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Le bulletin de naissance n° 12, sans atteindre l’importance d’un visa pour l’étranger, reste néanmoins le document officiel le plus convoité et le plus précieux partout dans les bureaux des APC et même dans les plus petites antennes au niveau des quartiers, tant en milieu urbain que rural.
Notre tournée à travers les antennes de la ville n’a fait que confirmer toutes les informations qui circulent et faisant état de difficultés pour acquérir des pièces administratives, plus particulièrement l’acte de naissance n° 12 qui ne peut être délivré que sur la base du registre d’état civil.
Et lorsque l’on sait que pratiquement toutes les naissances de la région de ces dernières années ont eu lieu au niveau de l’unique clinique d’accouchement du chef-lieu de wilaya (clinique Targa Ouzemour), il est aisé d’imaginer les incidences qu’une telle situation peut induire.
Les citoyens de la région préfèrent rallier Béjaïa plutôt que se rendre dans les hôpitaux de leur daïra respectives. Certains disent le faire pour la qualité des soins ou la disponibilité de certains moyens thérapeutiques.
Des arguments peu convaincants quand on sait que la réputation des hôpitaux d’Akbou, de Sidi Aïch, d’Amizour, d’Aokas et de Kherrata ne souffre aucune contestation. Au regard de la qualité de leurs personnels, de nombreux citoyens de la ville de Béjaïa préfèrent en effet subir leur interventions chirurgicales dans ces hôpitaux qu’ils trouvent beaucoup plus agréables et bien équipés, situés en pleine nature et n’ayant rien à envier à la clique du chef-lieu de wilaya.
Ainsi donc, toutes les naissances sont enregistrées dans cette unique clinique de Béjaïa, faisant par conséquent office de lieu de naissance.
Nous avons appris, à notre grande surprise, que la raison principale qui motive ce flux vers la clinique de Béjaïa tient au fait que les familles comptent pouvoir bénéficier ou faire bénéficier plus tard leur progéniture de certains avantages sociaux liés au lieu de naissance (logement, études scolaires...). A
insi, l’APC offre quotidiennement le même tableau, celui de longues files d’attente et de ruées devant les guichets, entraînant souvent des altercations verbales voire des bagarres quand quelqu’un «grille» la file ou se fait remettre les documents par une de ses connaissances travaillant au niveau de l’état civil. Tous les jours, la tension monte et tout le monde se plaint.
La salle est toujours pleine et donne l’impression que personne n’en sort jamais et qu’il en entre toujours plus. Tous les jours, dès les premières heures de la journée, les abords de l’APC de Béjaïa sont investis par une foule immense, des citoyens aigris par l’érosion de leur pouvoir d’achat et les dépenses liées au mois sacré et à la rentrée scolaire, en attendant l’Aïd-el-Fitr qui pointe à l’horizon et qui ne sera pas que de joie.
Notre tournée à travers les antennes de la ville n’a fait que confirmer toutes les informations qui circulent et faisant état de difficultés pour acquérir des pièces administratives, plus particulièrement l’acte de naissance n° 12 qui ne peut être délivré que sur la base du registre d’état civil.
Et lorsque l’on sait que pratiquement toutes les naissances de la région de ces dernières années ont eu lieu au niveau de l’unique clinique d’accouchement du chef-lieu de wilaya (clinique Targa Ouzemour), il est aisé d’imaginer les incidences qu’une telle situation peut induire.
Les citoyens de la région préfèrent rallier Béjaïa plutôt que se rendre dans les hôpitaux de leur daïra respectives. Certains disent le faire pour la qualité des soins ou la disponibilité de certains moyens thérapeutiques.
Des arguments peu convaincants quand on sait que la réputation des hôpitaux d’Akbou, de Sidi Aïch, d’Amizour, d’Aokas et de Kherrata ne souffre aucune contestation. Au regard de la qualité de leurs personnels, de nombreux citoyens de la ville de Béjaïa préfèrent en effet subir leur interventions chirurgicales dans ces hôpitaux qu’ils trouvent beaucoup plus agréables et bien équipés, situés en pleine nature et n’ayant rien à envier à la clique du chef-lieu de wilaya.
Ainsi donc, toutes les naissances sont enregistrées dans cette unique clinique de Béjaïa, faisant par conséquent office de lieu de naissance.
Nous avons appris, à notre grande surprise, que la raison principale qui motive ce flux vers la clinique de Béjaïa tient au fait que les familles comptent pouvoir bénéficier ou faire bénéficier plus tard leur progéniture de certains avantages sociaux liés au lieu de naissance (logement, études scolaires...). A
insi, l’APC offre quotidiennement le même tableau, celui de longues files d’attente et de ruées devant les guichets, entraînant souvent des altercations verbales voire des bagarres quand quelqu’un «grille» la file ou se fait remettre les documents par une de ses connaissances travaillant au niveau de l’état civil. Tous les jours, la tension monte et tout le monde se plaint.
La salle est toujours pleine et donne l’impression que personne n’en sort jamais et qu’il en entre toujours plus. Tous les jours, dès les premières heures de la journée, les abords de l’APC de Béjaïa sont investis par une foule immense, des citoyens aigris par l’érosion de leur pouvoir d’achat et les dépenses liées au mois sacré et à la rentrée scolaire, en attendant l’Aïd-el-Fitr qui pointe à l’horizon et qui ne sera pas que de joie.
- Le Jeune Independant
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