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Conséquence de la crise financière internationale sur les exportateurs algériens

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  • Conséquence de la crise financière internationale sur les exportateurs algériens

    L’Algérie, qui a déjà toutes les peines du monde à booster ses exportations hors hydrocarbures, doit encore faire preuve de davantage de prudence afin de ne pas être pénalisée par la crise financière internationale, affirme M. Djilali Tariket, directeur général de la CAGEX.

    Avec 3 500 à 4 000 sociétés qui ont fait faillite en raison de la crise financière internationale, tout acquéreur de nos exportations représente aujourd’hui un risque potentiel pour nos entreprises exportatrices, a estimé hier le directeur général la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (CAGEX), M. Djilali Tariket, sur les ondes de la Chaîne III, où il était l’invité de la rédaction.

    Beaucoup de marchés internationaux sont devenus à risque d’où la nécessité pour nos exportateurs de «faire attention, en évitant ces marchés», a-t-il dit.

    Sans donner plus de détails, M. Tariket a affirmé que plusieurs dizaines de dossiers de non-paiement représentant l’équivalent de plusieurs milliers d’euros ont été enregistrés au niveau de la CAGEX depuis la début de la crise financière internationale née aux Etats-Unis et qui s’est peu à peu propagée dans d’autres pays.

    Si nos exportateurs ne se montrent pas plus vigilants, l’économie nationale risque de faire face à un déficit, a prévenu le DG de la CAGEX, en insistant sur la nécessité pour nos entreprises d’accorder plus d’intérêt à l’aspect relatif à l’information afin de mieux cerner les pays à risque et de tenir compte de la destination de leurs produits.

    Par la voix de son premier responsable, la CAGEX lance un appel aux entreprises exportatrices nationales afin de se rapprocher de ses services pour «se renseigner aussi bien sur les marchés les moins risqués que sur la qualité des acheteurs».

    L’exportation des fruits et légumes ainsi que celle des produits ferreux et non-ferreux sont particulièrement concernés par les mises en garde de M. Tariket. Il faut dire que les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie, qui ne représentent que 3 % à peine du volume global des exportations, restent très marginales. Cela limite aussi bien les risques que le volume d’affaires de la CAGEX dont le taux de pénétration en termes d’assurance-crédit tourne autour de 8 % seulement.

    La CAGEX est chargée d’assurer, pour son compte et sous le contrôle de l’Etat, les risques commerciaux où elle engage ses fonds propres et, pour le compte de l’Etat, les risques politiques, de non-transfert et ceux relatifs aux catastrophes naturelles. Ce sont des risques nés de contrats d’exportation avec des acheteurs publics ou privés et des risques de nature politique liés à la situation des pays débiteurs. Au cours des trois dernières années, le montant des assurances réalisées par la CAGEX a atteint 8 milliards de dinars et concerné une soixantaine d’entreprises nationales exportatrices.

    - MLe Jeune Independant

  • #2
    C'est un peu la même situation que lorsqu'un groupe qui se dit solidaire et ayant les mêmes intérêts se retrouve tout à coup à essuyer un feu nourri qui vient d'on ne sait où. Il s'instaure alors une dispersion naturelle où le sauve qui peut devient la seule alternative.
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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