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Ah ! Ah ! Ah ! , il faudra 8 années au G8 pour réussir à réunir 16 milliard de dollars pour lutter contre la pauvreté, dommage que la pauvreté ne soit pas une banque. 
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Au terme de la journée consacrée à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a annoncé le 25 septembre la récolte de 16 milliards de dollars US supplémentaires pour lutter contre la pauvreté dans le monde. Soulevant le problème devant la 63e assemblée générale des Nations Unies à New-York, le secrétaire général de l’ONU a expliqué que ces fonds devraient compléter ceux promis par le G8 qui peinent encore à être réunis malgré l’imminence des échéances des OMD.
L’Organisation des Nations Unies parviendra-t-elle à lever les fonds promis par les pays riches pour enrayer la grande pauvreté le monde? C’est le défi qu’a encore à relever le secrétaire général de l’organisation, Ban Ki-Moon, qui a annoncé le 25 septembre dernier à la 63e assemblée générale des Nations Unies à New-York, la collecte de 16 milliards de dollars US d’ici 2015 pour pallier les manquements du G8.
Les huit pays les plus industrialisés de la planète s’étaient engagés en 2005 à Gleneagles, à débourser 25 milliards de dollars à l’horizon 2010 pour aider à la réduction de la pauvreté dans le monde. Mais au terme de l’année 2008, seuls 4 milliards de dollars sont disponibles, soit moins d’un cinquième des promesses formulées en 2005.
L’annonce a été faite à l’issue d’une journée consacrée aux Objectifs du Millénaire pour le développement visant à réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015. Quelques jours plus tôt, lors des débats sur le développement de l’Afrique, Ban Ki-Moon avait rappelé leurs engagements aux pays riches en déclarant qu’aucun pays africain n’atteindrait les objectifs qu’ils s’étaient fixés si les partenaires au développement ne tenaient pas leurs engagements.
Dans le contexte économique mondial marqué par une violente crise financière, certains gouvernements, dont ceux qui s’étaient déjà engagés en 2005, disent vouloir contribuer à cette nouvelle collecte de fonds alors que les observateurs remettent en doute la volonté et la capacité de ces gouvernements à assumer leurs engagements.
Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé qu’il travaillerait, avec le concours de la Banque mondiale, à réunir 1 milliard de dollars en vue de sauver les vies de 10 millions de mères et d’enfants. En 2005, la Grande-Bretagne qui assurait alors la présidence du G8, avait déjà promis d’encourager ses homologues à accorder 25 milliards aux pays les plus pauvres de la planète. Cette fois-ci, elle devrait être épaulée par des pays comme la Norvège, exemplaire en matière d’aide au développement.
La Norvège investira un milliard de dollars pour lutter contre la déforestation en Amazonie, en coopération avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
La Chine, nouveau membre actif du club des bailleurs de fonds, a annoncé la formation de 10 000 médecins et infirmiers et également un doublement du nombre de techniciens agricoles envoyés dans les pays en développement.
Les milliardaires du monde entier ont également annoncé des contributions, notamment la Fondation Bill et Melinda Gates, de l’ancien patron de Microsoft, le magnat de la presse Warren Buffett ainsi que le gouvernement belge en coopération avec le Programme alimentaire mondial (PAM) pour le soutien des paysans pauvres en Afrique. Des contrats de longue durée seront notamment mis en place pour acheter directement les récoltes des agriculteurs.
Une autre partie des 16 milliards devrait être consacrée à la santé, notamment la lutte contre les pandémies avec la mise en place d’un Plan mondial d’action contre le paludisme (GMAP) de 3 milliards de dollars. Il aura pour objectif de sauver plus de 4 millions de vies humaines d’ici 2015. Par ailleurs, plus de 1,6 milliard de dollars seront débloqués sur deux ans par le Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Le secrétaire général de l’ONU a affirmé que «c’est exactement le genre de coalition mondial qu’il faut pour atteindre tous les Objectifs du millénaire pour le développement».
Malgré l’engouement suscité par cette nouvelle levée de fonds de la communauté internationale, les observateurs restent dubitatifs sur la concrétisation de ces promesses de dons, notamment face à la crise financière actuelle qui va mettre les pays riches face à d’importantes restrictions qui pourraient porter atteinte à la tenue de leurs engagements.
source Africacom
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Au terme de la journée consacrée à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a annoncé le 25 septembre la récolte de 16 milliards de dollars US supplémentaires pour lutter contre la pauvreté dans le monde. Soulevant le problème devant la 63e assemblée générale des Nations Unies à New-York, le secrétaire général de l’ONU a expliqué que ces fonds devraient compléter ceux promis par le G8 qui peinent encore à être réunis malgré l’imminence des échéances des OMD.
L’Organisation des Nations Unies parviendra-t-elle à lever les fonds promis par les pays riches pour enrayer la grande pauvreté le monde? C’est le défi qu’a encore à relever le secrétaire général de l’organisation, Ban Ki-Moon, qui a annoncé le 25 septembre dernier à la 63e assemblée générale des Nations Unies à New-York, la collecte de 16 milliards de dollars US d’ici 2015 pour pallier les manquements du G8.
Les huit pays les plus industrialisés de la planète s’étaient engagés en 2005 à Gleneagles, à débourser 25 milliards de dollars à l’horizon 2010 pour aider à la réduction de la pauvreté dans le monde. Mais au terme de l’année 2008, seuls 4 milliards de dollars sont disponibles, soit moins d’un cinquième des promesses formulées en 2005.
L’annonce a été faite à l’issue d’une journée consacrée aux Objectifs du Millénaire pour le développement visant à réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015. Quelques jours plus tôt, lors des débats sur le développement de l’Afrique, Ban Ki-Moon avait rappelé leurs engagements aux pays riches en déclarant qu’aucun pays africain n’atteindrait les objectifs qu’ils s’étaient fixés si les partenaires au développement ne tenaient pas leurs engagements.
Dans le contexte économique mondial marqué par une violente crise financière, certains gouvernements, dont ceux qui s’étaient déjà engagés en 2005, disent vouloir contribuer à cette nouvelle collecte de fonds alors que les observateurs remettent en doute la volonté et la capacité de ces gouvernements à assumer leurs engagements.
Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a annoncé qu’il travaillerait, avec le concours de la Banque mondiale, à réunir 1 milliard de dollars en vue de sauver les vies de 10 millions de mères et d’enfants. En 2005, la Grande-Bretagne qui assurait alors la présidence du G8, avait déjà promis d’encourager ses homologues à accorder 25 milliards aux pays les plus pauvres de la planète. Cette fois-ci, elle devrait être épaulée par des pays comme la Norvège, exemplaire en matière d’aide au développement.
La Norvège investira un milliard de dollars pour lutter contre la déforestation en Amazonie, en coopération avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
La Chine, nouveau membre actif du club des bailleurs de fonds, a annoncé la formation de 10 000 médecins et infirmiers et également un doublement du nombre de techniciens agricoles envoyés dans les pays en développement.
Les milliardaires du monde entier ont également annoncé des contributions, notamment la Fondation Bill et Melinda Gates, de l’ancien patron de Microsoft, le magnat de la presse Warren Buffett ainsi que le gouvernement belge en coopération avec le Programme alimentaire mondial (PAM) pour le soutien des paysans pauvres en Afrique. Des contrats de longue durée seront notamment mis en place pour acheter directement les récoltes des agriculteurs.
Une autre partie des 16 milliards devrait être consacrée à la santé, notamment la lutte contre les pandémies avec la mise en place d’un Plan mondial d’action contre le paludisme (GMAP) de 3 milliards de dollars. Il aura pour objectif de sauver plus de 4 millions de vies humaines d’ici 2015. Par ailleurs, plus de 1,6 milliard de dollars seront débloqués sur deux ans par le Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Le secrétaire général de l’ONU a affirmé que «c’est exactement le genre de coalition mondial qu’il faut pour atteindre tous les Objectifs du millénaire pour le développement».
Malgré l’engouement suscité par cette nouvelle levée de fonds de la communauté internationale, les observateurs restent dubitatifs sur la concrétisation de ces promesses de dons, notamment face à la crise financière actuelle qui va mettre les pays riches face à d’importantes restrictions qui pourraient porter atteinte à la tenue de leurs engagements.
source Africacom
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