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Un sniper tue un détenu en pleine prison en France

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  • Un sniper tue un détenu en pleine prison en France

    Le grand banditisme grenoblois est au coeur de l'assassinat sans précédent en France d'un détenu par un tireur posté à l'extérieur de la maison d'arrêt de Varces-Grenoble. Agé de 58 ans, le tireur présumé, présenté comme un "multirécidiviste", est toujours interrogé à l'hôtel de police de Grenoble, où sa garde à vue devait être prolongée de 24 heures. Décrit comme "bon tireur", il "a d'emblée nié les faits qui lui sont reprochés alors que toutes les charges l'accablaient, mais compte tenu du contexte" de grand banditisme, "il va être difficile de connaître ses motivations", a estimé une source proche du dossier. D'ores et déjà, le parquet de Grenoble a annoncé son intention de se "dessaisir" du dossier "dans la soirée" au profit du parquet de Lyon et, plus précisément, de la juridiction interrégionale spécialisée qui traite les affaires de grand banditisme.

    L'homme a été interpellé peu après la fusillade au cours de laquelle un autre détenu a été blessé, dimanche en fin d'après-midi à Vif, par les gendarmes de la brigade de cette commune voisine de Varces. Les gendarmes avaient repéré sa moto immatriculée dans l'Hérault qui après vérifications correspondait à l'immatriculation d'une voiture. Ils ont attendu que l'homme vienne la récupérer pour l'arrêter. Ce dernier était muni de l'arme présumée du crime, un fusil à lunette de calibre 7,65 mm, arme de précision, encore chaud.

    Les cris d'alarme des syndicats de gardiens

    Quant au détenu tué, Sghaïr Lamiri, abattu en pleine cour de la prison, il purgeait une peine pour trafic de stupéfiants et vols en bande organisée. Il devait sortir de prison en 2013 et être prochainement entendu dans une affaire d'assassinat. Son frère a été assassiné en 2003 et des suspects de ce crime ont été acquittés en 2007, décision qui a marqué le point de départ d'une série de crimes dans le "milieu" grenoblois. Grenoble a ainsi été secouée ces deux dernières années par des règlements de compte meurtriers entre trafiquants de drogue.

    Les syndicats de gardiens ont dénoncé la "négligence" de l'administration pénitentiaire, qui, selon eux, n'a pas répondu à leurs avertissements sur les risques présentés par la configuration de la prison de Varces. La ministre de la Justice, Rachida Dati, qui s'est rendue sur place dimanche soir, a annoncé une "étude" pour d'éventuels travaux d'élévation des miradors et des murs d'enceinte. Elle a promis la mise en place de grillages de protection pour éviter les échanges de drogue, de téléphones portables et autres objets par dessus les murs d'enceinte, pratique apparemment courante. Elle a également promis d'équiper la prison de "brouilleurs" de communication par téléphone portable, d'un réseau de vidéosurveillance et a annoncé un renforcement des patrouilles de gendarmerie.

    Mais ce n'est pas là le seul problème : la maison d'arrêt de Varces accueille ainsi 350 détenus pour 233 places. Elle est symptomatique d'un malaise général des prisons, où le nombre élevé de détenus - 62.843 détenus pour environ 50.000 places au 1er septembre - et la vétusté des établissements font dire aux syndicats de gardiens que les incidents risquent de se multiplier. Actuellement, les prisons françaises connaissent une série noire avec, avant cette affaire, le 10 septembre le meurtre en cellule d'un jeune homme de 20 ans par son codétenu, un déséquilibré, à la maison d'arrêt de Rouen, en Seine-Maritime.

    source : TF1

  • #2
    Ça me rappelle le film Hitman !

    Commentaire


    • #3
      C'est dans ma ville

      franchement pour qu'il sorte l'artillerie lourde le mec a du le chercher

      Grenoble c'est devenu reglement de compte et fusillade entre les jeunes dealer d'origine maghrebine et africaine contre mafia italo-grenobloise:22:
      Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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