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Renault espère vendre 20.000 à 40.000 véhicules électriques en 2011, puis 100.000 en 2012, et veut se concentrer davantage sur ses parts de marché en Europe que sur le nombre d'exemplaires vendus.
Renault et son partenaire japonais Nissan ont fait du véhicule électrique un axe majeur de leur stratégie. Nissan devrait se lancer sur le segment en 2010 tandis que Renault attendra 2011 pour viser le marché israélien avec la start-up "Project Better Place."
"Il ne s'agit pas pour nous d'une astuce marketing, a souligné Patrick Pélata, directeur général adjoint et leader du comité de management de la région Europe de Renault au cours d'un sommet Reuters consacré à l'automobile, nous pensons réellement que nous sommes à la veille d'une rupture qui va transformer toute l'industrie automobile."
Le dirigeant a indiqué qu'une nouvelle berline thermique, la "Fluence", serait commercialisée en 2009 et que cette automobile servirait de référence pour l'élaboration du premier véhicule électrique "made by Renault", avant la mise sur le marché d'une famille 100% électrique.
Le site de Flins (Yvelines) devrait quant à lui être sélectionné comme base industrielle pour les voitures électriques de Renault en Europe.
Patrick Pélata a par ailleurs estimé que la version coupé de la Laguna devrait soutenir l'ensemble de la famille Laguna, jusqu'ici à la peine sur le marché.
INCERTITUDES
Face au ralentissement du marché automobile européen - en repli de 3,9% sur les huit premiers mois de 2008 -, Patrick Pélata a assuré que Renault maintenait son offensive produits mais que le constructeur privilégierait l'augmentation de sa part de marché à ses ventes en volume.
"Nous sommes incapables de dire quelle sera la croissance de nos volumes cette année, a-t-il dit, car nous ne le savons pas, c'est le cas de beaucoup de constructeurs en ce moment."
En juillet, Renault avait annoncé viser une hausse de ses ventes d'environ 5% en 2008. En janvier, il prévoyait une augmentation de 10%.
Des précisions sur ce point devraient être apportées lors de la publication du chiffre d'affaires trimestriel du groupe le 23 octobre.
Les objectifs volumes du plan "Renault Contrat 2009" ont été modérés en juillet. L'an prochain, le constructeur vise la vente de quelque trois millions de véhicules, contre 3,3 millions prévus début 2006.
L'entreprise a toutefois maintenu ses ambitions en matière de modèles, à l'exception de la nouvelle Espace dont le lancement est reporté, et de marge opérationnelle (6% fixé pour 2009), une stratégie mal comprise des syndicats.
Pour faire face à la hausse des ses coûts, Renault a confirmé en septembre envisager de supprimer 6.000 postes en Europe, dont 4.000 en France, par le biais de mécanismes de départs volontaires.
Vers 15h15, le titre Renault recule de 3,89% à 42,82 euros à la Bourse de Paris. Au même moment, l'indice DJ Stoxx européen de l'automobile recule de 4,59%.
Depuis le 1er janvier, l'action Renault a perdu plus de 55%.
source : l'Expansion
Renault et son partenaire japonais Nissan ont fait du véhicule électrique un axe majeur de leur stratégie. Nissan devrait se lancer sur le segment en 2010 tandis que Renault attendra 2011 pour viser le marché israélien avec la start-up "Project Better Place."
"Il ne s'agit pas pour nous d'une astuce marketing, a souligné Patrick Pélata, directeur général adjoint et leader du comité de management de la région Europe de Renault au cours d'un sommet Reuters consacré à l'automobile, nous pensons réellement que nous sommes à la veille d'une rupture qui va transformer toute l'industrie automobile."
Le dirigeant a indiqué qu'une nouvelle berline thermique, la "Fluence", serait commercialisée en 2009 et que cette automobile servirait de référence pour l'élaboration du premier véhicule électrique "made by Renault", avant la mise sur le marché d'une famille 100% électrique.
Le site de Flins (Yvelines) devrait quant à lui être sélectionné comme base industrielle pour les voitures électriques de Renault en Europe.
Patrick Pélata a par ailleurs estimé que la version coupé de la Laguna devrait soutenir l'ensemble de la famille Laguna, jusqu'ici à la peine sur le marché.
INCERTITUDES
Face au ralentissement du marché automobile européen - en repli de 3,9% sur les huit premiers mois de 2008 -, Patrick Pélata a assuré que Renault maintenait son offensive produits mais que le constructeur privilégierait l'augmentation de sa part de marché à ses ventes en volume.
"Nous sommes incapables de dire quelle sera la croissance de nos volumes cette année, a-t-il dit, car nous ne le savons pas, c'est le cas de beaucoup de constructeurs en ce moment."
En juillet, Renault avait annoncé viser une hausse de ses ventes d'environ 5% en 2008. En janvier, il prévoyait une augmentation de 10%.
Des précisions sur ce point devraient être apportées lors de la publication du chiffre d'affaires trimestriel du groupe le 23 octobre.
Les objectifs volumes du plan "Renault Contrat 2009" ont été modérés en juillet. L'an prochain, le constructeur vise la vente de quelque trois millions de véhicules, contre 3,3 millions prévus début 2006.
L'entreprise a toutefois maintenu ses ambitions en matière de modèles, à l'exception de la nouvelle Espace dont le lancement est reporté, et de marge opérationnelle (6% fixé pour 2009), une stratégie mal comprise des syndicats.
Pour faire face à la hausse des ses coûts, Renault a confirmé en septembre envisager de supprimer 6.000 postes en Europe, dont 4.000 en France, par le biais de mécanismes de départs volontaires.
Vers 15h15, le titre Renault recule de 3,89% à 42,82 euros à la Bourse de Paris. Au même moment, l'indice DJ Stoxx européen de l'automobile recule de 4,59%.
Depuis le 1er janvier, l'action Renault a perdu plus de 55%.
source : l'Expansion
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