La Bourse de Paris creuse ses pertes à -3,93% et passe sous les 4000 points
La Bourse de Paris creusait brutalement ses pertes lundi après-midi, le CAC 40 chutant de 3,93% pour tomber sous les 4.000 points, à 3.999,73 points, dans un marché affolé par la contagion de la crise financière en Europe.
A 16H20, l'indice vedette plongeait de 163,65 points à 3.999,73 points, s'approchant des records de faiblesse enregistrés il y a dix jours.
Loin d'être rassuré par l'accord trouvé au Congrès américain sur le plan de sauvetage des banques, le marché parisien s'inquiétait des défaillances en cascade du secteur financier européen, après la nationalisation partielle du belgo-néerlandais Fortis et le démantèlement de la banque britannique Bradford & Bingley.
Auparavant, à 15H48 (13H48 GMT), l'indice vedette lâchait 142,81 points à 4.020,57 points, dans un volume d'échanges de 2,9 milliard d'euros, après avoir perdu 1,50% vendredi.
Les places européennes suivaient une tendance similaire, Londres cédant 2,87% et Francfort 2,62%, tandis que l'Eurostoxx 50 se repliait de 2,69%.
La place parisienne était tirée vers le bas par la Bourse de New York, qui a ouvert en net recul, le Dow Jones perdant 1,61% et le Nasdaq 2,46% dans les premiers échanges.
Malgré l'accord au Congrès américain sur un plan de sauvetage des banques, les marchés restaient sur leurs gardes, devant les difficultés de plusieurs établissements financiers.
La Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg vont ainsi partiellement nationaliser le bancassureur belgo-néerlandais Fortis, et Londres fera de même avec la banque britannique Bradford & Bingley (B&B).
En Allemagne, Hypo Real Estate évite in extremis la faillite grâce à une ligne de crédit de "plusieurs milliards d'euros" auprès d'un consortium de banques allemandes, tandis que, aux Etats-Unis, les autorités ont organisé le rachat des activités bancaires du groupe Wachovia par son concurrent Citigroup.
Dexia, de son côté, s'apprêterait selon Le Figaro à lancer une augmentation de capital: une affirmation qui a fait s'effondrer le titre (-27,49% à 7,30 euros).
Dans son sillage, les valeurs financières pâtissaient de la défiance des investisseurs: Société Générale chutait de 6,07% à 61,09 euros, à l'image de Crédit Agricole (-9,55% à 13,02 euros) et de BNP Paribas (-4,36% à 65,28 euros).
Les indicateurs macroéconomiques du jour ont été mitigés: si l'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs de la zone euro a reculé à nouveau en septembre, les revenus des ménages américains ont augmenté en août, tandis que leur consommation restait stable.
La Bourse de Paris creusait brutalement ses pertes lundi après-midi, le CAC 40 chutant de 3,93% pour tomber sous les 4.000 points, à 3.999,73 points, dans un marché affolé par la contagion de la crise financière en Europe.
A 16H20, l'indice vedette plongeait de 163,65 points à 3.999,73 points, s'approchant des records de faiblesse enregistrés il y a dix jours.
Loin d'être rassuré par l'accord trouvé au Congrès américain sur le plan de sauvetage des banques, le marché parisien s'inquiétait des défaillances en cascade du secteur financier européen, après la nationalisation partielle du belgo-néerlandais Fortis et le démantèlement de la banque britannique Bradford & Bingley.
Auparavant, à 15H48 (13H48 GMT), l'indice vedette lâchait 142,81 points à 4.020,57 points, dans un volume d'échanges de 2,9 milliard d'euros, après avoir perdu 1,50% vendredi.
Les places européennes suivaient une tendance similaire, Londres cédant 2,87% et Francfort 2,62%, tandis que l'Eurostoxx 50 se repliait de 2,69%.
La place parisienne était tirée vers le bas par la Bourse de New York, qui a ouvert en net recul, le Dow Jones perdant 1,61% et le Nasdaq 2,46% dans les premiers échanges.
Malgré l'accord au Congrès américain sur un plan de sauvetage des banques, les marchés restaient sur leurs gardes, devant les difficultés de plusieurs établissements financiers.
La Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg vont ainsi partiellement nationaliser le bancassureur belgo-néerlandais Fortis, et Londres fera de même avec la banque britannique Bradford & Bingley (B&B).
En Allemagne, Hypo Real Estate évite in extremis la faillite grâce à une ligne de crédit de "plusieurs milliards d'euros" auprès d'un consortium de banques allemandes, tandis que, aux Etats-Unis, les autorités ont organisé le rachat des activités bancaires du groupe Wachovia par son concurrent Citigroup.
Dexia, de son côté, s'apprêterait selon Le Figaro à lancer une augmentation de capital: une affirmation qui a fait s'effondrer le titre (-27,49% à 7,30 euros).
Dans son sillage, les valeurs financières pâtissaient de la défiance des investisseurs: Société Générale chutait de 6,07% à 61,09 euros, à l'image de Crédit Agricole (-9,55% à 13,02 euros) et de BNP Paribas (-4,36% à 65,28 euros).
Les indicateurs macroéconomiques du jour ont été mitigés: si l'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs de la zone euro a reculé à nouveau en septembre, les revenus des ménages américains ont augmenté en août, tandis que leur consommation restait stable.
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