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L’importance de l’Arabe comme langue scientifique à l’époque médiévale"

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  • L’importance de l’Arabe comme langue scientifique à l’époque médiévale"

    Quelques notes imparfaites prises sur le tas que je vous livre, en attendant la publication des actes de ce fabuleux colloque. L’Arabe fut la langue du Savoir et du transfert de ce savoir scientifique et philosophique. L’Islam aiguisa la soif de connaissance et se mit en "sommeil". Ainsi commence cette conférence.

    - 17ième conférence du colloque -

    "L’importance de l’Arabe comme langue scientifique à l’époque médiévale."

    "C’est vrai les pays arabes sont en marge de la science, il y a une espèce de dérive après un sursaut au XIX° siècle, pour s’accrocher au monde occidental." Il y a un renouveau, avec une volonté de fermeture par rapport au monde.

    Rachi a utilisé l’arabe lorsqu’il a dû le faire. Les Occidentaux ont refusé de citer les sources arabes, en se référant directement aux grecs. Ce monde arabo-musulman est un contexte qui utilise l’arabe comme langue d’échanges et de transfert de savoir scientifique.

    Avicenne, Tabit Ben Quora (Sabéen du Sud Yémen), Razsès..ne sont pas tous musulmans, il s’agit là de l’usage de la langue comme élément de transfert. C’est devenu intéressant avec l’Islam. Avec l’Islam, naît une soif de savoir venue de cette religion et des institutions propres à la religion musulmane qui ont favorisé l’émergence de la science.

    Langue sémitique, elle se situait vers le nord centre de l’Arabie, dans les courants d’échanges au Moyen Age. Cette langue a existé longtemps avant l’Islam, elle a contribué à la diffusion du Christianisme non reconnue par les musulmans. Les Evangiles comme la Torah sont présents dans le Coran.

    Une langue riche et poétique ; écouter un beau langage est toute importance en des lieux où on a le temps d’écouter : le désert.

    "Le Coran arrive, cette langue [1] devient sacrée." "Elle deviendra une langue intouchable" ;

    Quand on va tourner la page historique, elle sera un facteur d’empêchement du progrès après en avoir été le vecteur du Savoir et du Progrès.

    "La religion - le Coran en lui-même - 750 versets du Coran invitent le fidèle à s’interroger sur la connaissance de la nature : "Aller chercher le savoir même en Chine". Mais le fidèle ne l’applique pas. Un verset fondamental : "A D.. omnipotent, appartient le ciel et la terre…il y a la place à l’intelligence (…)."

    Il y a les bibliothèques ouvertes à tous, les hôpitaux, les observatoires, les fondations de traduction, mais ce n’est pas suffisant. L’Arabe a accepté le contact avec les autres, l’emprunt, tout ce qui était antérieur à l’Islam comme l’Indou, l’Araméen, l’Hébreu…

    Le livre était considéré comme la plus grande des valeurs, c’est considérant cette valeur première qu’il y a création des bibliothèques en vue de donner accès aux livres.

    Il reste plus de 250 000 ouvrages originaux dans les bibliothèques, pour beaucoup en rapport avec les Sciences. Le Khalife Al Mamoun avait appelé sa bibliothèque "la Maison du Savoir" ou "de la sagesse".

    Une bibliothèque, c’était aussi des hommes, des étudiants. Au Caire, la bibliothèque comptait 40 bâtiments de 18 000 ouvrages chacun sur les sciences anciennes. En Espagne, on comptait 400 000 ouvrages.

    Les Hôpitaux ont vu leur développement sous les Khalifes et ont favorisé l’empirisme, l’expérimentation. Ils ont fourni des liens avec la pharmacologie, des liens entre les maladies et les remèdes. Le malade était l’Etre Humain d’abord ; aussi il trouvait à l’hôpital la musique, un lieu où recevoir la famille, les médecins et les chercheurs.

    Les médecins devaient indiquer sur un livre public l’objet de ses recherches et leurs résultats, donnant ainsi accès libre à la connaissance.

    En Astronomie, les 3/4 des constellations sont arabes, car il fallait fixer l’heure des prières et guider les voyageurs. Les premières observations sont faites sous le Khalife Al Mamoun, surtout en Espagne, et ont contribué à un enrichissement incroyable.

    Les Arabes n’ont pas traduit à partir du Grec, mais du Syriaque. Ils ont été amenés à classifier et distinguer les Sciences Naturelles accessibles par la tradition des Sciences religieuses relevant de la tradition. Aux Sciences, les religieux ont fourni les Juristes qui ont "enterré" la science.

    L’avancée fondamentale se situe dans le domaine des mathématiques ; les Arabes ont lié l’Algèbre à la Géométrie. Ils furent prolifiques - de 835 à 900 c’est l’essor des mathématiques arabes. Le Sinus vient de l’Inde, ils introduisent la Trigonométrie moderne. Ils ont excellé dans le domaine de l’optique. Ibn Btem a inventé le barrage, mais ne l’a jamais construit.

    La Mécanique - l’Energie Cynétique - Les premiers à utiliser les lois de l’inertie que l’on ne retrouve qu’avec Newton. Le Traité en hydraulique d’El Ghazali est un véritable livre d’ingénieur, qui inventent les treuils. Ce qui est démontré ne sera utilisé qu’au XIX° siècle. Ce traité est à Santa Sophia à Istambul.

    C’est de Kandéchapour que le Khalife Al Mamoun fit venir un médecin : Avicenne.

    La Philosophie avec prudence. Ils pensaient que pour être validés il leur fallait utiliser le savoir philosophique.

    L’aventure linguistique arabe s’étend sur un espace géographique incroyable. Ils ont accepté et ne se sont jamais fermés aux cultures pré-existantes - avant les dérives actuelles - L’organisation touchait à la sphère politique, sociale, économique, morale, éthique, urbaine, et a créé un cadre commun idéologique qui a perduré malgré les différences culturelles et géographiques. L’Arabe est aussi devenue une langue administrative commune.

    Que peut-on dire de leur disparition ? Des facteurs externes et internes :

    1) Externes : Invasions mongoles, guerres entre Chrétiens et Musulmans, L’Empire Ottoman, qui ont détruit les soubassements politiques, économiques… 2) Troubles internes : Les "Fatwas", il y a affaiblissement par des luttes de pouvoir, l’échec n’est pas admis, il est imputé aux scientifiques qui sont en contact avec les Etrangers, volonté de revenir aux sources.

    Le Pr Gad Freudenthal souligna que le transfert culturel fut immense et que le Moyen Age en était conscient. Il précisa que si l’Islam fut un vecteur, il n’y avait pas de raison à la fixation de la science car l’Autorité religieuse n’était pas fondamentale aux travaux des chercheurs.

    Le Pr.Rachid Benmokhtar Benabdallah répondit : que L’UNESCO avait contribué à la prise de conscience de l’apport des écoles passées. Le problème c’est qu’on oublie cette science, on l’a dit d’origine grecque, elle est plutôt gréco-judéo-musulmane. La relation à l’Islam : le contexte de l’Islam de 633, ce n’est pas l’Islam d’aujourd’hui ; on était dans un schéma non dictatorial dans lequel cette religion, à l’époque, n’a pas fermé les portes au savoir.(…) L’Islam a favorisé un contexte ; Les Motarzilla ont brûlé les livres, mais ont accepté que les livres profanes soient discutés.(…) Les Ecoles de Kouffa et Bosra ont changé la langue pour continuer à travailler sur la langue, la grammaire et les commentaires. Le Pr. Gérard Nahon souligna à son tour que les savants n’étaient pas seulement musulmans ; "on ne saura pas assez dire que la plus grande partie du peuple juif vivait sous domination arabe et que leur contribution a marqué la civilisation.

    La Culture s’est-elle effondrée dans le court terme ou le long terme ? Quelle est sa dimension ? Que sont les Almohades [2] dans la dimension de ce déclin ?

    Le Pr. Rachi Benmokhtar Benabdallah précisa : La langue fut une langue véhiculaire d’ethnies différentes, notamment en Afrique du Nord (…). A l’origine, il faut noter la présence des Juifs au Maroc (+200 000 Juifs) qui ont développé une culture qui est la leur, dans la langue d’usage mieux conservée par les Juifs que par les Arabes. Ils ont conservé le patrimoine musical, la créativité, le chant dialectal, tant qu’il est impossible de distinguer l’un de l’autre. Le Matrouz [3] en témoigne par une structure de chant qui alterne un quatrin en arabe, un quatrin en hébreu.

    Je ne veux pas parler de déclin mais d’un long sommeil. Nous sommes dans une situation non pessimiste car on voit une évolution de fond, des luttes visibles ; la modernité s’installe résolument. Les valeurs universelles s’introduisent progressivement dans le fond ; ce n’est plus comme avant (…), même pour ceux qui portent barbes et voiles, ils sont sur le chemin du changement. Imperceptiblement du côté scientifique, les chercheurs d’origine arabe sont présents dans le monde entier. C’est vrai, les Almohades nous ont plombé pour longtemps. Ils étaient d’excellents organisateurs, ils ont arabisé les Berbères, ont rendu l’arabe obligatoire, ils ont détruit Oujda parce que les Juifs étaient en symbiose avec les Musulmans sur le plan des infrastructures économiques. (…)

    On trouve trace des manuscrits en arabe jusqu’au XV° siècle en Provence et dans le Comtat Venaissin. Ils détenaient toute la somme des connaissances.

    [1] L’Arabe.

    [2] Les Almohades (1130-1269), Tribu Berbère venue du sud marocain qui avança jusqu’en Espagne et en conquit la partie sud. Elle prônait un Islam radical et fondamentaliste. La dynastie des Almohades imposa la suppression de la musique et du chant, de la poésie et la connaissance scientifique, elle durcit la séparation d’avec les non musulmans.

    [3] Signifie broderie en arabe et s’applique à une catégorie de chant pratiqué par les Musulmans et les Juifs du Maroc indifféremment.

    Par Rachid Benmokhtar Benabdallah, Président de l’Université Al Akhawayn, d’Ifrane au Maroc
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    absolument d'accords..meme einstein a fais ses etudes au caire

    j'ai pas vraiment lu... pas la peine d'ailleurs, puisque les résultats de la langue arabe sont la.. je dirai même qu'elle est très scientifique vous ne trouvé pas?

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    • #3
      j'ai pas vraiment lu ... pas la peine d'ailleurs
      Ma foi, avec une intro pareille on ne peux etre qu'un abruti, que ca soit en arabe ou en sudedois ca n'y changera absolument rien ...
      Dernière modification par Harrachi78, 03 octobre 2008, 09h09.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        En dehors de son prestige passé, la langue arabe jouit d'un énorme potentiel qui lui est propre, intrinsèque si vous voulez. Certes ce potentiel est encore inerte mais les arabes ne vont pas rester comme ça indéfiniment, viendra le jour où ils bougeront et leur langue fera de même.
        Ainsi va le monde

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        • #5
          tinariwenj'ai pas vraiment lu ??????????????????????????

          Surtout ne te soucie pas sur le passez de l'arabe et encore moins de son avenir.
          La langue arabe a fait son appartion dés le 10em siécle en Europe et méme avant du moment que les historiens europeens disent que l'islam était present en france des le 8em siècle et que la 1er mosquée était construite en 712 a Narbonne et la 2em en 718 a Marseille...
          Sans compter que les élites europeens envoyaient leurs rejetons en egypte pour etidier les Maths et L'Astrologie , d'ailleurs le fameux "Nostradamus" qui a vecut entre le 15 siècle et le 16em siècle faisait partie de ces elites qui ont fait leurs etudes en Astrologie en Egypte .
          Sans compter que la 1er université de medecine construite en Europe elle fut l'oeuvre de Medecins Syriens et qui fut construite en 1292 a Montpelier. J'éspère que ça te suffit ????? et A l'Avenir évite de montrer tes dents non brossé.



          L’ouverture de l’école française sur le monde arabe est bien antérieure à la colonisation et à l’immigration maghrébine et doit, tout compte fait, bien peu à l’importance économique du pétrole ou aux événements qu’a connu le Proche-Orient au cours de siècle.

          L’arabe devint très tôt une langue de culture, indépendamment de tout cadre strictement limité par des critères ethniques ou religieux. C’est ainsi que l’héritage des grandes civilisations du Moyen-Orient, de même que la pensée grecque et latine, furent repris et développés dans cette langue. Les connaissances transmises par les ouvrages arabes « passèrent à l’Occident grâce aux traductions en latin et en langues romanes et débouchèrent sur le majestueux développement scientifique de la renaissance ». Les sources arabes furent d’ailleurs bien plus que de simples vecteurs de transmission du savoir, puisqu’elles contribuèrent à la formation de la pensée européenne, déterminant « les conceptions générales du monde de l’activité scientifique qui sont entrées dans l’Occident chrétien grâce au contact avec l’Islam occidental ».

          En France, l’enseignement de l’arabe a une histoire particulièrement longue, puisque sa nécessité et sa légitimité lui ont été reconnues dès le Moyen Age. Dès 1530, François 1er fonde le Collège des Lecteurs Royaux –qui deviendra le fameux Collège de France- où est ouverte la première chaire d’arabe.

          Plus tard, le règne de Louis XIV est marqué par l’établissement d’intenses échanges diplomatiques et commerciaux avec l’Empire Ottoman. Les couvents des capucins d’Istanbul et de Smyrne accueillent les « jeunes de langues », ces enfants envoyés en Turquie à l’initiative de Colbert, constitueront le corps des drogmans, traducteurs-interprètes. Parallèlement, une bourse d’études est attribuée à une douzaine de jeunes orientaux qui suivent une formation chez les Jésuites du collège Louis Le Grand. La section se développe et donne naissance en 1795, par décret de la Convention, à l’écoles des Langues orientales. L’arabe y figure parmi les trois premières langues enseignées, avec le turc et le persan.

          Source : Centre de langue.
          Dernière modification par myra21, 03 octobre 2008, 17h42.

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          • #6
            Saha Aidkoum !!!

            Envoyé par Houmaiz
            Certes ce potentiel est encore inerte mais les arabes ne vont pas rester comme ça indéfiniment, viendra le jour où ils bougeront et leur langue fera de même.
            Merci pour cette note d'optimisme mon ami et Saha Aidek.

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            • #7
              Bonsoir Harrachi,
              Ma foi, avec une intro pareille on ne peux etre qu'un abruti, que ca soit en arabe ou en sudedois ca n'y changera absolument rien ...
              MDR, ...



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              • #8
                Bonsoir,

                Je te remercie pour ton topic.

                Il y a deux observations que je voudrais faire:
                - Dans l'intervention qui nous est rapportée, il y a quelques fois un amalgame entre arabes en tant qu'ethnie et arabe en tant que langue, exemples:

                Les Arabes n’ont pas traduit à partir du Grec, mais du Syriaque. Ils ont été amenés à classifier et distinguer les Sciences Naturelles accessibles par la tradition des Sciences religieuses relevant de la tradition.
                Dans ce cas précis ce ne sont pas les arabes en tant qu'ethnie qui ont traduit les textes mais les locuteurs de langues arabes (la nuance est importante). En ce qui concerne les points de contacts avec l'hellénisme, il faut rendre grâce aux coptes, à l'empire byzantin et plus tardivement aux juifs qui ont été les principaux points de jonctions avec la culture grecque.


                L’avancée fondamentale se situe dans le domaine des mathématiques ; les Arabes ont lié l’Algèbre à la Géométrie.
                Même confusion, ce ne sont pas les arabes en tant qu'ethnie, mais l'empire musulman.

                Maintenant il convient de signaler rapidement les approximations:

                Une langue riche et poétique ; écouter un beau langage est toute importance en des lieux où on a le temps d’écouter : le désert.
                Si on accole cette citation avec une autre contenue dans l'article (je la cherchais plus tard), on suggère que l'arabe serait en soi plus apte à la poésie et plus ouvert aux influences extérieures qu'une autre langue. Ce qui est faux, une langue en soi n'est pas plus ouverte ou plus poétique qu'une autre: ce sont les conditions historiques qui la font telle (dans le cas de l'arabe c'est l'Islam en tant que religion et l'Islam en tant qu'empire).

                Le livre était considéré comme la plus grande des valeurs, c’est considérant cette valeur première qu’il y a création des bibliothèques en vue de donner accès aux livres
                .

                Il faut faire attention à l'anachronisme, la culture livresque de masse n'existait pas (nous sommes avant l'imprimerie), c'est la thésaurisation du savoir qui est en jeu ici. Une bibliothèque à cette époque n'a pas la même fonction, ni la même portée qu'une bibliothèque au sens où on l'entend aujourd'hui?

                Les Occidentaux ont refusé de citer les sources arabes, en se référant directement aux grecs.
                Cela n'est pas systématique, la négation de l'héritage arabe n'interviendra systématiquement qu'au XVIème siècle (Humanisme) mais le débat est resté ouvert jusqu'au Lumières (il faut relire Bayle par exemple).
                Aujourd'hui en dehors de quelques illuminées ("Aristote au Mont Saint-Michel") tous les médiévistes sérieux reconnaissent l'apport capital de la culture musulmane sur la philosophie et la science en occident (Relire "Penser au Moyen-âge d'Alain de Libera par exemple).

                Je reviendrais sur les autres points plus tard Incha'Allah.

                Cordialement
                Dernière modification par absent, 04 octobre 2008, 00h32.

                Commentaire


                • #9
                  @ Ulysse213

                  Je suis d'accord avec toi : l'objection principale que tu apportes est que la science dans le Moyen Age a été développé par des hommes de sciences musulmans arabophones (et non arabes tout court, c'est à dire ethniquement). Il faudrait alors parler de civilisation musulmane et non arabe.
                  Ala aɣyul i yenekren lasel-is...

                  Commentaire


                  • #10
                    Sans polémiquer:
                    On ne peut dissocier l'islam de l'Arabe et viçe & verça.
                    Mais il est vrai ce n'est pas l'arabe en tant qu'éthnie qui sont a l'origine du devellopement de la science , mais lesmusulmans dans leurs ensemble qui ont fait prosperer la science dans divers domaine .
                    Comme les musulmans perses parmùis d'autres.
                    N'empèche que tous l'ont fait dans la langue de l'ISLAM.

                    Commentaire


                    • #11
                      On ne peut dissocier l'islam de l'Arabe et viçe & verça
                      .

                      Va faire un tour à Damas, Au Caire, à Beyrouth un dimanche le jour de la messe, tu comprendras que parler arabe n'est pas être OBLIGATOIREMENT musulman!

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                      • #12
                        Je suis d'accird avec Zyriab.

                        Bien entendu que l'arabe est la langue sacrée du coran et que les prières se font en arabe mais ce n'est pas pour autant que l'islam et l'arabe sont indissociable. Si je choisis de parler tamazight, je peux tout à fait être un bon musulman, ce n'est pas obligatoire d'apprendre l'arabe encore heureux (même si je l'ai appris et que je la pratique). Il ne faut pas oublier tous les peuples musulmans non arabes et aussi qu'il existe des arabes non musulmans.
                        Ala aɣyul i yenekren lasel-is...

                        Commentaire


                        • #13
                          Va faire un tour à Damas,????????

                          Déja que je reviens de DAMAS ou j'ai passer les 25 premiers jours de Ramadan.
                          Damas c'est 6 millions d'habitant sur les 20 millions de Syriens .
                          Dans DAmas tous les 100 metres on trouve une mosquée et la seul église elle se trouve dans le seul quartier (chretien ) et qui s'appel Bab-Touma
                          Damas c'est 75% de Sunites 10% de chretiens et les 15% restant sont des CFhiites ,Alaouites , Druzes ou meme 1% d'Ismaeliens .
                          Quant a l'egypte c'est 80 millions d'Habitants dont 10a 12 % de Coptes
                          Donc les minoritées dans des pays ou ils sont minoritaires il est tout a fait normal qu'ils pratiquent la langue de la majorité du Pays et encore pour les chretiens Syriens ou Irakiens ils font leurs prières non en arabe mais en ASSYRIEN ou Araméen pour l'Egypte les Coptes prient dans la langue Copte ( l'ancienne langue Egyptienne).

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                          • #14
                            Myra pour être aussi allé à Damas, j'y ai connu beaucoup de chrétiens qui parlaient arabe!
                            Et je ne parle pas de prière mais la langue de communication!
                            Comment reconnais-tu à damas d'un syrien chrétien d'un musulman quand ils parlent arabe? IMPOSSIBLE!
                            En fait avant l'église ou la mosquée ce que je voulais te faire comprendre c'est l'arabe n'est lié à l'islam.
                            Et comme le dit notre ami, que fais-tu des asiatiques, premières communautés musulmanes du monde.

                            Commentaire


                            • #15
                              Désolé mais je tiens a remettre les pendules à l'heure:
                              Les Musulmans en france dans leurs quasi-majorité parlent aussi le Français langue du pays qui les a acceullis.
                              Mais etant minoritaire il est tout a fait normale qu'il doivent parler Français.
                              Mais une fois dans la mosquée la prière ils la font en ARABE...............
                              C'est pareille" pour toutes les minoritées a travers le Monde.
                              Méme pour les Chretiens de Syrie ou d'Egypte (10 a 15 %).
                              Pour conclure je te dirais que les Asiatiques parlent leurs langues mais ils font leurs prières en ARABES.
                              Par contre les Maronites Libannais (étant originaires d'Europe et descendant de croisée) dans leurs églises ils font leurs prières en Arabe.

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