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L’augmentation des « salaires » des députés : Un acompte sur la révision de la consti

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  • L’augmentation des « salaires » des députés : Un acompte sur la révision de la consti

    Le régime qui nous gouverne, ou plutôt qui nous conduit inéluctablement vers le désastre, est définitivement embourbé dans ses propres turpitudes. Il ne sait même plus maquiller ses forfaits, ni prendre de savants détours pour arriver à ses fins. Le fait est qu’il a perdu trop de temps dans les luttes que se sont livrées ses principaux clans durant tous ces derniers mois. Il n’en a plus beaucoup avant l’échéance présidentielle, et ne peut donc plus s’encombrer de faux semblants. Il faut parer au plus pressé. Quitte à improviser. Quitte à se montrer sous son véritable jour.

    Cette augmentation de « salaires » des députés est un signe qui ne trompe pas.
    En portant leur rémunération, par ordonnance, à trente fois le SMIG, le régime ne fait rien d’autre que de se livrer, ouvertement, à une action de corruption de ces supposés représentants du peuple algérien. Si tant est qu’on peut corrompre des corrompus. Avec cette généreuse enveloppe qu’il accorde à ses députés, le régime s’assure de la totale soumission de ces agents pour ce qui est de la suite des évènements. La révision de la constitution du pays.

    Il est maintenant de notoriété publique que les principaux clans du régime ont conclu, entre eux, un accord qui consiste à changer l’article 74 de la Constitution, qui stipule que nul ne peut briguer plus de deux mandats présidentiels.

    Ils ont décidé, entre eux, de « réaménager » cette disposition pour permettre au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Ou plutôt, pour parler plus vrai, d’être « élu » une troisième fois. Puisque dans notre pays, les élections ne sont qu’une formalité de façade destinée à la consommation internationale.

    Ils sont tellement sûrs des résultats des élections, qu’il leur reste juste à déterminer à quel taux le futur président sera élu. Un taux qui devra être respectable, sans être excessif. Le rappel du plus grand spécialiste de la fraude électorale au poste de chef du gouvernement, Monsieur Ouyahia pour ne pas le nommer, a obéi, entre autres considérations, à cette démarche.

    Le seul écueil qui empêchait l’oligarchie de parvenir à ses fins est l’article 74 de la constitution. Il fut question, à un certain moment, de faire adopter le « réaménagement » par voie référendaire. Mais l’abstention massive de l’électorat, lors des dernières législatives, ont alerté les « décideurs ».
    Ils ont compris qu’ils ne pouvaient pas organiser, de façon présentable, deux fraudes massives successives. Celle du réferundum, et celle des présidentielles. La ficelle aurait été trop grosse.

    Ils ont donc décidé de se passer du peuple pour le réaménagement de la constitution, et de le faire adopter par leur parlement. Le parlement, il faut le rappeler, le moins représentatif du monde, puisqu’il a été élu à 30% de l’électorat, et à moins de 20% si l’on prend en compte le million de bulletins nuls.

    C’est donc ce parlement qui ne représente pas le peuple algérien qui va changer une disposition capitale de la loi fondamentale du pays. Et il n’y a aucun doute que l’affaire est déjà entendue.

    Cette augmentation des « salaires » des députés est, néanmoins, une précaution superflue, puisque il ne subsiste aucun doute que ceux qu’on s’obstine à nous montrer comme les représentants du peuple, auraient voté le réaménagement avec ou sans augmentation. Les privilèges divers qui leur sont consentis, sans parler des multiples trafics d’influence auxquels ils s’adonnent habituellement, ouvertement, et tout à fait naturellement, en ont font des agents zélés du régime.
    Ce pot de vin qui vient de leur être offert est le signal que la machine à désigner le président a été mise en branle. Il n’y a plus de doute.

    Le parlement va être appelé dans les jours qui suivent à changer la constitution du pays.

    Des lièvres vont être pressentis pour se présenter face à celui qui est déjà élu. Pour donner le change et faire croire à une concurrence loyale et démocratique.

    Le reste du dispositif, et des relais, du régime, va se mettre en marche. Nous avons déjà élu notre futur, et sempiternel, président, avant même les élections, au cas où nous le savons pas encore.
    Bouteflika est désormais assuré d’être élu une troisième fois. Quel que soit le taux de participation aux élections. Même si nous restons tous à la maison le jour des élections. Il y va de l’intérêt des meilleurs d’entre nous. De ceux qui nous dirigent. Et les premiers à en avoir eu un acompte, sonnant et trébuchant, sont nos immaculés députés. Et en avant la musique !
    D.B
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

  • #2
    Le gouvernement algérien a bien joué ce coup là. En augmentant les députés alors que partout cela va mal c'était mettre les feux aux poudres entre les citoyens et leurs élus. Cela a parfaitement fonctionné puisque la majorité des algériens ne savant pas qu'une bonne partie des députés à refuser de voter cette augmentation qu'ils estimaient malvenue dans les circonstances actuelles.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      comme d'habitude zwina tu n'est aps explicite comment ca une bonne partie a refuse ??? tu veut dire qu'une bonne partit a accepté !!!!sinon d ou tu tient cette information ?? et c'est qui cette bonne partie ??? explique toi stp ?????
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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      • #4
        salut Zwina

        Cela a parfaitement fonctionné puisque la majorité des algériens ne savant pas qu'une bonne partie des députés à refuser de voter cette augmentation qu'ils estimaient malvenue dans les circonstances actuelles
        A part les députés du PT, je ne sais pas qui a voté contre, t'aurais plus des infos Zwina ?
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          le fait n'est de voter pour ou contre mais ici ça démontre que l'etat ne croit pas ni a la democratie ni au socialisme ni au capitalisme ni a l'islamisme. Il n y a pas d'ideologie chez l'etat et c'est grave.

          En principe un député represente un parti politique en principe il est si j'ose dire payé par son partie et non par le budgét de l'état. ils disent qu'il y a ooficielement 1 millions agent de l'etat et je me demande comment sont payés les autres sachant que l'algerie a nationalisé toutes les richesse au temps des années 70.

          il ne faut trops s'occuper de cette agiation burlesque, que chacun doit s'occuper de lui meme et de ces enfants. Apprendre a ses enfants un metier en profitant des deux jours du jeudi et du vendredi en les plaçants dans differents niveau n'importe quel niveau sera interessant pourvus que l'enfant apprenent la relation '' par le travail on aura de l'argent''

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          • #6
            Le RCD et d'autres députés avaient parfaitement compris la manoeuvre et répondent d'ailleurs aux accusations :


            A propos du salaire des députés
            18 septembre, 2008, 22:14
            Enregistré dans : Actualités.

            Par le Docteur Mahmoud BOUDARENE, Député et Président du bureau régional


            Si l’on a voulu diaboliser le parlementaire algérien, le succès est complet. Au profit de qui ? Certainement des décideurs et du pouvoir en place. Voici des projets de lois et des ordonnances impopulaires - parce qu’elles ne servent certainement pas les intérêts du citoyen - fabriqués par le régime et présentées en début de session d'automne par le gouvernement, pour la forme tout le monde le sait, devant l’assemblée nationale et c’est le député qui est décrié, vilipendé, humilié. Les décideurs, quant à eux, tirent comme de coutume leur épingle du jeu.

            Mettre en cause le parlementaire dans la mal vie et les déboires du peuple, c'est oublier et mettre de côté la responsabilité du régime et des décideurs qui sont tapis dans l'ombre et qui règnent sur ce pays depuis l'indépendance. C'est se tromper de coupable. Et c'est le but qui est recherché.

            A chaque fois, et c'est le cas depuis l'arrivée du multipartisme, que le pouvoir prend des mesures qui vont à l'encontre des intérêts du peuple et de la nation, l'hallali est sonné sur les élus en général et sur les députés en particulier. Deshonoroer l'élu et le disqualifier pour bien montrer au peuple qu'il n'est pas capable de choisir et qu'il n'est pas suffisamment averti (mûr) pour exercer son libre arbitre. “Vous n'avez pas besoin d'élus. De toute facon, ils ne sont pas bons. Nous sommes là pour veiller sur vos intérêts”.

            Une grande manipulation et une stratégie efficace pour continuer à exercer un pouvoir sans partage.

            Une façon de dire au peuple que ses représentants ne sont pas dignes. Une façon aussi de le culpabiliser parce qu’ “il a mal choisi ceux qui doivent défendre ses intérêts”. Mais également une façon de lui rappeler que les élus ne changeront rien à sa condition parce qu' “ils sont comme le pouvoir, qu'ils sont dans le pouvoir, qu'ils se serviront et s'enrichiront d'abord”. Une part de vérité malheureusement, largement répercutée par les relais, multiples, du régime. Pour autant, le citoyen n'est pas dans le désir de voir l'élu qu'il a choisi faire dans le misérabilisme et la démagogie. Il veut un élu non corrompu mais qui vit dignement. Cependant, l' “intox” fait toujours son chemin et l'élu, élu local ou national, en particulier celui de l'opposition démocratique, constitue la cible bien surveillée et montrée du doigt. Et ça fait mouche.

            De mauvais élus, de mauvais députés, de mauvais citoyens, un mauvais peuple…des gouvernants, des seigneurs bons et plein de mansuétude.

            L’on se rappelle le discours du chef de l’Etat devant les Présidents d’APC (les maires) et les Walis (les préfets). « Nous avons échoué parce que les jeunes algériens veulent tous êtres des veilleurs de nuit ». Bon Gouvernant mais mauvais citoyens…ou plutôt mauvais sujets. Un air de déjà entendu. Il faut rappeler que les décideurs de ce pays ne veulent pas de citoyens. Parce qu’un citoyen ça proteste et ça grogne mais un citoyen ça donne surtout son opinion sur la gestion des affaires publiques, sur la gouvernance.

            Je ne veux pas particulièrement défendre les parlementaires algériens. Ils sont probablement responsables de ce qui leur arrive. Ils ne répondent pas, de toute façon, aux attentes de la population. Ils ne l’écoutent pas et ne lui sont pas disponibles. Ils entérinent toutes les lois présentées par le pouvoir, même les plus impopulaires. A l’exemple de celles qui ont été votées hier, 17 septembre. Les parlementaires algériens se contentent de se plier aux injonctions de leurs états major politiques. Notamment ceux des partis qui composent la majorité présidentielle. Ici le pouvoir et les partis politiques qui lui sont inféodés - et bien sûr les députés qui appartiennent à ces formations - se confondent. Comment peut-on comprendre autrement le vote de ces deux ordonnances qui consacrent pour l’une l’application de taxes faramineuses pour l’achat d’une voiture neuve ou l’obtention d’un permis de construire et pour l’autre l’augmentation du salaire du député et du sénateur ?

            Des taxes impopulaires associées au salaire du parlementaire. Un piège. Une vente concomitante. Une pratique bien connue dans notre pays. Acheter, obligatoirement, au souk el fellah - grande surface commerciale, aujourd’hui défunte - un serre joint ou une pelle pour pouvoir obtenir une plaquette de beurre.

            Machiavel n’aurait pas fait mieux.

            Améliorer le salaire du parlementaire n’est pas un problème en soi, si celui-ci lui permet de mieux faire son travail. En réalité, il ne s’agit pas de salaire mais de conditions d'exercice de la fonction de parlementaire et si l’augmentation de la rémunération s’inscrit dans cette perspective, je l’assume personnellement et je crois pouvoir engager dans cette opinion mes amis députés et sénateurs du RCD. Nous n’avons aucun complexe à ce sujet puisque telles que présentées, ces deux ordonnances ont été rejetées, dans le fond et dans la forme, par notre groupe. Et nous avons, concernant les conditions de travail des députés, saisi en février dernier le Président de l’Assemblée Nationale pour lui demander de mettre à la disposition de l'élu national les moyens nécessaires afin que le rôle de celui-ci trouve tout son sens (le lecteur trouvera cette correspondance en annexe). Avoir plus de moyens pour assumer, dans de bonnes conditions, une permanence locale avec un secrétariat et tous les moyens matériels souhaités. Avoir plus de moyens pour assurer dignement la représentation nationale que ce statut exige. En attendant que le statut de l'élu en général et celui de député en particulier ne soit prmulgué. Le statut de l'élu: voilà une épine que le pouvoir n'est pas prêt d'accepter. L'existence d'un statut de l'élu confère à ce dernier des prérogatives et consacre le partage du pouvoir…avec le peuple. Inacceptable pour les décideurs.


            Dans cette affaire des ordonnances votées ce 17 septembre et qui a pris une ampleur peut être justifiée (?), les députés du RCD, l'opposition démocratique, ont adopté une attitude saine et responsable. Il est inutile de se demander pourquoi cette affaire maintenant et pourquoi tout ce battage médiatique. Il est vrai que l’échéance présidentielle approche et qu'une campagne électorale insidieuse se profile à l'horizon (!). Il faut, pour la circonstance, neutraliser les élus de l'opposition démocratique et rappeler aux autres, les élus de l'alliance au pouvoir, qu'ils doivent se mettre à la disposition du pouvoir, leur véritable chapelle politique. Le lecteur voudra bien me pardonner cette digression, les événements politiques sont toujours liés les uns aux autres.

            Pour en revenir aux deux ordonnances en question, elles ont été rejetées par les députés du groupe RCD sans faux semblants, sans démagogie et surtout sans s’abîmer dans des comparaisons populistes. Qu’est-ce que le salaire des députés a, en effet, à voir avec le SMIG ? Deux choses totalement différentes. S’il fallait défendre le citoyen, l’attitude la plus cohérente était de rejeter totalement l’ordonnance qui consacre un véritable racket des petites bourses en faisant payer des taxes scandaleuses sur le permis de construire, un certificat de conformité ou encore l’achat d’une voiture neuve. La bourse qui se permet de payer une voiture à cinq ou dix millions de DA ne se formalise pas pour une taxe de 150 000 DA. C’est cette bourse là qui construit une villa à plusieurs dizaines (centaines ?) de millions de DA et qui ne s’embarrasse pas non plus de la taxe du permis de construire.

            Les personnes qui paient ces sommes ne sont pas des ouvriers ou mêmes des cadres moyens. Ce sont des personnes qui achètent des petites voitures hunday, kia ou marutti, souvent avec des prêts bancaires. De petites bourses qui construisent péniblement, parfois en plusieurs années, quelques chambres pour abriter leurs familles nombreuses. Ces petites bourses doivent être défendues et plutôt que de faire dans une rhétorique sur le SMIG, il fallait rejeter cette ordonnance au lieu de s’abstenir. Une façon de ne pas être totalement dans l’opposition. De garder une porte ouverte ou cas où…

            Quant aux députés des partis de l’alliance présidentielle, ils ont entériné les deux ordonnances. Ils sont dans le pouvoir, ils sont dans leur rôle. Ils obéissent, nous le disions, aux injonctions de leurs états major politiques. De leur point de vue, c'est une attitude conforme.

            J’ai la certitude que dans cette affaire, les députés du RCD se sont honorablement comportés. Ceux-çi ont toujours défendus les intérêts du citoyen pour lequel ils ont de la considération. Les députés du RCD ont été élus sans fraude et c'est pour cela qu'il essaient d'être dignes de la confiance qui a été placée en nous par les électeurs, même s’ils ne sont pas nombreux…leur dit-on. Toutefois, nous, députés devont accepter les critiques, même les plus acerbes, des citoyens et de la presse. Elles permettent un regard sur nous même et sur notre action, et pour peu que nous ayons conscience de l’importance de notre tâche, elles (les critiques) nous obligeront à être plus disponibles et plus efficaces. Elles nous obligeront à ne pas perdre notre âme et à être toujours meilleurs
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Beaucoup du supputations dans cet article (on est habitué) et peu d’analyse…

              On nous parle de « clans » dont messieurs les journalistes semblent être proches (assez proches pour décrire d’hypothétiques manœuvres de coulisse), alors qu’ils arrêtent d’insulter notre intelligence par leur mystification et qu’ils nous disent une bonne fois pour toute ce que sont ces clans et le nom des personnes les composant.


              Pour le reste je ne crois pas que l’augmentation des députés (scandaleuse à beaucoup d’égards) soit directement liée à la révision constitutionnelle et ce pour la simple raison que les députés, dont les partis appartiennent au gouvernement, constituent à eux seuls la majorité nécessaire à l’amendement du dit texte (il est invraisemblable qu’ils votent à l’encontre des directives de leur parti).


              Le parlement, il faut le rappeler, le moins représentatif du monde, puisqu’il a été élu à 30% de l’électorat, et à moins de 20% si l’on prend en compte le million de bulletins nuls.
              Il est évident que le parlement ne peut se prévaloir de la représentativité, mais de ce cas comment faire ?
              Obliger les gens à aller voter ou dissoudre le parlement définitivement ?

              Cela a parfaitement fonctionné puisque la majorité des algériens ne savant pas qu'une bonne partie des députés à refuser de voter cette augmentation qu'ils estimaient malvenue dans les circonstances actuelles.
              Faux ! Les seuls partis qui ont appelle leurs députés à voter contre sont le P.T et le R.C.D (pour des raisons qui me paraissent plus électoralistes qu'éthiques: sachant que le texte allait être amendé de toutes les façons: le refuser s'avère être une opération marketing à moindre frais. Pour ceux qui ont la mémoire longue, le R.C.D n'a pas brillé par son inébranlable éthique ces 10 dernières années).

              Cordialement
              Dernière modification par absent, 01 octobre 2008, 15h55.

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              • #8
                Pour le reste je ne crois pas que l’augmentation des députés (scandaleuse à beaucoup d’égard) soit directement liée à la révision constitutionnelle
                D'accord avec toi...
                Même si on leur avait coupé leur salaire de moitié, les députés auraient quand même été derrière Boutef.

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                • #9
                  Si l’on a voulu diaboliser le parlementaire algérien, le succès est complet. Au profit de qui ? Certainement des décideurs et du pouvoir en place.
                  LOL. Faut être sacrément gonflé quand on appartient au parti comme le RCD de se travestir en opposant martyr.
                  Mr veut nous faire croire que le parlement est un organe indépendant, qui fort d’une légitimité tirée du peuple, viendrait s’opposer aux décisions de l’exécutif et des « décideurs » : la bonne blague !

                  Mettre en cause le parlementaire dans la mal vie et les déboires du peuple, c'est oublier et mettre de côté la responsabilité du régime et des décideurs qui sont tapis dans l'ombre et qui règnent sur ce pays depuis l'indépendance. C'est se tromper de coupable. Et c'est le but qui est recherché.

                  Si ce sont les mêmes personnes qui dirigent le pays et qui sont dans l’ombre, pourquoi votre parti a accepté d’avoir des députés ?
                  Pourquoi votre parti a accepté d’appartenir au gouvernement dont il nous dit aujourd’hui qu’il n’a pu être issu que de tractations de coulisses entre "décideurs" ?


                  Deshonoroer l'élu et le disqualifier pour bien montrer au peuple qu'il n'est pas capable de choisir et qu'il n'est pas suffisamment averti (mûr) pour exercer son libre arbitre.
                  Monsieur a oublié le passif de son parti. Le R.C.D n’a t-il pas fait parti du groupe qui a demandé l’annulation du scrutin législatif remporté par le FIS, suggérant par-là même, que le peuple n’était pas assez mûr pour choisir ses représentants…?

                  Il faut vraiment faire preuve d’amnésie et de toupet pour déclarer ce que Mr vient de faire. Ridicule…

                  Ps : je ne suis pas entrain de dire que les élections de 91 auraient du être maintenues, je dis juste que ce Monsieur manque de cohérence…

                  Cordialement
                  Dernière modification par absent, 02 octobre 2008, 20h01.

                  Commentaire


                  • #10
                    Moha

                    Bon que le RCD manifeste son opposition, cela ne m'étonne pas, mais que les algériens acceptent cette comédie NON MASQUEE, c'est inacceptable. On est devenu un peuple soumis qui aboit lorsqu'on lui demande et qui remercie ses voleurs pour lui avoir tout pris. Franchement, cette augmentation pour que les députés acceptent la révision (il n'y pas de doute là dessus) montre clairement que les algériens qui maintenant gagnent 30 fois moins que leur députés sont inpuissants devant leur grand dictateur du siècle.:22:

                    Commentaire


                    • #11
                      moha

                      En essayant de comprendre pourquoi le peuple ne reagit plus je croit que j 'ai trouve " LES COEURS SE SONT REFROIDITS " lekloub berdou , matou ca y est le peuple ne veut plus rien contesté puisqu'il croit que d'avance il sait ce qui va ce passer donc il se croit impuissant (allah ghaleb comme dirait certain lol) HORS c'est une demarche toute a fait du contraire de ce qu'il faut faire ,accepter une "fatalité"(comme le pense presque la totalité des algeriens conscient ou pas du danger qui arrive comme un ras de marée) ca veut dire aussi l'encourager en un certain sens mais neanmoins je suis sur que le jour ou le peuple ouvrira les yeux sur ce qu'il l'attend avec cette prochaine echeance j'espere qui ne pensera" qu'il aurai du .....!!!!
                      Car pourquoi parler de remord quand on pas eu le courage de reagir sous l'affront ??????????????
                      Dernière modification par taurus, 02 octobre 2008, 21h51. Motif: iq
                      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

                      Commentaire


                      • #12
                        une republique bananière voila ce qu' a tjs été l Algerie, avant y avait pas internet, donc ils pouvaient camoufler, maintenant tout se sait.
                        voila le resultat de 40 ans de dictature, un peuple ecrasé, miserable,

                        Commentaire

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