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La crise de confiance gagne l’Italie. Unicredit et Intesa San Paolo ont été suspendus aujourd’hui pour excès de baisse.
Intesa Sanpaolo a été suspendue pour excès de baisse, alors qu’elle s’affichait en repli de 5,33% à 3,64 euros, entraînée à son tour par la crise de confiance qui touche depuis quelques jours sa rivale, Unicredit. Le titre de la première banque du pays était lui aussi suspendu à la même heure, également pour excès de baisse. La crise bancaire gagnerait-elle l’Italie?
Hier déjà, le titre Unicredit avait connu une journée extrêmement difficile, celui-ci ayant chuté de 12,69% à 2,59 euros à la clôture de la Bourse de Milan, dans un marché en recul de 1,06%. La cotation avait même été suspendue trois fois au cours de la séance après avoir franchi la limite de baisse. En cinq jours, le titre Unicredit perd près de 23%, et depuis le début de l’année, environ 50%. Le plus gros établissement bancaire italien, fort d’un bénéfice net de 6,57 milliards d’euros et d’un produit net bancaire de 29,66 milliards en 2007, est également celui dont les activités sont les plus internationalisées. Conséquence : le groupe subit plus que ses compatriotes son exposition à la crise financière internationale.
La chute d’Unicredit a été provoquée par des rumeurs de marché qui mettraient en cause la solidité financière d’Unicredit, malgré les propos rassurants du ministre de l’Economie Giulio Tremonti, qui estime que la liquidité des banques italiennes était «adéquate» et que les conséquences de la crise financière sur les établissements bancaires et les compagnies d’assurance du pays «restaient contenues».
Ce matin, la banque a annoncé des mesures visant à placer une partie de son portefeuille immobilier dans une société d’investissement à capital fixe, afin de renforcer de plus de 15 points de base le «core Tier 1», son ratio de fonds propres durs.
Ces nouvelles n’ont pas rassuré les marchés, le titre n’ayant coté que par intermittence. L’indice des grandes valeurs italiennes MIB30 était celui qui, ce matin en Europe, affichait le plus fort repli, reculant de 1,24% à 25701 points à 13h15, contre une progression de 0,21% de l’Eurostoxx 50 à la même heure.
Selon les agences de presse italiennes, Alessandro Profumo, le patron du groupe, avait déjà tenté dans une lettre adressée aux employés d’Unicredit de rassurer les craintes actuelles, en faisant part de sa «tranquillité» au sujet de la solidité financière d’Unicredit. «Nous sommes totalement sereins concernant notre situation malgré l’état actuel des marchés mondiaux. Ce n’est pas dans nos habitudes de commenter des rumeurs ou d’entrer dans le jeu de la spéculation, mais nous considérons qu’il est important de rassurer chacun d’entre vous sur la situation globale du groupe», indique le courrier.
Journal des finances
Intesa Sanpaolo a été suspendue pour excès de baisse, alors qu’elle s’affichait en repli de 5,33% à 3,64 euros, entraînée à son tour par la crise de confiance qui touche depuis quelques jours sa rivale, Unicredit. Le titre de la première banque du pays était lui aussi suspendu à la même heure, également pour excès de baisse. La crise bancaire gagnerait-elle l’Italie?
Hier déjà, le titre Unicredit avait connu une journée extrêmement difficile, celui-ci ayant chuté de 12,69% à 2,59 euros à la clôture de la Bourse de Milan, dans un marché en recul de 1,06%. La cotation avait même été suspendue trois fois au cours de la séance après avoir franchi la limite de baisse. En cinq jours, le titre Unicredit perd près de 23%, et depuis le début de l’année, environ 50%. Le plus gros établissement bancaire italien, fort d’un bénéfice net de 6,57 milliards d’euros et d’un produit net bancaire de 29,66 milliards en 2007, est également celui dont les activités sont les plus internationalisées. Conséquence : le groupe subit plus que ses compatriotes son exposition à la crise financière internationale.
La chute d’Unicredit a été provoquée par des rumeurs de marché qui mettraient en cause la solidité financière d’Unicredit, malgré les propos rassurants du ministre de l’Economie Giulio Tremonti, qui estime que la liquidité des banques italiennes était «adéquate» et que les conséquences de la crise financière sur les établissements bancaires et les compagnies d’assurance du pays «restaient contenues».
Ce matin, la banque a annoncé des mesures visant à placer une partie de son portefeuille immobilier dans une société d’investissement à capital fixe, afin de renforcer de plus de 15 points de base le «core Tier 1», son ratio de fonds propres durs.
Ces nouvelles n’ont pas rassuré les marchés, le titre n’ayant coté que par intermittence. L’indice des grandes valeurs italiennes MIB30 était celui qui, ce matin en Europe, affichait le plus fort repli, reculant de 1,24% à 25701 points à 13h15, contre une progression de 0,21% de l’Eurostoxx 50 à la même heure.
Selon les agences de presse italiennes, Alessandro Profumo, le patron du groupe, avait déjà tenté dans une lettre adressée aux employés d’Unicredit de rassurer les craintes actuelles, en faisant part de sa «tranquillité» au sujet de la solidité financière d’Unicredit. «Nous sommes totalement sereins concernant notre situation malgré l’état actuel des marchés mondiaux. Ce n’est pas dans nos habitudes de commenter des rumeurs ou d’entrer dans le jeu de la spéculation, mais nous considérons qu’il est important de rassurer chacun d’entre vous sur la situation globale du groupe», indique le courrier.
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