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Un universitaire français condamné pour avoir traité Le Pen de "salopard"

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  • Un universitaire français condamné pour avoir traité Le Pen de "salopard"

    Un universitaire, membre de l'Académie des Sciences, Jean-Didier Vincent, a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir traité Jean-Marie Le Pen, lieutenant durant la guerre d'Algérie, de "salopard".
    Les propos incriminés avaient été tenus au cour de l'émission "Ce soir ou jamais" diffusée le 12 février 2008 sur France 3. Jean-Didier Vincent, qui avait lui-même participé à la guerre d'Algérie, avait alors dit de lui: "On le connaissait comme le loup blanc, c'était un salopard". "Il a commis probablement des crimes, mais je ne peux pas le dire sur les antennes", avait-il poursuivi.
    A la suite de ces propos, le président du Front national avait assigné le scientifique en justice pour "injure envers un fonctionnaire public" sur la première phrase et pour "diffamation" sur la seconde.
    Dans une décision rendue jeudi, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a jugé M. Vincent coupable du délit d'injure. A ce titre, elle l'a condamné à une amende de 1.000 euros avec sursis, ainsi qu'à verser 2.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de justice à M. Le Pen.
    En revanche, le tribunal a relaxé le scientifique pour les faits de diffamation.
    Selon les magistrats, "il était légitime, pour l'invité d'une émission télévisée de débats sur des sujets d'actualité, au cours de laquelle était évoquée la récente condamnation d'un homme politique pour apologie de crimes de guerre et contestation de crimes contre l'humanité à raison de propos relatifs à la période de l'Occupation, d'intervenir en évoquant le comportement de ce même homme politique au cours d'un autre conflit, auquel ils avaient tous deux personnellement participé".
    En outre, a considéré le tribunal, Jean-Didier Vincent "avait en main les éléments lui permettant d'évoquer les agissements imputés à Jean-Marie Le Pen pendant la guerre d'Algérie". Les magistrats lui ont donc accordé le bénéfice de la bonne foi sur ce point.



    AFP
    -Les choses sont rarement ce qu'elles semblent être. Mani
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