Crise financière : le fonds souverain norvégien perd 20 milliards d'euros
Par Marc Vignaud (avec agence)
Si les fonds souverains ont volé au secours des banques occidentales, ils ne sont pas pour autant à l'abri de la crise financière qui frappe l'économie des pays développés. La preuve, le fonds de pension public de la Norvège, l'un des principaux fonds souverains du monde, a subi de lourdes pertes au premier trimestre, selon les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale norvégienne, chargée de sa gestion.
À l'issue des trois mois les plus mauvais de son histoire, le "fonds pétrolier", alimenté par les revenus issus de l'or noir norvégien, a vu sa valeur tomber à 1.946 milliards de couronnes (246,1 milliards d'euros) contre 2.019 milliards de couronnes fin décembre 2007. Investi en actions et obligations internationales, le fonds, souvent salué pour la transparence de ses investissements, affiche une perte de 5,6 %, soit plus de 20 milliards d'euros.
Deuxième actionnaire du CAC 40
Seul le versement par l'État de 88 milliards de couronnes supplémentaires de recettes pétrolières a permis de limiter l'effritement de sa valeur à 3,6 %. "Le premier trimestre a encore été affecté par les troubles financiers qui ont commencé avec la crise du crédit immobilier aux États-Unis début 2007 et qui se sont mués en une crise plus globale dans certaines parties du système financier", s'est justifié la Banque de Norvège. "Les marchés boursiers ont lourdement chuté au premier trimestre, tandis que les marchés obligataires affichent un rendement positif", a-t-elle précisé. Les premiers ont plongé de 13,67 %, tandis que les seconds progressaient de 0,87 %.
Cinquième exportateur mondial de pétrole et troisième exportateur de gaz naturel, la Norvège verse la quasi-totalité de ses revenus pétroliers dans ce fonds, en prévision du jour où ses gisements seront taris, ce qui en fait le deuxième actionnaire du CAC 40, les 40 plus grosses entreprises cotées sur la place de Paris.
Par Marc Vignaud (avec agence)
Si les fonds souverains ont volé au secours des banques occidentales, ils ne sont pas pour autant à l'abri de la crise financière qui frappe l'économie des pays développés. La preuve, le fonds de pension public de la Norvège, l'un des principaux fonds souverains du monde, a subi de lourdes pertes au premier trimestre, selon les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale norvégienne, chargée de sa gestion.
À l'issue des trois mois les plus mauvais de son histoire, le "fonds pétrolier", alimenté par les revenus issus de l'or noir norvégien, a vu sa valeur tomber à 1.946 milliards de couronnes (246,1 milliards d'euros) contre 2.019 milliards de couronnes fin décembre 2007. Investi en actions et obligations internationales, le fonds, souvent salué pour la transparence de ses investissements, affiche une perte de 5,6 %, soit plus de 20 milliards d'euros.
Deuxième actionnaire du CAC 40
Seul le versement par l'État de 88 milliards de couronnes supplémentaires de recettes pétrolières a permis de limiter l'effritement de sa valeur à 3,6 %. "Le premier trimestre a encore été affecté par les troubles financiers qui ont commencé avec la crise du crédit immobilier aux États-Unis début 2007 et qui se sont mués en une crise plus globale dans certaines parties du système financier", s'est justifié la Banque de Norvège. "Les marchés boursiers ont lourdement chuté au premier trimestre, tandis que les marchés obligataires affichent un rendement positif", a-t-elle précisé. Les premiers ont plongé de 13,67 %, tandis que les seconds progressaient de 0,87 %.
Cinquième exportateur mondial de pétrole et troisième exportateur de gaz naturel, la Norvège verse la quasi-totalité de ses revenus pétroliers dans ce fonds, en prévision du jour où ses gisements seront taris, ce qui en fait le deuxième actionnaire du CAC 40, les 40 plus grosses entreprises cotées sur la place de Paris.
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