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Algérie: l'appel à l'aide des sinistrés

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  • Algérie: l'appel à l'aide des sinistrés

    Les équipes de secours poursuivaient vendredi les recherches dans les décombres des maisons qui se sont écroulées à Ghardaïa (600 km au sud d'Alger), après des inondations qui ont fait au moins 31 morts, alors que la population manifestait pour réclamer de l'aide.

    Protection civile, Croissant rouge algérien, scouts musulmans ou bénévoles ont aussi tenté d'organiser les secours pour le millier de sinistrés qui ont tout perdu mercredi dans ces inondations qui ont également fait 50 blessés et des dégâts considérables, selon un bilan encore provisoire;

    «Des centaines de maisons ont été détruites mais des milliers sont endommagées et pour l'instant inhabitables dans la région.

    Nous n'avons rien pu emporter avec nous, nous n'avons eu que le temps de nous enfuir», raconte un habitant de El-Gaba, à 6 km du centre ville, devant sa maison remplie de boue, de goudron et de gravats divers.

    «C'est inimaginable, une véritable catastrophe», dit un autre, affirmant que quatre personnes sont mortes dans cette cité et que trois sont encore portées disparues. Alors, les secours fouillent toujours les décombres des maisons.

    «Il faudra détruire les habitations qui ont été fragilisées par l'eau et tout reconstruire», dit un homme les mains couvertes de boue, regrettant le peu de moyens dont disposent selon lui les sauveteurs.

    Plusieurs habitants ont aussi souligné le manque de matériel lourd pour nettoyer les lieux.

    Dans la matinée, quelque 5.000 personnes, selon des témoins, se sont rassemblées dans le centre de Ghardaïa pour réclamer une aide alimentaire plus rapide et des moyens pour fouiller les décombres où se trouvent peut être encore des survivants ou des corps de victimes.

    Des convois de camions transportant les produits de première nécessité sont cependant arrivés à Ghardaïa des villes voisines, distantes parfois de plusieurs centaines de km.

    Mais certaines routes étaient encore dévastées par les flots des oueds qui ont débordé, gorgés par trois jours de pluies dont celles de mercredi, particulièrement violentes et très inhabituelles dans cette région située aux portes du désert.

    Huit communes ont été particulièrement touchées par ces inondations et Ghardaïa a payé un lourd tribut mercredi, jour où était célébrée la fête de l'Aïd El-Fitr, marquant la fin du ramadan: rien n'a résisté dans les ruelles où l'Oued M'Zab s'est engouffré jusqu'à une hauteur de huit mètres selon des témoins, obligeant les habitants à se réfugier sur les terrasses où dans les quartiers plus élevés.

    La solidarité s'est organisée et les propriétaires de maisons épargnées accueillent les sans-abri à qui des repas chauds sont offerts. Des tentes, des couvertures par milliers ont été acheminées ainsi que des groupes électrogènes, des motopompes, des boulangeries mobiles, selon le ministère de l'Intérieur.

    Plusieurs équipes médicales ont aussi pu rejoindre Ghardaïa, où des mesures sanitaires sont appliquées pour éviter toute épidémie liée à une possible pollution de l'eau potable.

    Les services publics, eau, gaz, électricité, téléphone, sont en cours de rétablissement, a indiqué la radio nationale, mais l'accès à certains quartiers de la ville était encore très difficile vendredi en raison des décombres.

    Une cellule de crise a été mise en place dès mercredi par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni tandis que l'armée continuait de sécuriser la zone en contrôlant les quartiers sinistrés pour éviter les vols et pillages.

    leparisien.fr
    Mr NOUBAT

  • #2
    QU IL COMMENCE D ABORD PAR RENOVER TOUT LE PAYS NOS VILLE SONT EN RUINE;
    *
    Algérie : L'Algérie a lancé de grands projets pour 14 milliards de dollars Posté par Touareg le 18/5/2008 3:53:33 (636 lectures) Depuis la mise en activité de la station de dessalement d'eau de mer du Hamma, le 24 février, les Algérois bénéficient d'un approvisionnement régulier en eau potable. D'une capacité de 200 000 m3/jour, la station, qui a coûté 250 millions de dollars, devrait couvrir les besoins de 1,7 million d'habitants pour un quart de siècle.

    L'Algérie manque d'eau. En 2001, la situation avait atteint la cote d'alerte. Le gouvernement s'est alors engagé dans un vaste programme d'investissements de 14 milliards de dollars. Treize stations de dessalement de l'eau de mer sont en cours de réalisation. Elles devraient, dès 2009, fournir 2,26 millions de m3/jour. La plus grande, celle de Magtaâ (Oran), aura une capacité de 500 000 m3/jour, pour un budget de 468 millions de dollars. D'ici à 2010, 10 % de l'alimentation en eau potable seront fournis par le dessalement.

    Treize barrages sont également en cours de construction, ce qui portera, avec les 57 existants, les capacités de mobilisation des eaux superficielles de 5,4 milliards de m3 à 7,2 milliards de m3.

    Plus au sud, des travaux sont effectués pour permettre le transfert des eaux souterraines de la nappe albienne du Sahara sur une distance de 750 km, entre Adrar et Tamanrasset. Le projet, d'un coût de 1,3 milliard de dollars, assurera la fourniture de 100 000 m3/jour pour 230 000 habitants dans l'extrême sud algérien.

    Les efforts se portent aussi sur la réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable. A Alger, par exemple, le taux de déperdition est passé en quelques années de 40 % à 20 %.
    Amir Akef

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