20 août dernier, la wilaya de Bouira avait connu une relative accalmie et ce suite au déploiement massif des forces de l’ANP qui ont ratissé la quasi-totalité des régions réputées servir de refuge aux terroristes. Aussi bien sur les monts de Beggas, Lakhdaria jusqu’aux limites frontalières avec la wilaya de Bordj Bou Arréridj, l’armée a resserré son étau sur les hordes barbares.
A quelques heures de l’Aïd El Fitr, la population d’El-Adjiba redécouvre avec stupeur la lâcheté des hordes terroristes. Malgré l’assaut perpétuel des forces combinées de l’ANP, et la surveillance accrue des institutions étatiques, militaires ou policières pouvant devenir une cible potentielle, les intégristes s’aventurent désormais dans les lieux des plus inattendus et dans des villages reculés de l’arrière-pays.
Le village d’El-Adjiba avait déjà par le passé connu des actes terroristes et le dernier en date remontant au mercredi 6 août dernier, avait ciblé l’usine de plâtre médical. Une usine gérée en partenariat avec Cosider et le groupe français Lafarge, située à proximité de la vaste et dense forêt de Tamellaht. Une région connue pour servir de base arrière aux terroristes. Le 13 juillet 2008 des terroristes avaient pris pour cible le détachement de la Garde communale de Tiksrai à l’aide d’un lance rocket, mais là encore les terroristes s’étaient rapidement repliés dans la forêt suite à l’intervention des militaires.
Par la Dépêche de Kabylie